Publication de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale
Revue de spiritualité et d'information orthodoxe
Il faut reprendre ses esprits et constater que, quoi que l’on possède sur cette terre, tout est néant, tout est vanité et souffrance ! Quoi que nous possédions, qui que nous soyons et quoi que nous fassions, tout est éphémère et tout est néant. Aussi faut-il reprendre nos esprits, pour notre bien ; car que faisons-nous sur cette terre, en particulier dans notre pays ? C’est terrible... Nos pensées, nos désirs se concrétisent mais ces pensées et ces désirs sont mauvais et c’est pourquoi nous souffrons autant. Il faut donc nous transfigurer spirituellement. Une aide nous est nécessaire pour y parvenir, quelqu’un doit nous aider à reprendre nos esprits. De grands intercesseurs existent auprès de Dieu. La Très Sainte Mère de Dieu ne cesse de prier. De même que nos parents répondent à nos demandes que nous leur demandons de tout notre cœur, de même la très Sainte Mère de Dieu nous répondra si nous nous adressons à elle de tout notre cœur.
Si nos pensées sont paisibles, calmes et pleines d’amour, la paix sera en nous et partout sur terre et dans le cosmos, l’harmonie régnera partout. Tout le monde s’attend à ce que nous apportions de l’amour, et que faisons-nous ? Nous nous détruisons les uns les autres, les frères s’entretuent, on veut se faire la guerre sans réfléchir du tout... Lisez l'article
La mort injuste du Seigneur a condamné et annihilé la puissance de notre mort qui existait justement à cause du péché qui précédait.
De même, la mort volontaire par amour de Dieu, par amour de Ses commandements, condamne la mort involontaire qui est entrée dans le monde par le péché. Tous les Saints de Dieu se sont livrés à une telle souffrance. Bien des fois, par la Providence divine, le Seigneur a permis qu’ils eussent à goûter même à l’enfer, non pour périr,... Lisez l'article
Je vais te dire une chose ; n’en ris pas1, car je te dis la vérité, et ne mets pas en doute mes paroles, car ceux qui me les ont transmises sont véridiques. Quand bien même tu te suspendrais [devant Dieu] par les paupières de tes yeux, tant que tu n’auras pas obtenu les larmes, ne crois pas que tu sois parvenu à quelque chose en menant ton genre de vie. En effet, tant que tu n’y es pas arrivé, ton activité intérieure est au service du monde, c’est-à-dire que tu mènes la même vie que les séculiers, et tu travailles à l’œuvre de Dieu avec l’homme extérieur. Mais l’homme intérieur reste stérile, car son fruit ne se forme qu’avec les larmes.
Quand tu auras atteint la région des larmes, sache que ta pensée est sortie de la prison de ce monde, qu’elle a posé le pied sur le chemin du monde nouveau, et qu’elle a commencé à y respirer le parfum de l’air merveilleux. C’est alors qu’elle commence à faire jaillir les larmes. L’enfantement du nouveau-né spirituel2 est proche, et... Lisez l'article
Les grands docteurs de l’Église prenaient soin d’enseigner aux hommes les grandes vérités non seulement avec des paroles mais aussi avec des exemples concrets. Ainsi, afin d’enseigner aux moines que quiconque n’œuvre pas en ce monde selon Dieu ne recevra pas de récompense de Dieu, Abba Isaïe emmena-t-il ses disciples sur une aire où un ouvrier ramassait le blé vanné.
« Donne-moi du blé aussi ! » dis à l’ouvrier Isaïe. « As-tu moissonné aussi, père ? – Non » répondit l’Ancien. – Comment veux-tu alors recevoir du blé si tu n’as pas moissonné ? » Sur ce l’Ancien ajouta : « Celui qui ne moissonne pas ne reçoit donc pas de blé ? – Il n’en... Lisez l'article
Voici un mystère : il y a des âmes qui ont connu le Seigneur, il y en a qui ne L’ont pas connu, mais qui croient ; et il y a enfin des hommes qui, non seulement, n’ont pas connu Dieu, mais qui ne croient même pas en Lui ; et parmi ces derniers, il y a même des gens instruits.
C’est l’orgueil qui empêche d’avoir la foi. L’homme orgueilleux veut tout comprendre par son intelligence et par sa science, mais il ne lui est pas donné de connaître Dieu, parce que le Seigneur ne se révèle qu’aux âmes humbles. Aux âmes humbles le Seigneur montre ses œuvres qui sont incompréhensibles pour notre entendement, mais qui... Lisez l'article
Use des larmes pour faire aboutir toute demande, car ton Maître se réjouit fort de recevoir une prière baignée de larmes. Même si tu verses des flots de larmes dans ta prière, ne te vante pas du tout intérieurement, comme si tu étais supérieur à la multitude. Car ta prière a reçu de l’aide pour que tu puisses de bon cœur confesser tes péchés et t’attirer les faveurs de ton Maître par les larmes. Ne tourne donc pas en passion le remède aux passions, afin de ne pas irriter davantage celui qui donne la grâce.
La prière est un rejeton de la douleur et de l’absence de colère. La prière est un jaillissement de la joie et de l’action de grâces. La prière est un remède à la tristesse et au découragement. Désirant prier comme il faut, ne chagrine aucune âme, sinon tu cours en vain. Ceux qui accumulent en eux chagrins et rancunes et... Lisez l'article
Le saint abbé Antoine, alors qu’il résidait au désert, tomba dans l’acédie et dans une grande obscurité de pensées ; il dit à Dieu : ‘Seigneur, je veux être sauvé, mais mes pensées ne me le permettent pas ; que ferai-je dans mon affliction ? Comment serai-je sauvé ?’ Un peu plus tard, il se leva... Lisez l'article
Cette histoire n’existe que dans l’édition anglaise de « l’Ancien Joseph l’Hésychaste ». Une seule fois dans sa vie, l’Ancien Joseph1 ne se réveilla pas pour ses vigiles.
