Ajouté le: 2 Décembre 2020 L'heure: 15:14

La Voix qui crie dans le désert

Jean-Baptiste prêche la repentance

(Mt 3, 1-10; Mc 1, 1-6; Lc 3, 1-6; Jn 1, 19-25)

L’Évangile est « l’Évangile du Christ », livre de la révélation que Dieu nous fait de la venue de Son Fils dans le monde et de Son œuvre salvatrice. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il commence avec l’incarnation elle-même, c’est-à-dire à l’Annonciation, et s’achève avec le retour du Christ sur le trône divin, à l’Ascension. Or, ce n’est pas tout à fait ça : au moins deux des Évangiles commencent avec le Précurseur du Messie, Jean : Saint Marc1, qui commence par la prophétie d’Isaïe sur Saint Jean Baptiste, et Saint Luc, qui part du prêtre Zacharie, le père de Jean Baptiste. Quant à Saint Jean, s’il commence avec le Verbe dans son célèbre Prologue, il parle de Jean Baptiste dès le verset 6. Voilà qui est étonnant et significatif. 

C’est d’autant plus vrai que les quatre évangélistes rappellent la prophétie d’Isaïe, concernant Jean Baptiste, dès leurs premiers versets. Cela signifie que, dans un certain sens, l’Évangile commence en fait au 8è siècle avant Jésus Christ, lorsque le prophète Isaïe annoncera explicitement la venue du Messie et donnera les critères de reconnaissance de l’Emmanuel2, le Sauveur d’Israël, de l’Homme et du monde. Et Isaïe avait aussi prophétisé que le Messie serait annoncé par un Messager, un précurseur qui préparerait Ses voies (Is 40/3-4). Le Saint-Esprit voulait montrer à Israël que c’était le début de l’accomplissement de la prophétie : si le Précurseur commençait sa fonction sacrée, cela signifiait que le Messie était proche. Nous pouvons admirer ici la pédagogie du Père céleste. Dès la création du monde, Il a voulu que Son Fils S’incarne, pour que la créature puisse entrer en communion avec Lui, son Créateur. Le commandement de Dieu à Adam et Ève dans le jardin d’Eden avait pour but l’accomplissement de ce dessein. Mais Dieu savait que cette pensée divine était difficile à recevoir pour l’Homme, et à accepter pour le monde angélique. Alors, Il va longuement préparer les hommes, en l’occurrence Israël, qui était le seul peuple à avoir écouté Dieu. Le Saint-Esprit en donnera la prescience à Abraham en lui parlant du destin éternel de « sa postérité » (Ge 13/15-16) environ 2000 ans avant J-C. Puis, Il le révèlera ouvertement par la bouche du prophète Isaïe à la fin du 8è siècle avant J-C3, en révélant aussi que l’Emmanuel serait annoncé par un messager, un précurseur. Il faut préciser qu’il y a une petite erreur chez Saint Marc, car le premier verset (« Voici que j’envoie Mon messager devant Ta face… ») n’est pas d’Isaïe, mais du prophète Malachie (Ml 3/1)4, comme le fait remarquer judicieusement Saint Jérôme.5

C’est exactement ce qui arrive « en l’an 15 du règne de Tibère César ». Saint Luc nous donne un luxe de précisions historiques (ce qui est rare dans l’Évangile, où la chronologie est souvent énigmatique), parce qu’il s’agit de l’Incarnation du Verbe, le Fils de Dieu. L’Intemporel, le Pré-éternel entre dans le tissu de l’histoire humaine. L’Illimité Se limite librement. La précision historique est d’autant plus intéressante qu’elle mentionne tous les protagonistes et responsables de la Passion et de la mort du Christ : Pilate, le gouverneur romain de la Judée, représentant de l’empereur, qui fera torturer, puis tuer le Christ dans des souffrances atroces (la croix), Hérode Antipas, le Tétrarque de Galilée, qui se moquera de Jésus lors de Son procès, et le grand-prêtre Caïphe6,président du Sanhédrin, qui condamnera Jésus à mort. C’est un avertissement que le Saint-Esprit donne à tous les hommes jusqu’au retour du Christ en gloire : vous ne pourrez rien contester (car les références historiques sont objectives), vous n’aurez aucune excuse de ne pas croire, ou de ne pas vous repentir.

