Ajouté le: 3 Janvier 2020 L'heure: 15:14

Apprendre par cœur l'Evangile (46)

Marc 3, 7-12  La foule vient auprès de lui

Dans notre étude suivie de l’Évangile selon Saint Marc, nous arrivons à la fin de la Première Étape, celle que Bernard Frinking a appelée : ‘L’IMMERSION’, c’est-à-dire immersion de l’Homme-Dieu dans notre monde déchu, monde de mort.

Quand il apparaît dans le monde, Jésus se trouve y être le seul Vivant, et son projet est de communiquer sa Vie à l’homme déchu, spirituellement mort.

Pour ce faire, Jésus devra affronter le démon, par sa victoire délivrer l’homme de l’asservissement au Prince des ténèbres, et ainsi rendre à l’homme la liberté de choisir : Veux-tu ou non, renouer le dialogue d’amour avec ton Créateur – qui est bon et non méchant, contrairement à ce dont l’Autre ne cesse de vouloir te persuader ?

Cette délivrance est le premier pas vers l’accomplissement de l’homme.

De même que le sacrement du Baptême commence par les exorcismes qui chassent « celui qui se cache et se tapit dans le cœur » de l’impétrant, le rendant ainsi libre pour choisir de « se joindre au Christ et à l’Église »,

de même le Christ, dans la première étape de l’Évangile de Saint Marc, commence, au cours de plusieurs rencontres avec les démons, par les jeter dehors et les assigner au silence, faisant preuve d’une autorité absolument souveraine. Ainsi, ce sera librement que les hommes adhéreront ou non à l’enseignement et à la personne du Christ.

On trouve donc :

 - la première guérison 1: (Mc 1, 25-26) Sois muselé et sors hors de lui. Et le souffle,  l’impur, le secouant et vociférant d’une grande voix, est sorti hors de lui. Il crie, mais obtempère et n’articule plus rien.

 - Les guérisons et exorcismes près de la porte à Capharnaüm (Mc 1, 33-34 – cf Apostolia n° 100, juillet-août 2016) : Et il a guéri beaucoup de mal-portants de diverses maladies, et beaucoup de démons il a jeté dehors ; et il ne laissait pas parler les démons, parce qu’ils savaient qui il est. Action encore confirmée par le verset 39 : Il est venu clamant (…) dans toute la Galilée, et jetant dehors les démons.

À ce moment-là du récit, Jésus est connu dans les limites de la Galilée. Dans la péricope qui va nous occuper aujourd’hui, péricope de fin d’étape qui se récite une lunaison après ces premiers exorcismes collectifs, sa réputation s’étend à toute la Palestine. On va le voir.2

Le texte – Marc 3, 7-12, en trois ‘bouchées’, se récite sur trois jours :

          7 –     Et Yéshoua‘
                   avec ses appreneurs                  s’est retiré près de la mer
                                      Et l’a suivi
                                      une nombreuse multitude
                                      de la Galilée
                   et de la Judée                             et de Jérusalem
 
          8 -     et de l’Idumée                             et de l’autre rive du Jourdain
                   et des alentours de Tyr               et de Sidon
                                      Une multitude nombreuse
         
                   ayant entendu
                   tout ce qu’il faisait                      est venue auprès de lui
 
*****
          9 -                                 Et il a dit à ses appreneurs
                                               qu’une petite-barque
                                               soit toujours près de lui`
                   à cause de la foule                     pour qu’on ne le serre pas
 
          10 -                                Car il en guérissait
                                                 beaucoup
                   si bien que tombaient sur lui        tous ceux
                   pour le toucher                             qui avaient des tourments
 
*****
          11 -                       Et les souffles impurs
                                      quand ils le percevaient
                   tombaient devant lui                     et criaient en disant
                              Toi
                              tu es le Fils de Dieu
 
          12 -   Et il les rabrouait                           pour qu’ils
                   beaucoup                                      ne le manifestent pas

Approchons-nous du texte.

