Ajouté le: 1 Mars 2023 L'heure: 15:14

Apprendre par cœur l'Evangile (44)

Marc 2, 23-28 – L’enseignement Sur le Shabbat – Proverbe

Il y a cinq controverses dans cette première  étape de Marc1, et nous voici à la quatrième : elle concerne le Shabbat.

Le respect du Shabbat2 ou repos, prescrit dans les Dix Commandements donnés par Dieu à Moïse, est pour les juifs primordial et sacré. Voici le texte :

          23 -    Et il lui est advenu                     Et ses appreneurs
                    le shabbat                                  faisant-route
                    de passer-à-travers                     ont commencé
                    les champs-de-blé                      à cueillir les épis
 
          24 -                        et les pharisiens
                                        lui disaient
 
                    Vois  pourquoi
                    font-ils le shabbat                      ce qui n’est pas permis
 
*****
 
          25 -                        Et il leur dit
 
                    N’avez-vous pas lu                              ce qu’a fait David
 
                    quand il était-dans-le besoin      et quand il avait-faim
 
                    lui                                                et ceux (qui étaient) avec lui
 
          26 -    comment il est entré                   aux jours d’Ev’yâtâr
                    dans la maison de Dieu              le Grand-Prêtre
 
                    et a mangé                                 qu’il n’est pas permis
                    les pains de l’offrande                de manger sinon aux prêtres
 
                    et il en a donné aussi                  à ceux qui étaient avec lui
*******
 
          25 -                        Et il leur dit
 
                    N’avez-vous pas lu                    ce qu’a fait David
 
                    quand il-était-dans le besoin      et quand il avait faim
 
                    lui                                               et ceux qui étaient avec lui
 
          26 -    comment il est entré                   aux (jours) d’Ev‘yâtâr
                    dans la maison de Dieu              le Grand-Prêtre
                    et a mangé                                 qu’il n’est pas permis
                    de l’offrande                               de manger   sinon aux prêtres
 
                    et il en a donné aussi                  à ceux qui étaient avec lui

Et il lui est advenu, le shabbat, de passer à travers les champs de blé, et ses appreneurs faisant route, ont commencé à cueillir les épis …

Le sens littéral est facile à se représenter. Un commentaire nous apprend que les jours de Shabbat – temps d’arrêt, de cessation d’activité – on jeûnait jusqu’après le temps de prière en commun à la Synagogue ; donc ils avaient faim, et Saint Matthieu dans son récit le précise3.

Cet épisode prend place avant la Pentecôte. De Pâques à Pentecôte4, c’était le temps des moissons en Palestine, temps de joie. Les épis sont mûrs, et il est savoureux de manger quelques grains crus, en passant dans les champs. Est-il permis de glaner comme cela au hasard de la promenade ? Oui, Deutéronome 23, 26 le précise : Si tu entres dans les moissons de ton prochain, tu pourras arracher des épis à la main. Un grappillage sans utilisation de la faucille, est autorisé.

Si l’on veut chercher plus loin, on remarquera la présence des mots : advenir et commencer qui annoncent un événement de l’ordre de la re-création, de la nouveauté, et aussi la présence de faire route. ‘La’ route, est celle qui mène vers le Trône de Dieu et le Royaume. N’oublions pas qu’ils sont en compagnie de l’Époux, eux les fils de la chambre nuptiale5, et ils sont donc en route vers la nouveauté du Royaume.

C’est le Shabbat, le jour du repos consacré, et ils prennent un repas improvisé fait de grains destinés à devenir du pain.

Saint Paul nous donne une clé en Hébreux  3, 11, citant le Psaume 95 (94), 11 :

De ceux qui se sont révoltés à Massa et Mériba6, Dieu a dit : Jamais ils n’entreront dans mon repos !

 … Quel est ce lieu dans lequel ils ne sont pas entrés ? C’est la Terre Promise. Toute la première génération de ceux qui sont sortis d’Égypte est morte au désert pendant les quarante ans d’errance, c’est seulement la génération suivante qui est entrée en Terre Promise, cette terre d’abondance, terre fertile où coulent le lait et le miel, que Saint Paul donne ici comme l’équivalent du repos de Dieu et du repos en Dieu – dont sont bannis les révoltés.

En opposition avec l’épisode d’incrédulité et de punition de l’Ancien Testament, nous sommes donc aujourd’hui avec l’Époux et les fils de la chambre nuptiale – les ‘enfants de Dieu’ – dans la Terre Promise, la Terre nouvelle, lors du Temps nouveau, là où Dieu ayant cessé de créer se repose, et aussi consacre et bénit7, là où il n’y a qu’à tendre la main pour être nourri des fruits de la création, nourriture offerte gratuitement à la table du Seigneur.