L’Empire romain vient d’être fondé par Auguste (-27 à +14) et c’est le cadre historique, géographique et culturel que le Père céleste a choisi pour l’incarnation de Son Fils, en raison de son caractère symbolique (réunissant l’Orient et l’Occident, les trois continents [Asie, Afrique, Europe] et les trois races bibliques [Sem, Cham, Japhet] avec un seul roi à sa tête [l’empereur de Rome], qui sera divinisé après sa mort) préfigurant le retour de l’humanité à son unité dans le Royaume de Dieu, sous le règne éternel du Christ-Roi, Dieu parfait et Homme parfait. Tibère (14-37), le successeur d’Auguste, fut haï du peuple romain7 : c’est en son nom que Jésus sera mis à mort.

Qui est Jean, ce précurseur du Messie, annoncé depuis huit siècles ? Toute la vie de Jean le Précurseur « fils de Zacharie » est liée à celle du Christ et miraculeuse. Conçu miraculeusement par des parents âgés et stériles, les justes Zacharie et Élisabeth, « l’Esprit-Saint était sur lui dès le sein de sa mère » (Lc1/15) comme l’avait prédit Isaïe (Is 49/1,5). Marie la Mère de Dieu était proche parente d’Élisabeth et elle lui rendra visite en Judée (probablement à Hébron), aussitôt après l’Annonciation. Dès qu’elle salua sa cousine, Jean-Baptiste tressaillit de joie dans le sein d’Élisabeth, en présence de Jésus qui était un embryon d’environ 15 jours dans le sein de Marie. Jean-Baptiste était donc cousin de Jésus et aussi Son précurseur par la naissance puisqu’il avait été conçu et était né six mois avant Jésus. Pour ce qui concerne son enfance, nous renvoyons le lecteur aux trois articles publiés sur la Conception et la Nativité de Jean-Baptiste ainsi que sur la Visitation8.

Nous ne savons rien de Jean entre sa naissance et son apparition dans le désert. À lire Saint Matthieu et Saint Marc, on le voit « surgir » dans le désert subitement, selon un mode qui convient à un prophète, conduit par Celui qui « souffle où Il veut », le Saint-Esprit souverainement libre.

Saint Luc nous donne des précisions intéressantes. Jean s’est d’abord rendu au désert, conduit par l’Esprit, et là, « il y eut une parole de Dieu sur lui », (Lc 3/2) ce qui signifie que Dieu lui a donné l’ordre de prêcher et les paroles qu’il fallait dire. Saint Ambroise de Milan9 dit que le « Verbe de Dieu se reposa sur Jean, au désert ».

Où cela se passe-t-il ?Dans le désert de Judée (Mt 3/1), qui se trouve à l’Est de Jérusalem et au Nord de la Mer morte. Pourquoi dans le désert ? En raison de son caractère symbolique. Le désert est une terre sans eau, et donc sans vie. C’est le monde sans Dieu, sans l’Esprit-Saint. Saint Hilaire de Poitiers10 dit : « La Judée du désert, désertée par la présence de Dieu…vide de l’habitation du Saint-Esprit ». C’est l’état spirituel d’Adam et Ève après la chute et le jugement divin, l’état de l’Homme déchu, notre état.

Et tout dans l’apparence et le mode de vie de Jean confirme ce symbole. Il est demi-nu et vêtu de peaux de bêtes (de chameau, animal impur selon la Loi de Moïse [Lev 11/4], comme le souligne Saint Hilaire), comme Adam et Ève qui avaient perdu leur vêtement de lumière – la grâce incréée – et à qui le Seigneur « fit des habits de peau » (Ge. 3/21). L’homme déchu est vêtu de peaux de bête parce qu’il a régressé vers la vie animale au lieu de progresser vers la déification. Et il se nourrit d’animaux sauvages (les sauterelles, symbole de calamité en Égypte)11. Son aspect est redoutable : sur les icônes, il est représenté hirsute. Saint Jean-Baptiste est hors société et hors culture. Tout en lui est prophétique : tout est « selon l’Esprit », comme ce fut souvent le cas chez les prophètes de l’Ancien Testament, depuis Élie (9è s. av. J-C) et dont il est le « sceau », l’achèvement. Il a eu ainsi une longue préparation ascétique (l’an 15 de Tibère correspond à l’an 29 apr J-C.)12. On peut supposer que Jean est dans le désert depuis 10 ou 15 ans).