Versets 7 et 8 –

Et Yéshoua‘ avec ses appreneurs s’est retiré près de la mer …

Après la guérison de l’homme à la main sèche, qui vient d’avoir lieu dans une atmosphère d’hostilité pesante, Jésus se retire …

… et l’a suivi une nombreuse multitude de la Galilée, et de la Judée et de Jérusalem, et de l’Idumée, et de l’autre rive du Jourdain, et des alentours de Tyr et de Sidon …

Succès : Vingt-huit jours auparavant, c’était ‘toute la ville’ de Capharnaüm qui l’entourait, maintenant, c’est toute la Palestine : sept lieux géographiques sont nommés, ce qui signifie que le message du Christ a pénétré partout dans le pays.

La ‘mer de Galilée’, aussi appelée ‘lac de Tibériade’ ou ‘de Génésareth’, est traversée par le Jourdain qui coule du nord au sud. La Galilée est à l’ouest du lac. La Judée et sa capitale Jérusalem, sont situées aussi à l’ouest du Jourdain mais largement au sud. L’autre rive du Jourdain désigne l’est tout le long du fleuve : la Décapole, largement peuplée de païens. À l’est aussi mais très au sud se trouve l’Idumée3. Enfin, Tyr et Sidon, villes païennes au bord de la mer Méditerranée se trouvent au nord-ouest de la Palestine – actuellement au Liban.

… une multitude nombreuse, ayant entendu tout ce qu’il faisait est venue auprès de lui.

C’est redondant : l’auteur insiste bien sur le fait qu’il y a beaucoup de monde.

ayant entendu – maintenant ils veulent voir ce qu’ils ont entendu.

… tout ce qu’il faisait– Que fait-il ? Il recrée l’homme !

Quand Dieu ‘fait’, il crée. En grec, contrairement à l’hébreu et au français, il n’y a pas de verbe spécifique pour ‘créer’ ; il n’y a que le mot ‘faire’ (poiéô)4.

Que l’avons-nous vu ‘faire’ au long de cette Première Étape ?

Il a délié le possédé, et celui-ci retrouve la capacité de se déterminer par lui-même au lieu de n’être qu’un jouet sans conscience manipulé par l’adversaire ; et la révoltée, il l’a délivrée de ce qui obscurcissait son jugement5 ; puis il a guéri l’œil, la démarche et la main, ces facultés physiques qui avaient contribué à la chute au temps du Paradis6.

Il a aussi enseigné le repentir, et fait connaître à ceux qui peuvent entendre que lui, Jésus est accueillant pour tous les pécheurs et souverain pour remettre les péchés7 ; qu’il est l’Époux et qu’il leur faut s’adapter à la nouveauté, au vêtement des noces et au vin nouveau : ils sont ‘fils de la chambre nuptiale’, donc enfants de Dieu, héritiers du Royaume dont il est le Seigneur, et qu’il leur offre sous la forme du Shabbat messianique8, au cours duquel le pain donné par le Père de l’Abondance est partagé entre tous les compagnons. La restauration d’Adam est amorcée. Reste à parcourir le chemin …

Il s’est aussi retiré pour prier, en 1, 35.9

Il a enfin appelé cinq disciples. Tous les cinq, il les a ‘vus’ de son regard divin, les appréciant chacun10. Ils sont les premiers bénéficiaires de toutes ces guérisons, les premiers destinataires du message de nouveauté radicale ; ils sont aussi les témoins de l’hostilité qui se manifeste chez les gens en place, et qu’ils auront à assumer eux aussi.

Versets 9 et 10 –

Et il a dit à ses appreneurs qu’une petite barque soit toujours près de lui, à cause de la foule, pour qu’on ne le serre pas …

Ce n’est pas une barque de pêche, mais ‘une petite barque’, un canot facilement maniable qui doit ‘être à sa disposition’, mettant une distance de sécurité entre lui et la foule, car il doit se protéger du trop d’enthousiasme – ou du trop de détresse – de ces gens qui pourraient aller jusqu’à le presser et l’écraser … (C’est le sens du mot ‘thlibô’ traduit ici par ‘serrer’).

