Ajouté le: 3 Décembre 2018 L'heure: 15:14

Apprendre par cœur l'Evangile (41)

Marc 2, 13-14 – L’appel de Léwi (Levi)

Nous sommes toujours dans la première étape de l’Évangile : à ce stade, le Christ se fait connaître comme porteur d’un enseignement nouveau, qu’il étaye en manifestant une puissance de thaumaturge toute divine – les gens sont stupéfaits ; il appelle ses premiers disciples :

Léwi est le cinquième appelé. Il porte aussi le nom de Matthieu, et deviendra l’Évangéliste Matthieu.

À ce moment de l’histoire, dans leurs récits les évangélistes Marc et Luc le nomment Léwi (Lévi) – sans doute par pudeur et discrétion, pour ne pas dévoiler le péché de leur frère en Christ et collègue. Mais lui-même se nomme Matthieu dès cet épisode, avec humilité, sans se cacher. (Mt 9, 9)

Nous avons déjà étudié l’appel des quatre premiers disciples1 : Simon et André, deux frères qui pêchent de façon indépendante, à l’épervier2 ; puis Jacques et Jean, les fils de Zébédée, qui eux pêchent en équipe, dans une barque avec leur père et quelques salariés.

Suivre le Christ les fait renoncer, les uns à leur indépendance –  à leur volonté propre – les autres à leurs attachements affectifs – jamais purs, toujours plus ou moins possessifs3.

Le texte :

Et il est sorti
de nouveau
au bord de la mer
13
et toute la foule
venait auprès de lui
 
et il les enseignait
 
 
Et passant il a vu Léwi
(fils) de Chalphaï
 
et il les enseignait
14
 
et il lui dit
Suis-moi
 
Et se levant
il l’a suivi

 

Et il est sorti de nouveau au bord de la mer …

 - Au sens littéral, cette phrase est très banalement narrative, descriptive.

Mais on peut aller plus loin et se rappeler que le Christ / le Verbe de Dieu est sorti du Père : le Trône divin, c’est de là qu’il est descendu, sans le quitter puisqu’il reste Dieu tout en devenant homme.

 - L’Homme-Dieu est sorti de la ‘table des Trois’ comme aime à dire Bernard Frinking4, pour venir jusque ‘au bord de la mer’.

Cette dernière expression désigne le lieu terrestre qui est le plus éloigné du Trône, ce Trône auquel le Christ veut absolument amener l’humanité, obéissant ainsi au vouloir de la divine Trinité. Il donnera sa vie pour que ceux qui croient en lui parcourent ce chemin, depuis le bord de la mer jusqu’au Trône.

Le vocabulaire biblique n’est pas le vocabulaire de tous les jours.

- Pour ce qui concerne la mer, il faut retourner à la Genèse.  Gn 1, 1 – « (…) les ténèbres couvraient l’abîme, l’esprit de Dieu planait sur les eaux » : Toute la création est issue de l’eau. Ce sont les eaux primordiales. L’eau est signe de vie et de mort : lieu de passage du peuple hébreu vers la vie, mais lieu de passage des Égyptiens vers la mort. Ce récit de la traversée de la Mer Rouge est dans Exode 14, 15-32.

 - D’autre part, Isaïe dit : « Les méchants sont comme l’eau de la mer », toujours agités : ‘au bord de la mer’ signifie le lieu où se trouve l’homme agité par les passions, tel qu’il sort du sein maternel, brut, ne connaissant pas encore son Seigneur.

C’est à cet homme que Jésus s’adresse, le rejoignant là où il est : éloigné de Dieu et en proie aux passions, enfermé dans le monde déchu, dans le monde de la Mort.

Quand il se manifeste dans ce monde, Jésus brille comme le seul Vivant, et il apporte la Vie.

… et toute la foule venait auprès de lui, et il les enseignait.