Que fait-il dans ce désert ? Il crie. Au moment où le Saint-Esprit lui dit : « crie », il crie, conformément à la prophétie d’Isaïe (Is 40/6). Et il dit ce que l’Esprit a mis dans sa bouche. Pourquoi faut-il qu’il « crie »? Parce que les oreilles de l’homme déchu sont bouchées : elles n’entendent plus Dieu ; Ève avait fermé son oreille à l’Esprit-Saint et écouté Satan. Lorsque les oreilles retrouvent leur faculté naturelle d’écouter, il n’est plus nécessaire de crier. Il crie parce qu’il est prophète et que les prophètes sont dérangeants. Leur cri est le cri de Dieu qui avertit l’Homme de changer d’esprit et de vie.

Un cri est impératif et fait pour que tout le monde entende : il s’impose à tous. Plus prosaïquement, il crie parce qu’il est dans le désert, par nature inhabité. Mais Jean-Baptiste sera très vite connu, parce qu’il y a des caravanes qui traversent ce désert, qui n’est pas très loin des zones habitées, et parce que son aspect et le contenu de ses paroles bouleversent tout le monde. Les gens vont accourir vers lui, et il deviendra rapidement l’homme le plus célèbre d’Israël, et le plus respecté (avant que Jésus ne prenne cette place, qu’il Lui avait préparée13).

Que crie-t-il ?« Repentez-vous ». C’est le cri de Dieu depuis la chute d’Adam et Ève, car ils ne se sont pas repentis (Ge 3/9-19) : s’ils l’avaient fait, Dieu leur aurait pardonné et nous n’aurions pas connu la mort. Le repentir est la seule chose que Dieu ne puisse pas faire pour nous. Et sans repentir, le pardon de Dieu, qui nous est toujours offert, ne peut pas entrer en nous. Se repentir, c’est changer de pente : au lieu de descendre vers l’abîme, il nous fait remonter vers le Ciel. C’est changer d’esprit et de vie. « Repentez-vous, car le Royaume céleste est proche » (Mt 3/2). Il est proche parce que le Christ a commencé Sa mission. Dans peu de temps, Il sera baptisé par Jean et manifesté comme Messie-Christ. Conformément à la prophétie d’Isaïe, Jean appelle les « Juifs de Judée » à « préparer le chemin du Seigneur, aplanir ses sentiers, combler les ravins, abaisser les collines, redresser les chemins tortueux, niveler les chemins raboteux… » (Is 40/3,5). Tout cela a un sens spirituel. Cela signifie : changez de vie, comportez-vous comme Dieu. Toutes ces images symboliques s’appliquent à notre cœur. Les collines symbolisent l’orgueil et les ravins le désespoir, les chemins tortueux symbolisent le mensonge, la dissimulation, la malhonnêteté ; les chemins raboteux sont ceux remplis de pierres d’achoppements, nos vices. Dieu ne force jamais le passage : si le chemin qui conduit à notre cœur n’est pas droit et propre, Il ne pourra pas entrer. Si nous n’avons pas coopéré avec le Saint-Esprit pour purifier notre cœur, le Père et le Fils ne pourront pas l’habiter (cf. Jn 14/23)

Jean ne se contente pas de parler, de crier, de hurler, il accomplit aussi un rite nouveau : il baptise les gens dans le Jourdain, ce même Jourdain qui verra dans peu de temps « le Feu de la divinité descendre dans son lit »14 lors du baptême du Christ. C’était « un baptême de repentir pour la rémission des péchés » (Mc 1/4, Lc 2/3). Il s’agissait d’un baptême préfigurant le baptême chrétien et uniquement symbolique, qui n’effaçait pas les péchés et ne sauvait pas de la mort. Mais il aidait les enfants d’Israël à avoir conscience de la nécessité de se « laver » intérieurement, de purifier son cœur pour recevoir le pardon de Dieu. D’ailleurs Saint Matthieu et Saint Marc précisent qu’ « ils étaient baptisés dans le fleuve Jourdain en confessant leurs péchés » (Mt 3/6, Mc 1/5). Les biblistes et les historiens semblent d’accord pour dire qu’il ne s’agissait pas d’une immersion complète : l’homme15, en caleçon ou en pagne, descendait avec Jean dans l’eau, à un endroit peu profond, et Jean prenait de l’eau avec une calebasse et la versait sur la tête. Ce baptême n’était pas réitéré : il n’avait lieu qu’une fois.