… car il en guérissait beaucoup, si bien que tombaient sur lui pour le toucher tous ceux qui avaient des tourments.

Guérissait’, c’est le verbe ‘thérapeuô’, qui a donné en français ‘thérapeute’

Tourment’ : le mot grec est très fort : le premier sens du mot ‘mastix’ est ‘fouet ‘ou ‘fléau’ : une douleur cinglante. Dans le canon de Saint Nectaire d’Égine, ce grand thaumaturge du XXè siècle, celui qui demande la guérison dit : (ode 3, strophe de la doxologie) « Achevant ma vie, frappé par de douloureux fléaux », et plus loin : (ode 8, 2è strophe) « Délivre-nous du fouet de la douleur. » Il s’agit de douleurs extrêmes … à supporter sans antalgiques !

Versets 11 et 12 –

Et les souffles impurs quand ils le percevaient, tombaient devant lui et criaient en disant toi tu es le Fils de Dieu …

‘Souffles impurs’ ou démons, c’est synonyme. Ce sont des anges déchus, donc des êtres immatériels qui n’ont pas de corps. Ils sont révoltés contre Dieu, et refusent son plan de salut et d’épousailles en faveur de l’homme. Quand ils le peuvent, ils investissent les corps humains, transformant les hommes en ‘possédés’, les privant de leur liberté de choix, les détournant de la volonté de Dieu, cherchant fondamentalement à faire échouer le projet qu’a Dieu d’associer l’homme à sa divinité : « Dieu est devenu homme pour que l’homme devienne dieu » (par la Grâce), ont dit Saint Athanase d’Alexandrie, Saint Irénée de Lyon, et d’autres. Le démon ne supporte pas ce projet et fait tout pour qu’il échoue. Il mène une bataille sans merci, dans laquelle il se permet tous les coups.

… ‘quand ils le percevaient’– C’est le verbe théôréô. Il est employé quand il s’agit de percevoir l’effet de l’action divine.11

… ‘tombaient devant lui’– non pas pour l’adorer, mais parce qu’ils ont perçu qui il est,

… ‘et criaient en disant’ : Toi tu es le Fils de Dieu. Ils voudraient encore garder le contrôle de la situation : s’il doit y avoir Bonne Nouvelle, que ce soit eux qui l’annoncent, et que l’homme ‘leur doive tout’ !12 Mais …

 

… et il les rabrouait beaucoup pour qu’ils ne le manifestent pas.

… le Christ les arrête aussitôt. Et le Christ-Dieu est en capacité de se faire obéir. Il stoppe l’action des démons : ils ne pourront effectivement pas annoncer la ‘Lumière du monde’. Ils ne pourront même pas se le faire connaître entre eux. Jusqu’à la fin, Satan ne saura pas qui est ce ‘petit Rabbi’, et l’enfer l’avalera comme s’il était simplement un homme, … mais en aura les dents cassées :

« Qui m’a planté cet épieu dans le cœur ? demande l’Hadès à ses serviteurs. Une lance de bois m’a transpercé, et me voilà déchiré ; quelle douleur pénètre mes entrailles et mon sein, quelle peine traverse mon esprit ! Je suis contraint de rejeter Adam et ses fils, ceux que j’avais reçus de l’arbre défendu, car un nouvel arbre les conduit pour entrer à nouveau dans le Paradis. » (Triode de Carême, 3è dimanche à Matines, Ikos du Kondakion.)

CONCLUSION

L’homme lui-même en la personne d’Adam et Eve, puérilement et sans en mesurer les conséquences, a dédaigné Dieu et s’est voué librement au démon dans le Paradis. Ce fut la chute (Genèse, chapitre 3). Événement tragique.

