Ajouté le: 14 Septembre 2021 L'heure: 15:14

Les murs des âmes

Histoire pour les enfants, et pas seulement... 

Dans un village situé au carrefour de deux routes, un paysan découvrit un jour un trésor. Alors qu’il bêchait dans sa cour, il trouva soudain plusieurs grands sacs remplis de pièces d’or. Ce paysan était veuf et n’avait pas d’enfants. Il y avait beaucoup d’or et il décida de le donner au maire afin qu’il le distribue à tous les gens du village.

Ce village modeste se transforma alors en un village de gens riches. Pour dépenser leur argent, ils commencèrent à acheter toute sorte de choses, dont une grande partie ne leur était même pas nécessaire.

Le plus avide d’entre eux était le maire. On disait qu’à la place de partager le trésor en parts égales entre toutes les familles du village, il avait gardé pour lui plus qu’il n’aurait dû. Pour que les gens du village ne sachent pas ce qu’il avait accumulé chez lui, le maire fit entourer sa cour de murs hauts et épais. Petit à petit, les autres suivirent son exemple et firent élever des murs autour de leurs cours. De hauts murs, comme ceux du maire, mais moins épais, pour ne pas dépenser trop d’argent pour les matériaux. Le village ressemblait à une citadelle, avec un dédale de pierres. Chacun fit garder son portail par des gardiens armés jusqu’aux dents, qu’ils firent venir des villages voisins.

Pendant quelques jours, lorsqu’ils se croisaient dans la rue, les gens ne ressentaient plus le besoin de parler les uns avec les autres. Ils hochaient la tête, avec une fausse politesse. Ensuite ils renoncèrent même à se dire bonjour. Ils ne voulaient plus se rencontrer. Ils ne s’intéressaient à rien d’autre qu’à leurs richesses.

Au lieu de remercier Dieu, comme ils le faisaient avant, pour les petites joies qu’ils avaient, les hommes renoncèrent à la prière. Ils n’avaient plus besoin de Dieu. Ils interdirent même aux femmes d’aller à l’église, de peur qu’elles ne gardent le contact les unes avec les autres – et disent aux autres ce qu’elles avaient dans leurs maisons. Sans fidèles, l’église demeura déserte. Seul le prêtre y priait du matin jusqu’au soir pour que l’amour revienne parmi les villageois ; parce qu’ils étaient devenus des hommes au cœur de pierre. Même les enfants n’étaient plus autorisés à jouer ensemble. Ils ne devaient plus avoir d’amis. On alla jusqu’à leur interdire l’école, au point que celle-ci cessa de fonctionner.

Lorsque le village n’en fut plus un, lorsque les hommes cessèrent d’être des hommes, quelque chose arriva. Il y eut un grand tremblement de terre.

La terre commença à valser. Effrayés, tous sortirent de leurs prisons. Ils avaient peur d’être enterrés vivants. Ils se rassemblèrent dans la cour de l’église, la seule cour qui n’avait pas de murs. Seul le maire resta dans sa maison, enfermé dans le palais qu’il s’était fait construire.

Certains pleuraient, d’autres priaient en élevant leurs mains vers le ciel. Les murs, qui semblaient devoir durer une éternité, s’écroulaient avec fracas sur les maisons. La fin du monde semblait arriver.

Mais ce n’était qu’un tremblement de terre, qui s’arrêta tout à coup, de la même façon qu’il avait commencé. Un seul homme y laissa sa vie : le maire. Celui-ci était mort au milieu de son temple de pierre, qui avait été écrasé par la colère céleste.

Les gens se rappelèrent comment, après un autre tremblement de terre, qui avait eu lieu bien des années auparavant, ils s’étaient entraidés à refaire leurs habitations. Ils se rappelèrent quels besoins ils avaient de s’aider mutuellement dans les temps difficiles. Et, avec timidité, ceux dont les maisons avaient moins souffert proposèrent leur aide aux voisins. Sans murs de séparation, le village redevint un village. Avec les murs de pierre, les murs des âmes s’étaient également écroulés...

Très tôt le matin, les femmes se rassemblèrent à l’église pour remercier Dieu pour un tel tremblement de terre.

(www.ortodoxia.md)

N’OUBLIEZ PAS : Lorsque Dieu nous envoie quelque chose que nous considérons comme un chagrin, n’oublions pas de Le remercier – c’est sûrement pour notre Salut, même si parfois il nous est difficile de le comprendre, avec notre esprit terrestre. Les choses de Dieu peuvent être goûtées seulement avec le cœur et avec les autres, non pas de manière individuelle...

 

Jeux – propositions pour passer un moment de détente entre amis

LE BALLON EN BORDURE :

Le jeu peut se dérouler sur un trottoir avec des bordures ou sur une rue sans aucune circulation. Deux joueurs se tiennent face à face, chacun sur une bordure (ou un pavé), laissant un pavé libre entre eux (les bordures ou les pavés peuvent être dessinés à la craie, s’ils n’existent pas). L’un jette le ballon sur le pavé libre, et l’autre doit l’attraper. S’il ne l’attrape pas, il doit reculer d’un pavé, et l’autre avance d’un pavé. Le gagnant est décidé par un nombre préétabli de pavés conquis (10 par exemple). 

LE BALLON EN BAS :

Les joueurs sont disposés en cercle, penchés vers l’intérieur du cercle, avec les jambes écartées. Le ballon sera transmis d’un joueur à l’autre, au niveau du sol, seulement avec les mains. Celui qui laissera passer le ballon entre ses jambes continuera à jouer avec une seule main. Au second écart, il tournera le dos, en jouant à deux mains. La troisième fois, il jouera de dos et avec une seule main, et la quatrième fois il sera éliminé.

Le ballon ne doit pas passer par en haut, mais seulement en touchant la terre.

L’animateur peut arrêter le jeu si le ballon est envoyé trop fort. 

LA COURSE DES GOUTTES DE PLUIE :

Les enfants sont divisés en 2-3 rangées linéaires, égales en nombre, parallèles, séparées entre elles par une longueur de bras. Les participants doivent être numérotés, par ordre croissant, à partir de la tête de la file vers l’arrière. Les joueurs prennent la position assis avec les jambes croisées. Le meneur de jeu crie un numéro, et les joueurs qui ont ce numéro doivent sortir par la droite de la file et courir vers l’avant, contourner le premier joueur, courir vers l’arrière de la file, faire le tour et revenir à leur place. Le joueur arrivé le premier apporte un point à son équipe. C’est l’équipe qui a remporté le plus de points qui gagne.

Les joueurs peuvent aussi se tenir debout, et la course peut se faire également d’une autre manière qu’en courant : en marchant accroupis, en sautant comme des grenouilles ou en portant un verre rempli d’eau, etc.

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