Et les pharisiens lui disaient : Vois pourquoi font-ils le Shabbat ce qui n’est pas permis …

Eux n’accueillent pas l’Époux. Ils font plutôt partie du clan des révoltés, et voient avec le même prisme déformant qui fut celui d’Ève, en son temps8. (N’oublions pas que nous, sommes aussi et Ève et les pharisiens …) Ils arguent que moissonner ou cueillir est un travail, donc interdit ce jour-là.

En fait, les appreneurs grappillent parce qu’ils ont faim.

Et il leur dit : N’avez-vous pas lu ce qu’a fait David quand il était dans le besoin et quand il avait faim, lui et ceux qui étaient avec lui. Comment il est entré dans la maison de Dieu, aux jours d’Ev‘yâtâr, le Grand-Prêtre, et a mangé les pains de l’offrande qu’il n’est pas permis de manger, sinon aux prêtres, et il en a donné aussi à ceux qui étaient avec lui.

À priori, l’histoire nous paraît compliquée, et on se demande pourquoi elle est placée ici, mais formons l’hypothèse d’un parallèle possible entre Jésus dont nous savons qu’il est le Fils Bien-Aimé9, et David, dont le nom signifie ‘le chéri de Dieu’.

Le verset réfère au Premier Livre de Samuel (1 S 21, 1-7)10 Dans ce livre, il est dit à maintes reprises que tout le monde aime David.

La mise en parallèle donne ceci :

 - Jésus le Bien-Aimé se trouve dans le jardin de la nature cultivée, image du Cosmos et de son ordonnancement – Maison de Dieu. En ce lieu, Jésus (?) et ses compagnons ayant faim, se nourrissent des épis – précurseurs de pain – que Dieu, le Maître de la nature et du cosmos fournit à foison : c’est le temps de la moisson, les blés sont mûrs, et la terre ici, est très fertile.11

 - David le chéri, traqué par le méchant, arrive à la Maison de Dieu (Tente de la Rencontre) affamé, et demande au Père de l’Abondance12 – l’allusion est claire quand on a la traduction – du pain pour lui et ses compagnons.

Si nous avançons un peu, nous trouvons une deuxième mise en parallèle :

On propose à David des ‘pains de propositions’ interdits aux non-prêtres. David n’est pas prêtre, or il les mange et les distribue : Il en a donné aussi à ceux qui étaient avec lui. Il transgresse, personne ne lui en veut, et même il est cité en exemple. Comment se fait-il ?

Par contre, en Genèse 3, 6 il est dit d’Ève que prenant le fruit (de l’arbre), elle mangea, et elle en a donné aussi à son mari, et ils mangèrent … et nous savons les conséquences catastrophiques de cette première consommation de nourriture interdite. Quid ?

Qu’est-ce qui fait la différence entre les deux transgressions pour que le traitement soit si différent ? Et quel lien avec l’attitude outrée des pharisiens ?

Les pharisiens sont dans l’observance des interdits ; ils sont les supporters de règles compliquées et tatillonnes.13 Le Christ rétorque : il y a déjà eu une transgression pour laquelle le héros n’a pas été blâmé, et c’est à mettre en relation avec la transgression d’Adam et Ève.

Qu’est-ce que ce fruit de l’arbre de vie dont Ève a mangé ?

On pense à ce très beau texte de Saint Éphrem le Syrien qui est chanté à l’Ascension dans le rite occidental :     « Du ciel il est descendu comme la lumière,

« De Marie il est né comme un germe divin,

« De la Croix il est tombé comme un fruit,

« Au Ciel il est monté comme les prémices. »

Le fruit de l’arbre de vie est sacré, c’est le Christ, homme et Dieu, qui se donne en nourriture ; on ne le prend pas, on le reçoit du Père de l’Abondance, qui l’accorde à ceux qui sont purs, qui sont enfants de Dieu – et non du Diable14 – et qui ont faim de Dieu.

Alors que notre mère Ève, asservie à l’illusion, s’est emparée du fruit et l’a consommé, non par besoin mais par convoitise, et ainsi advint l’homme déchu dans un monde déchu. Au contraire le Père de l’Abondance donne aux fils de la chambre nuptiale le Pain de Dieu dont ils ont faim, qui communique la Vie et renouvelle le monde.

Tel est le projet divin, et David ici en est acteur.

Et il leur dit : le Shabbat est advenu à cause de l’homme, et non l’homme à cause du Shabbat …

Qu’est-ce que ce Shabbat ? Fait pour l’homme, il apporte équilibre à l’activité humaine : 

- Six jours pour servir l’économie, la science, la conquête de l’homme, pour assouvir sa faim de dominer le créé selon le commandement du Seigneur : Remplissez la

terre et soumettez-la. Commandez à ... tous les êtres vivants. (Genèse 1, 27) ;

 - Et un jour pour cesser, cesser cette conquête et se souvenir de Dieu, pour rendre à Dieu gloire et honneur pour son Nom. (Psaume 95, 8 – Père Placide Deseille), et ainsi assouvir le besoin du lien avec l’incréé. Ce jour est un jour de joie.