À partir de là, l’homme est aliéné, séparé de Dieu ; il ne s’appartient plus, mais devient la chose du démon, et celui-ci le prive de l’intelligence qui discerne.

Vient Abraham, qui aura foi en Dieu et ceci fera de lui un Juste. Son histoire et celle de la descendance qui lui est promise sont le fait de la miséricorde de Dieu qui pose ainsi les bases de l’avènement du Salut pour le genre humain.

Manifesté dans les derniers temps, comme le dit Saint Pierre, (1 Pi 1, 20) le Christ vient dans la chair, homme véritable voilant sous la chair sa divinité, pour combattre et être vainqueur du démon et renverser son règne. Et pour qu’ainsi tout homme soit rendu capable de reprendre le dialogue d’amour avec son Dieu, s’il le décide.

 

La Première Étape de Saint Marc se termine sur cette mise en échec des démons, ici muselés.

Du fait de leur silence, l’homme maintenant dispose d’un espace pour répondre à l’appel de Dieu – ce que vont faire les Douze apôtres, on va le voir dès les versets suivants. La Deuxième Étape commence là-dessus.

Notes :

1. Guérison de l’homme en souffle impur à la synagogue, Marc 1, 21-28.
2. Ici, il serait bon d’évoquer le « calendrier de récitation », car le récit est construit en fonction du temps qui s’écoule. Je ne vais qu’effleurer.
Les juifs, à la Synagogue, et c’est toujours le cas aujourd’hui, pratiquaient une lecture continue des Saintes Écritures, selon un calendrier précis. Ainsi par exemple, le Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome, se lit jour après jour en entier sur un an. Quand c’est fini, on recommence. Comme le soleil sa course …
Postulat de Bernard Frinking : selon ce modèle qui tient du cosmique, l’Évangile de Saint Marc aurait été conçu pour être appris et récité tout au long d’une année entière. De Pâques à Pâques. (Et servir de catéchèse pour les catéchumènes, baptisés justement à Pâques, au terme de leur apprentissage d’un an.)
L’Évangile peut se découper en huit étapes graduées : après trois étapes préparatoires, le disciple, c’est-à- dire tout chrétien, chemine avec le Christ vers la purification, l’illumination et la déification (luttant contre les passions, persévérant dans les épreuves, et s’approchant de la connaissance de Dieu dans la mesure où il adhère à la personne du Christ, son Seigneur.)
La récitation commence le lendemain de Pâques, à la pleine lune de printemps
La Première Étape dure le temps d’arriver à la nouvelle lune – et on récite alors les premiers exorcismes près de la porte à Capharnaüm, Mc 1, 33-34, – puis toute la lunaison suivante, au terme de laquelle on récite notre péricope d’aujourd’hui – ces guérisons et exorcismes collectifs qui attirent la foule de toute la Palestine, Marc 3, 7-12.
Entre ces deux épisodes de nouvelle lune, se situe, à la pleine lune, l’appel du cinquième ‘appreneur’ Léwi-Matthieu, comme un axe à cette symétrie, en Marc 2, 14.
Tout est rigoureusement construit, et Bernard Frinking, architecte, était à l’affût de ces pivots, piliers, axes, qui structurent le récit et contribuent à lui donner du sens.
3. Ou ‘pays d’Edom’, c’est à dire d’Esaü le deuxième fils du patriarche Isaac, frère ennemi du patriarche Jacob-Israël … Se reporter à Genèse 25, 19 à 36, 19 pour l’histoire d’Esaü et de Jacob.