Où cela se passait-il ?Saint Jean l’Évangéliste nous le dit : « à Béthanie, au-delà du Jourdain » (Jn 1/28). C’est un lieu-dit qui se trouve à peu près à la latitude de Jéricho, à environ 10 km au Nord de la Mer Morte16, et où il y a un gué.

Comme tout prophète, Jean parlait le langage de la vérité, sans précautions de style ni mondanités, et il ne ménageait pas son auditoire. De nombreux Pharisiens et sadducéens venaient l’écouter et se faire baptiser. Les Pharisiens étaient une secte juive rigoriste et formaliste, qui avait à cette époque un poids énorme au Sanhédrin et dans la société juive : ils seront les pires ennemis du Christ. Les Sadducéens représentaient les prêtres, et surtout la caste des grands-prêtres. Jean n’était pas dupe, et, en tant que prophète, il lisait dans les cœurs : il les prenait violemment à partie comme le rapportent Saint Matthieu et Saint Luc, en leur reprochant leur hypocrisie : « engeance de vipères »,  c’est-à-dire fils de Satan, ne faites pas semblant d’être pieux et de vous convertir, mais changez de comportement, « portez des fruits dignes du repentir », prouvez votre repentir par des actes. Saint Jean Chrysostome17 a des paroles dures pour eux : « Ne couvrez pas vos vices sous le vain prétexte que vous êtes les enfants d’Abraham » : car, comme le disent Saint Matthieu et Saint Luc, « Dieu peut, des pierres que voici, susciter des enfants à Abraham ». Saint Ambroise y verra la conversion des Gentils, qui deviendront les « pierres vivantes de l’Église ». Saint Hilaire ajoute que ce n’est pas la descendance charnelle qui compte, mais la descendance spirituelle (« l’héritage de la foi »). Et le Précurseur leur promet l’enfer s’ils ne portent pas de bons fruits : « déjà la cognée se trouve à la racine des arbres » : la cognée18 est la parole du Christ, qui juge l’Homme : elle est là, car le Christ vient, et Il regardera le cœur des hommes, les racines, et non les apparences extérieures, les branches et les feuilles. Il est intéressant de noter que le Seigneur reprendra parfois les mêmes mots ou formules que Jean : cela atteste qu’ils venaient du Saint-Esprit.

Comme tout le monde considérait que Jean était un prophète, on venait aussi lui demander des conseils. Il incitait les gens à être charitables et bienveillants. Mais il y en a deux qui méritent d’être cités, tant ils sont remarquables, même pour nous, à notre époque. Des Publicains19 demandent ce qu’ils doivent faire : remarquons d’abord qu’il ne les rejette pas, comme le faisaient les juifs pieux et rigoristes, et il ne s’insurge pas contre leur « métier ». Sa réponse est magnifique : « N’exigez rien au-delà de ce qui vous est ordonné » : cela signifiait : ne soyez pas voleurs, soyez honnêtes. Même remarque pour les soldats (probablement des païens des troupes auxiliaires, devenus prosélytes) : « Ne molestez personne, n’extorquez rien et contentez-vous de votre solde ». C’est admirable de sagesse ! Si tous les soldats et policiers de tous les pays se comportaient ainsi, à notre époque, le monde entier irait mieux…

Enfin, il faut mentionner que Saint Jean Baptiste avait des disciples, qui vivaient en communauté avec lui ou non loin, soit de façon permanente, soit par périodes. C’est très important, car c’est parmi ces disciples de Jean que le Christ appellera Ses six premiers apôtres (André, Pierre, Philippe et Nathanaël (qui est Barthélémy) ainsi que Jacques et Jean, selon la tradition). C’est lui, qui leur montrera Jésus et leur dira : « Voici l’Agneau de Dieu… » (Jn 1/29, 36), suivez-Le. En cela aussi, il préparera les voies du Maître. Cela nous apprend que des gens venaient le voir de tout Israël (et pas seulement de Judée et de Jérusalem, comme le disent Saint Matthieu et Saint Marc).