Ainsi le Sabbat est au service de l’homme, de ses aspirations spirituelles. Ainsi, selon le commandement du Seigneur, le Sabbat est sanctifié, et Dieu honoré, aimé, recherché.

Quand les pharisiens comptabilisent les interdits liés au Shabbat, et s’en rendent esclaves, ils manquent la cible. Car le Shabbat est là pour se souvenir : 1. que Dieu a créé, et lui seul, et 2. que Dieu a délivré de l’esclavage de l’Égypte15  … Pas pour recréer un cadre de servitude ...

De plus, ils risquent de s’entendre dire par Dieu : Vos néoménies (fêtes de nouvelle lune), sabbats et convocations d’assemblée, je n’en puis plus  (…) Je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. (Isaïe 1, versets 13 et 15. Traduction TOB 2011) … Toujours la même injonction de Dieu : Isaïe 1, 16. Cessez de faire le mal, 17. Apprenez à faire le bien … secourez la veuve et l’orphelin. Ce n’est pas par un rituel rigide, mais plutôt par le ‘sacrement du frère’ que nous plaisons à Dieu, et éveillons sa miséricorde à notre égard.

… Ainsi le Fils de l’Homme est Seigneur du Shabbat aussi.

Fils de l’Hommeest un titre donné par Dieu, en Daniel 7,  13, à celui qui a combattu et est sorti vainqueur de l’affrontement avec le monde déchu et son chef.16 Celui-là est Seigneur du Shabbat, nous dit le Christ.

Xavier Léon-Dufour17 associe avec Jean 5, 16ss : Ayant guéri le paralytique de la piscine de Béthesda, aux juifs qui lui reprochent d’avoir fait cela un jour de Sabbat, Jésus répond : Mon Père jusqu’à présent est à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. (Jean 5, 17)

De quelle œuvre parle-t-il ? De celle qui consiste à mettre l’homme debout, à faire cesser en l’homme l’état de péché, de déchéance. Le Shabbat du Temps Messianique est celui où l’homme, restauré par son Créateur cesse de pécher. Il reçoit alors l’ouverture des yeux et des oreilles, et vient à la rencontre de son Dieu, de celui qui lui offre Connaissance et Pain de Vie.

Le jour de l’Ascension, l’Église chante la victoire du Christ : en ce jour, Il a hissé la nature humaine jusqu’au Trône de Dieu. En Christ, le Shabbat s’accomplit, l’œuvre est achevée : le monde déchu est vaincu, la nature humaine n’est plus strictement asservie au péché. Le chemin du Paradis est rouvert.

À Dieu soit la gloire.

Notes :