La foule ce sont justement ceux qui sont au bord de la mer, qui ne sont pas encore des personnes en relation personnelle avec Dieu. La foule est agitée et versatile comme la mer. Elle peut être dangereuse5.

Mais même sans axe de conduite bien établi, tout homme a en lui la nostalgie du paradis, le désir de Dieu, et Jésus dit des paroles qui surprennent ces auditeurs venus en foule. Cela les intéresse : ils sont juifs, ils connaissent la Thora depuis leur enfance, toute leur vie est présidée par la Thora. Mais ce Jésus est différent, il ne parle pas comme les scribes : Car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes. (Marc 1, 22)

De plus, ne l’oublions pas, il en guérissait beaucoup (Marc 3, 10).

Tout cela les attire en foule. Et Jésus les enseigne.

L’enseignement du Christ est résumé par les premières paroles qui sortent de sa bouche, avant même la rencontre de Shimon et d’Andréas : Il est accompli le temps, et s’est approché le Règne de Dieu. Repentez-vous, et ayez foi en l’Annonce Heureuse. (Marc 1, 15). Autrement dit : le Royaume est déjà parmi vous : pour vous en rendre compte, changez de vie, changez de ‘pente’, et ayez foi en ma parole qui sauve !

… Et passant il a vu Léwi

Il passeau bord de la mer, comme le signe que Dieu va agir, que sa Parole va retentir. Espoir pour nous.

Et il voit. Pour le sens de voir (‘horaô’ en grec), il faut retourner à Genèse 1, 4 – « Dieu a vu  la lumière et Dieu a dit : ‘C’est beau’. » On peut comprendre que lorsque Dieu voit, il achève sa création en lui conférant la beauté.6

Ici, il voit Léwi, comme il avait vu les quatre premiers appelés, exerçant sur lui une puissance de re-création qui met en route le pécheur.

… fils de Chalphaï …

Qu’est-ce que ‘fils de Chalphaï’ ?7

On le voit ici pour la première fois, mais un peu plus loin, en Marc 3, 18, lorsque Jésus appelle les Douze et qu’ils nous sont tous présentés par leurs noms, il y a un Ya‘aqov ‘fils de Chalphaï’, autrement dit pour nous : ‘Jacques fils d’Alphée’… ? Quel rapport ?

Eh bien, Léwi fils de Chalphaï, publicain que le Christ appelle ici aujourd’hui, est toujours nommé Matyâ (Matthieu) dans la liste des Douze, si bien qu’on fait difficilement le rapprochement.8, mais pour le Synaxaire orthodoxe9, il est clair que ces deux-là sont frères. 

En effet, on peut lire

-au 9 octobre, fête de Saint Jacques fils d’Alphée l’apôtre, qu’ « il est le frère de l’Évangéliste Matthieu le publicain » ;

-au 23 octobre, fête de Saint Jacques le frère du Seigneur, que « Saint Jacques fils d’Alphée (l’un des Douze, fêté le 9 octobre) apôtre et frère de l’Évangéliste Matthieu », est à distinguer de Saint Jacques le frère du Seigneur, et de Saint Jacques fils de Zébédée10 ;

… assis à l’octroi …

Parfois on traduit ‘bureau de la douane’ : à l’octroi, « on collectait les taxes que payaient certaines denrées à leur entrée en ville »11, peut-être le poisson ramené par les premiers appelés, tous des pêcheurs ... !

Voilà le péché : Léwi est publicain, c’est-à-dire collecteur d’impôts. Les collecteurs d’impôts sont honnis, mis au ban de la société, détestés par tous. 1) Ils travaillent pour le compte de l’occupant romain qui les charge de la basse besogne de la collecte : ils collaborent, et ce commerce avec les étrangers les rend ‘impurs’ – impureté au sens religieux, qui implique d’être banni de la société, comme c’était le cas du lépreux dont nous avons parlé12 ;  et 2) ils volent leurs compatriotes, se servant au passage dans la caisse. Eux sont riches, les autres pauvres.