Un jour Papa Ananias lui dit : « Geronda, y-a-t-il quelqu’un d’autre sur toute la Sainte Montagne, qui pratique l’hésychasme attentivement et sérieusement, en praxis (action) et en theoria (contemplation) ? J’en doute. Vous êtes le seul. » Saint Joseph l’Hésychaste fut séduit sur le moment par ce compliment, et son visage... Lisez l'article
C’est du Seigneur que mon âme a appris l’humilité. D’une manière dépassant toute intelligence, le Seigneur m’est apparu et a comblé mon âme de son amour ; mais, ensuite, Il disparut ; et, maintenant, mon âme aspire à Lui jour et nuit. Bon et miséricordieux Pasteur, Il m’a cherché, moi sa brebis déjà blessée par les loups, et Il les a dispersés.
Mon âme connaît la miséricorde du Seigneur pour l’homme pécheur, et j’écris la vérité devant la Face de Dieu : nous tous, pécheurs, nous serons sauvés, et pas une seule âme ne se perdra, pourvu qu’elle se repente. Mais nulle parole ne saurait décrire combien le Seigneur est bon. Tourne ton âme vers le Seigneur et dis :... Lisez l'article
Ô hommes, créatures de Dieu, connaissez le Créateur ! Il nous aime. Connaissez l’amour du Christ, et vivez dans la paix, et ainsi vous réjouirez le Seigneur. Avec clémence, Il attend que tous les hommes viennent à Lui.
Approchez-vous de Dieu, peuples de la terre, adressez-Lui vos prières. Alors les prières de toute la terre s’élèveront au Ciel comme un majestueux et paisible nuage éclairé par le soleil ; tous les Cieux seront dans la joie, et ils entonneront une hymne exaltant le Seigneur pour les souffrances par lesquelles Il nous a sauvés. Sachez-le, peuples : nous... Lisez l'article
Il arriva un jour qu’un frère de la communauté de l’Abbé Élie, ayant commis une faute, fut chassé. Il s’en alla trouver l’Abbé Antoine à sa montagne. Lorsqu’il eut passé un certain temps auprès de lui, Antoine le renvoya à sa communauté. Mais celle-ci lui refusait l’entrée, et le pauvre moine dut revenir auprès d’Antoine. Le vieillard envoya alors quelqu’un à la communauté, lui dire : « un navire a fait naufrage en mer et perdu toute sa cargaison : il n’a pu être amené à terre qu’à grand-peine. Voulez-vous donc, en rejetant ce navire en mer, occasionner sa perte ? » La communauté, comprenant par là qu’Antoine jugeait le coupable digne du pardon, le reçut aussitôt. * * *
L’Abbé Isaac, étant venu de son désert de la Thébaïde à la communauté des frères, en vit un qui se rendait coupable de quelque négligence, et, irrité, il le fit chasser du monastère. Mais lorsqu’il s’en retourna à son désert, il trouva à la porte de sa cellule l’Ange du Seigneur, qui lui dit : «... Lisez l'article
On disait d’abba Moïse à Scété que lorsqu’il se disposait à aller à Pétra, il fut fatigué en cours de route et se dit à lui-même : « Comment pourrai-je recueillir mon eau ici ? » Et une voix vint lui dire : « Va, et ne te soucie de rien. » Il alla donc. Et quelques Pères vinrent le voir et il n’avait... Lisez l'article
Le Sauveur du monde a résumé tous ses commandements particuliers en deux commandements principaux, généraux : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le grand et premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matth. 22, 36-40)
Bien que le commandement d’aimer Dieu soit aussi supérieur au commandement d’aimer l’image de Dieu – l’homme – que Dieu est supérieur à son image, le commandement d’aimer notre prochain sert cependant d’assise au commandement d’aimer Dieu. Si l’on n’a pas posé de fondations c’est en vain que l’on travaille à... Lisez l'article
Ainsi parlait le bienheureux abba Zosimas, qui est maintenant parmi les saints, comme si un autre Père le lui avait raconté : « Me trouvant à Alexandrie, j’entrais un jour dans un sanctuaire de martyr pour y prier.
Je vois une pieuse femme, portant un habit de veuve, qui avait avec elle des petites filles et des serviteurs, et qui pleurait de toutes ses forces en s’adressant au saint martyr, en empoignant la rambarde de son tombeau et en criant : “Tu m’as abandonné, Seigneur ! Toi qui es bon, aie pitié de moi !” Elle fit si bien avec ses cris et ses flots de larmes, que je renonçais... Lisez l'article
Plusieurs moines qu’on appelle « priants » vont à l’Enaton, chez abba Lucius. L’ancien leur demande : « Quel est le travail de vos mains ? » Ils disent : « Nous ne travaillons pas de nos mains, mais comme l’Apôtre le commande, nous prions sans arrêt ». Abba Lucius leur demande : « Est-ce que vous ne mangez pas ? » Ils répondent : « Si ». Alors il leur dit : « Quand vous mangez, qui donc prie à votre place ? » Il leur dit : « Quand vous dormez, qui donc prie à votre place ? » Mais ils ne trouvent rien à répondre.
Alors abba Lucius dit aux moines : « Excusez-moi, mais vous ne faites pas ce que vous dites. Moi, je vais vous montrer que je prie sans arrêt quand je travaille de mes mains. Je m’assois avec Dieu. Je mouille les joncs et je les tisse en cordes. Je dis en même temps : “Dieu, aie pitié de moi dans ta grande miséricorde. Dans ton immense bonté, efface mon... Lisez l'article
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