1. B.Frinking (dont je m’inspire largement dans cet article) comme d’autres théologiens a discerné des étapes dans l’Évangile de Saint Marc ; ce découpage éclaire la progression du texte : le Christ enseigne, en paroles et en actes, ce que lui dicte le Père, et les disciples auxquels nous pouvons nous identifier, progressent dans la voie spirituelle depuis le bord de la mer jusqu’à l’arbre de la Croix et à la Résurrection. Leur progression sera scellée par la venue de l’Esprit-Saint, envoyé par le Christ d’auprès du Père à la Pentecôte.
La 1re étape va de Mc 1, 1 à Marc 3, 12. Elle nous présente le Christ-(Dieu) – mais cela n’est pas dit clairement, simplement suggéré – immergé dans le monde déchu, seul Vivant dans ce monde de mort spirituelle, ses premiers enseignements et les guérisons qu’il opère, ainsi que l’appel des premiers disciples, prémices de l’Église. Aujourd’hui, nous sommes à la fin du 2è chapitre ; l’étape approche de la fin. Les attaques de ses adversaires – les gens en place, les bien-pensants de la société – donnent au Christ l’occasion de révéler le dessein du Père, auquel lui, le Fils, est totalement voué :
a. Lors de la guérison du paralytique assortie de la remise de ses péchés, les scribes s’indignent : « Qui peut remettre les péchés, il blasphème ! » Alors Jésus révèle que, en tant qu’il est Dieu, lui ‘le Fils de l’Homme’, il est aussi souverain pour délivrer l’homme déchu ;
b. Puis, mangeant avec les publicains et les pécheurs dans la maison de Levy – ce qui choque les scribes des pharisiens – Jésus affirme qu’il est venu pour les ‘mal-portants’, c’est-à-dire pour tous les pécheurs, y compris ceux qui sont au ban de la société ; lui les accueille.
c. Troisième controverse, nous en avons parlé dans le précédent article : on lui reproche de ne pas jeûner. Alors il se révèle comme l’Époux, comme celui qui vient pour révéler le monde nouveau et le temps nouveau à sa Fiancée-humanité déchue, et pour l’y associer si elle veut bien accepter.
2. ‘Shabbat’, translittération de l’hébreu. En français, on dit plutôt ‘sabbat’. Nous respecterons le choix de l’auteur.
3. Mt 12, 1 – Les disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger.
4. Pentecôte ou ‘Shavouot’, fête du don de la Torah au Sinaï et de l’Alliance-fiançailles ; elle survient cinquante jours après la Pâque, dont elle commémore la sortie d’Égypte et le passage de la mer Rouge – délivrance de l’esclavage.
5. Voir article précédent, in Apostolia N° 134, de mai 2019.
6. Exode 17 et Nombres 20 racontent cet épisode : les Hébreux dans le désert ont soif, et se mettent à insulter Moïse (et Dieu), incapables de donner de l’eau pour eux et leurs troupeaux. On aurait mieux fait de les laisser en Égypte … Moïse implore Dieu, puis sur son ordre frappe le rocher de son bâton, et l’eau jaillit. Moïse nomme ce lieu Massa et Mériba, ce qui signifie ‘querelle’ et ‘mise à l’épreuve’ : ils ont querellé et défié Dieu. Et Dieu leur en tiendra rigueur.
7. Gn 2, 3 –Et Dieu bénit le septième jour et le consacra, parce qu’en ce jour, il s’était reposé de toutes ses œuvres, celles que Dieu avait commencées de faire. (Bible d’Alexandrie LXX). Idem en Exode 20, 8-10, voir plus loin la note 15.
8. Gn 3, 6 – Et la femme vit que l’arbre était bon comme nourriture, plaisant à voir au regard et favorable pour comprendre. (Bible d’Alexandrie LXX). Elle est sous l’influence du Malin, et son œil la trompe.
9Toi, tu es mon Fils le Bien-Aimé, en toi je me plais,(au Baptême, Marc 1, 11) et : Celui-ci est mon Fils le Bien-Aimé, écoutez-le, (à la Transfiguration, Marc 9, 7.)
10. 1 Samuel raconte la fondation de la royauté en Israël, avec les histoires de Saül (1er roi d’Israël) et de David qui lui succéda après maintes péripéties. Le passage qui nous intéresse raconte ceci : Le roi Saül veut la tête de David, qui est donc en fuite, à pied, sans arme et sans bagage, mais il a des partisans. Il entre chez le Grand-Prêtre son ami, (il n’y avait pas encore de Temple à Jérusalem, mais seulement ‘la Tente de la Rencontre’, nomade) et demande du pain. (=>) L’autre ne dispose que des pains consacrés, que seuls les prêtres ont le droit de manger. David pourtant n’hésite pas ; il les partagera avec ses compagnons. Le Grand-Prêtre accepte.
11. Xavier Léon-Dufour, dans son ‘Dictionnaire du Nouveau Testament’ dit que « selon l’auteur latin Pline, le rendement du blé autour de la Méditerranée était exceptionnel : de 100 ou même de 400 pour 1. » Quelle abondance !
12. Père de l’Abondance est la signification du nom ‘Ev‘yâtâr’. C’est à dessein bien sûr, que Jésus dans son récit donne ce nom au Grand-Prêtre, car dans le livre de Samuel celui-ci est nommé Ahimélek (mon frère est roi). Jésus veut nous parler du Père de l’Abondance, du Père céleste et de la profusion de ses dons.
13. Xavier Léon-Dufour, ibidem, article ‘Sabbat’, 1er paragraphe.
14. En Jean 8, 44 le Christ dit aux pharisiens : Votre père c’est le diable
15. Tout ce paragraphe sur le Sabbat, est inspiré de ‘La voix de la Thora, commentaire du Pentateuque’, par Élie Munk, Rabbin. Volume Exode. Commentaire juif pour Exode 20, 8-10 ainsi traduit : 8.Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier. 9.Durant six jours tu travailleras, et tu auras fait tout ton travail ; 10.et le septième jour c’est le Sabbat pour l’Éternel ton Dieu : tu ne feras aucun travail, toi, et ton fils et ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, et l’étranger qui est dans tes murs. 11. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié.
16. Voir Apostolia n°124-125 de Juillet-Août 2018, sur la guérison du Paralysé (Marc 2, 1-12), péricope dans laquelle se trouve la première occurrence de ‘Fils de l’Homme’ dans Saint Marc.
17. Dictionnaire du Nouveau Testament. Article ‘Sabbat’, paragraphe 4.

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