Et c’est ce voleur impur que le Christ vient chercher pour l’adjoindre à son groupe de travailleurs honnêtes et laborieux, respectueux de la loi divine : Simon-Pierre, André, Jacques et Jean ! Voilà ceux qui devront vivre ensemble et s’aimer … Folie de Dieu !

… et il lui dit : Suis-moi …

C’est le Verbe qui parle. La Parole divine crée et re-crée.

Aller à la suite d’un maître, signifie être son disciple, se mettre à son école. Se rendre entièrement disponible pour lui. Donc renoncer à ce qui remplissait jusque là la vie, en l’occurrence amasser de l’argent. La passion à laquelle Léwi est invité à renoncer, est celle des ‘biens illusoires’.

et se levant, il l’a suivi.

L’homme déchu est comparable à un blessé qui gît à terre, incapable de se redresser.

Mais le Christ porteur de vie, lui apporte le moyen de se lever, et cet homme, ici, accepte l’injonction qui lui est faite : il se lève, et il y va ! Cela signifie qu’il fait confiance au Christ et  accepte de changer. Il abandonne le bord de la mer, pour se laisser guider vers le Trône, entamant le chemin spirituel que l’Évangile va nous conter.

L’Incarnation a tout changé : à partir de l’Incarnation, l’homme peut être régénéré.

CONCLUSION

Pour ces cinq premiers disciples la structure du récit d’appel est la même. Le Christ vient les trouver au bord de la mer. Nous avons vu que ce lieu signifie leur condition d’homme déchu, immergé dans les passions. Cela nous concerne directement.

Puis le Maître les ‘voit’ de son regard créateur et leur dit des paroles qui leur signifient leur vocation : ‘Venez derrière moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes’, clairement énoncée pour les premiers, puis résumée en : ‘aussitôt il les a appelés’, et enfin par un ordre très bref : ‘Suis-moi !

Et tous aussitôt ‘l’ont suivi’, ou ‘s’en sont allés derrière lui’, ou ‘se levant, il l’a suivi’.

La réponse est immédiate et s’assortit d’un renoncement : qui renonce à sa volonté propre, qui à ses liens affectifs, qui aux biens illusoires.

Suivre le Christ, c’est renoncer : le combat contre les passions s’amorce dès la rencontre.

Enfin, n’oublions pas : sans Dieu nous ne pouvons rien faire : c’est Dieu qui opère notre salut, c’est lui qui opère en nous ses œuvres, sa volonté, ce qu’il veut de nous.

Seule nous appartient la décision de nous attacher à Lui.13

Quelles que soient les erreurs et les péchés du passé, le Christ est maître de les remettre, et d’appeler chacun pour la mission qui lui revient, pour ce que Dieu attend de lui seul – mission souvent très humble, mais parfois prestigieuse comme ici : ce publicain si méprisé deviendra l’un des quatre évangélistes !

Cela nous concerne, chacun d’entre nous. Lorsque nous disons la ‘Prière pour le pays’, composée me semble-t-il par Père Marc-Antoine C., nous prononçons cette très belle parole : « Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir ton pardon. »

Oui, vraiment Dieu nous pardonne : acceptons. Puis, allons de l’avant vers ce qui est notre mission propre, vers ce que Dieu a préparé pour chacun.

Gloire à Dieu.

Notes :