Saint Jean le Précurseur a bien accompli sa mission. Nous verrons ultérieurement comment il a annoncé le Messie, ce qui correspondait à son nom20.

Qu’Il intercède pour nous, à la gauche21 du trône du Christ

P. Noël TANAZACQ, Paris

Notes :


1. qui est l’Évangile annoncé par Pierre à Rome, sténographié et publié par Marc.
2. Il y a au moins 11 passages où Isaïe parle du Messie, qu’Il nomme « Emmanuel » (Dieu avec nous). Isaïe a prophétisé à la fin du 8è s. av J-C, dans le royaume de Juda, sous les rois Ozias, Achaz et Ezechias.
3. Is 7/10-14 et 9/1-2 et 5.
4. Malachie prophétisait à l’époque de Néhémie, à la fin du 5è s. av J-C, sous la domination des Perses. Il est contemporain de celui que les biblistes scientifiques appellent « Isaïe II », auquel ils attribuent le chapitre 40, c’est-à-dire ce que Saint Marc dit à la suite du verset de Malachie.
5. Homélie sur le commencement de Saint Marc. Jérôme était un grand connaisseur de la Bible.
6. Tous ces grands personnages historiques sont nommés dans l’ordre officiel : l’empereur, son représentant local, le roitelet juif local, et enfin le chef religieux juif. Ils sont aussi dans un ordre de culpabilité croissant, le plus coupable étant le grand-prêtre juif, qui aurait dû être le 1er à venir adorer Jésus.
7. Grand général et habile politique, il était aussi secret et introverti. Il fut probablement un psychopathe meurtrier et dépravé. Il détestait les Juifs.
8La Conception de Saint Jean-Baptiste : Apostolia n° 90 de 9 /2015. La Visitation : n° 100-101 de 7-8 /2016. La Nativité de Saint Jean-Baptiste : n° 135 de 6/2019..
9Traité sur l’Évangile de Saint Luc, I, p. 102, Sources chrétiennes n°45 bis.
10Sur Matthieu, I, p. 103, Sources chrétiennes n° 254.
11. Les sauterelles, 9e plaie d’Égypte (Ex 10/12-20) sont un symbole de malédiction et de châtiment.
12. Cela correspond au début de la vie publique du Christ, qui avait « environ 30 ans » (Lc 3/23).
13. Cf. ce que Jean avait répondu à certains de ses disciples, qui s’inquiétaient de voir les disciples de Jésus baptiser aussi : « Il faut qu’Il croisse et que je diminue » (Jn 3/30).
14. Prière de bénédiction des eaux de la Théophanie, de Saint Sophrone de Jérusalem.
15. Il ne semble pas qu’il y eût des femmes : aucune source n’en parle.
16. Ce Béthanie n’a aucun rapport avec le village de Lazare, Marthe et Marie, proche de Jérusalem.
17Commentaire sur l’Évangile selon Saint Matthieu, homélie 11, p. 81, Éd. Artège.
18. Une cognée est une grande et lourde hache. Cela rejoint « l’épée à deux tranchants » qu’est le Christ.
19. Les publicains étaient des juifs qui collaboraient avec les autorités romaines, qui leurs affermaient les taxes et impôts indirects. Souvent malhonnêtes, riches et menant une vie fastueuse, ils étaient considérés comme « impurs » selon la Loi, parce que touchant l’argent idolâtrique, la monnaie romaine à l’effigie des empereurs païens divinisés.
20. Jean se dit en hébreu : Yôhânân, ce qui signifie « Le Seigneur fait grâce ».
21. Sur les « déisis » représentant le Christ en gloire dans les absides des églises byzantines et romanes, Marie est à la droite du Christ et Jean Baptiste à la gauche, les deux intercédant [du grec deêsis : demande, prière] pour l’Église et le monde entier.

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