4. Mais quand en grec, il y a association de ‘commencer’ ou ‘commencement’, et de ‘faire’, et que le sujet est Dieu, il faut comprendre que Dieu crée – ainsi que le dit explicitement le texte hébreu, et ainsi qu’on l’a traduit en français. En grec on trouvera : Genèse 1,1 – Au commencement Dieu a fait (le ciel et la terre) ou : Genèse 2, 3 – Au septième jour Dieu s’est reposé de toutes ses œuvres, celles que Dieu avait commencé à faire. Et cela signifie ‘créer’.
N’oublions pas que l’Évangile de Saint Marc débute par ces mots : Commencement de l’Annonce Heureuse de Yéshoua‘ (…)Fils de Dieu ’ C’est donc que le récit évangélique dans son ensemble est le récit d’une recréation : création de l’Homme Nouveau, non pas de « l’homme augmenté » qu’on nous promet actuellement, mais de l’homme fait pour la Noce avec le divin Époux et pour l’héritage du Royaume de Dieu, conformément au désir du Père. Participer à cette œuvre, en mettant notre volonté à son service (« Que ta volonté soit faite ») est pour nous enthousiasmant.
5. Le possédé dans la Synagogue, Mc 1, 23-28 (Cf Apostolia n° 98, de Mai 2016). La révoltée, Mc 1, 30 – la belle-mère de Pierre avait la fièvre selon ce qui est dit en Lévitique 26, 3.14séq. – Si vous écoutez et mettez en pratique mes commandements, tout ira bien pour vous, mais si vous n’écoutez pas et que vous vous révoltiez : épouvante, dépérissement, fièvre. (Citation libre.) Idem en Deutéronome 28,1.15séq. (Cf Apostolia n° 99, de Juin 2016.)
6. Avec l’œil, Eve a convoité le fruit, avec sa démarche, elle s’en est approchée, avec sa main elle l’a saisi : Guérison du lépreux, Mc 1, 40-45 (Cf Apostolia n° 121, d’avril 2018) / Guérison du Paralysé, Mc 2, 1-20 (Cf Apostolia n° 124-125, de Juillet-Août 2018) / Guérison de l’homme à la main sèche, Mc 3, 1-6 (Cf Apostolia n° 139, d’octobre 2019.)
7Tes péchés sont remis,Guérison du Paralysé, Mc 2, 5.9.10 (Cf Apostolia n° 124-125, de juillet-août 2018). Je suis venu appeler (…) des pécheurs, Le repas avec les pécheurs, Mc 2, 17 (Cf Apostolia n° 132, de mars 2019.)
8. Enseignement sur le jeûne, Mc 2, 19-22 (Cf Apostolia n° 134, de mai 2019 / et enseignement sur le Shabbat, Mc 2, 25-28 (Cf Apostolia n° 136-137, de juillet-août 2019.)
9. Mc 1, 35 – Et au matin, en pleine nuit, s’étant levé il est sorti, et s’en est allé vers un lieu désert et là, il priait.
10. Appel de Pierre et André, Mc 1, 16-18 (cf Apostolia 94-95 de janvier-février 2016) et de Jacques et Jean : Mc 1, 19-20 (cf. Apostolia n° 97, d’avril 2016). Appel de Léwi-Matthieu : Mc 2, 14 (cf Apostolia n° 129, d’avril 2018.)
11. Par exemple, les femmes quand elles arrivent au tombeau lors de la Résurrection (Mc 16, 4) Bernard Frinking dit qu’elles ‘ont observé’, on pourrait dire ‘se sont aperçues’, que la pierre a été roulée : ce n’est pas de l’ordre du normal. De même quand le Gérasénien – l’homme possédé par une légion de démons, lesquels demandent à prendre possession des porcs – a été délivré, les gens du pays l’ ‘aperçoivent’ paisible, vêtu et sensé (Mc 5, 15) … ce n’est pas de l’ordre du normal. Quelque chose de la force divine est perçu par le sujet de ‘théôréô’. (Marc 5, 1-20)
12. Le ‘Fils de Dieu’ en effet, est proclamé dès le premier verset de notre Évangile, en association avec la Bonne Nouvelle : Commencement de l’Annonce Heureuse de Yéshoua‘ Messie Fils de Dieu. (Marc 1, 1)

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