1. Marc 1, 16-20. Voir Apostolia n° 96 et n° 97, de mars et avril 2016.
2. L’épervier est un filet rond, suffisamment petit pour qu’un homme seul puisse le manier.
3. On peut imaginer que les premiers pourraient dire : ‘C’est moi tout seul, je fais ce que je veux’, et les autres dire ou s’entendre dire : ‘Tu fais comme je veux, sinon c’est que tu ne m’aimes pas, et moi je ne t’aime plus’ … lieux communs pour notre humanité déchue …
4. Anne et Bernard Frinking m’ont initiée à la mémorisation du texte de l’Évangile de Saint Marc cantilé ainsi qu’à son interprétation, dans le cadre de la ‘Fraternité Saint Marc’ depuis 1981. Je leur suis très reconnaissante d’avoir assumé leur mission d’évangélisation, et de m’avoir ainsi ‘pêchée’ pour le Christ.
5. À la fin de l’histoire, c’est la foule (Mc 15, 8) qui en criant, réclame la crucifixion – ameutée et excitée par les chefs des prêtres (Mc 15,11) ; tout comme la mer peut-être agitée et même rendue furieuse par le vent.
6. Pour plus de développement sur ‘horaô’-voir, se reporter à Apostolia, numéros 96 et 97, de mars et avril 2016, où il est question de l’appel de Simon-Pierre et André, puis de Jacques et Jean : Jésus les ‘voit’.
7. Prononcer ‘Ch’ comme le ‘jota’ espagnol, dur.
8. La liste des Douze est donnée par  Saint Matthieu en 10, 2-4 ; par Saint Marc en 3, 16-19; par Saint Luc en 6, 13-16 ; et en Actes 1, 13. 25-26. Saint Matthieu fait toujours partie du 2e groupe de quatre sur douze, et Jacques fils d’Alphée, toujours partie du 3e groupe.
9. « Le Synaxaire, vie des saints de l’Église Orthodoxe », par le Hiéromoine Macaire, du monastère de Simonos Pétra au Mont Athos. 2e édition revue et corrigée. Édition Indiktos, 2010.
10. Selon la tradition orthodoxe, il y donc trois Jacques contemporains et notoires : Jacques fils de Zébédée l’un des Douze ; Jacques fils d’Alphée, l’un des Douze lui aussi ; et Jacques le frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem et auteur de l’épître catholique de Saint Jacques, qui ne fit pas partie des Douze.
La tradition latine a une autre lecture, et fait de Jacques le frère du Seigneur et de Jacques fils d’Alphée un seul et même personnage, connu sous le nom de Jacques le Mineur.
Comme il y a peut-être des lecteurs que cette affaire intrigue, comme elle m’a intriguée, je vais faire part des résultats de mes recherches.
La Tradition chrétienne orientaleaccepte le Proto-Évangile de Jacques. C’est un texte apocryphe, c’est-à-dire non reçu dans le Canon des Saintes Écritures, donné comme ayant été écrit par Jacques le frère du Seigneur. Publié entre autres chez Cerf-Bayard en 1952 : « La Bible apocryphe, Évangiles apocryphes », textes choisis par Daniel-Rops.
La Tradition orientale s’appuie sur cet écrit pour tout ce qui concerne la conception et la naissance de Marie Mère de Dieu, son enfance dans le Temple, puis sa vie avec Joseph, et en particulier la conception, la gestation et la naissance de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est d’après ce livre qu’ont été composés les offices des fêtes de la Vierge, ainsi que l’iconographie correspondante. En Cappadoce, on trouve dans les églises troglodytes propres à cette région des multitudes de fresques qui illustrent ce proto-Évangile, et qui ont été peintes entre le IXe et le XIIIe siècle.
Joseph y est donné comme un homme déjà âgé, veuf, et père de nombreux enfants : Marc 6, 8 et  Matthieu 13, 55 nous disent que Jésus est le ‘menuisier’ ou le ‘fils du charpentier, que sa mère est Myriam, ou Marie, et que ses frères sont Ya‘aqov ou Jacques, José ou Joseph, Yéhouda ou Jude, et Simon, et que ses sœurs sont là aussi (Esther, Tamar et Salomé). Selon cet écrit, Joseph est fort contrarié d’avoir à prendre sous sa protection cette toute jeune fille, et encore plus d’avoir à l’épouser quand elle aura l’âge. Il préfèrerait la donner en mariage à l’un de ses fils, dit-il. Mais Dieu l’a désigné, et on ne discute pas !
La Tradition latine au contraire refuse le Proto-Évangile de Jacques, car apocryphe, et veut que Joseph soit jeune et vierge, comme Marie. Par contre elle lui attribue un frère, Clopas. (…)
- Eusèbe de Césarée (IVè siècle) dans son « Histoire Ecclésiastique » (édité chez Sources Chrétiennes, n° 31) écrit (volume I, chapitre 3, 11, page 118) : « Hégésippe raconte que Clopas était le frère de Joseph. » (Hégésippe de Jérusalem est un historien chrétien du IIè siècle (115-180). Ses ‘Mémoires’ nous sont principalement connus par les citations qu’en fait Eusèbe de Césarée.)
- Par ailleurs, Lenain de Tillemont, Mémoires pour servir à l’Histoire ecclésiastique des six premiers siècles, Paris 1701. (Tome premier, Note sur saint Jacques le Mineur, p. 618),  nous confie que « Bède Le Vénérable (Père de l’Église du IVè siècle) dit (mais où ? on ne sait pas) que Clopas s’appelait aussi Alphée, et que Saint Jean Chrysostome (où ?) et d’autres (lesquels ?) admettent ce double nom pour le frère de Joseph » … Ainsi, Jacques fils d’Alphée serait fils ce de Clopas-Alphée – frère de Joseph et époux d’une Marie, ‘sœur’ de la mère de Jésus. En effet, Jean dit en 19, 25 que « près de la croix se trouvaient sa mère / Marie sœur de sa mère, femme de Clopas / et Marie de Magdala. »
Vu de cette façon, Jacques fils d’Alphée est à double titre cousin de Jésus. Pourtant, les Évangiles (Marc 6, 8 et Matthieu 13, 55 sus-cités) donnent des frères à Jésus : un Jacques, puis José, Jude et Simon ; mais … ‘cousin’ et ‘frère’ sont considérés comme des synonymes … Et ainsi Jacques fils d’Alphée absorbe Jacques frère du Seigneur, parce qu’à la Croix, selon Saint Marc 15, 40, « il y avait aussi des femmes et parmi elles Myriam de Magdala, et Myriam mère de Ya‘aqov le Petit et de Joseï, et Shélomit », et on décide que cette Marie est la femme de Clopas-Alphée, et qu’ils sont les parents de ce Jacques, et de Joseï en prime. Jacques ‘le Petit’ devient Jacques le Mineur, pour le démarquer de Jacques fils de Zébédée, qui est le Majeur. Et Jacques le frère du Seigneur disparaît.
Pour les orthodoxes,
- si Clopas est frère de Joseph, Marie femme de Clopas est effectivement la (belle)-sœur de Marie, mère de Jésus. C’est ainsi que nous pouvons comprendre Jean 19, 25 ;
NOTA – Comment Marie la Mère de Dieu, qui est née miraculeusement de parents stériles, pourrait-elle avoir une sœur ? Mais la stérilité  de Joachim et Anne, c’est par ce fameux apocryphe que nous en avons connaissance. Or la Tradition latine ne reçoit pas cet écrit ...
- Et ‘Marie mère de Ya‘aqov et de Joseï’, signalée par Saint Marc à la croix, est la mère de Jésus, et (belle-)mère de Ya‘aqov et de Joseï, de Jéhuda et de Shimon ; c’est ce que dit clairement le Pentecostaire au dimanche des Myrophores, (2ème après Pâques, Office des Matines, Synaxaire) : « Ainsi dans l’Évangile, quand on entend parler de Marie, mère de Jacques et de José, on doit penser qu’il s’agit de la Mère de Dieu, car elle fut considérée selon la loi comme la mère (on dirait de nos jours la belle-mère) des enfants de Joseph. »
11. Définition du Petit Larousse pour ‘octroi’.
12. voir Apostolia, numéros 121 et 123, d’avril et juin 2018.
 
13. Enseignement de Bernard Frinking.

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