Ajouté le: 4 Avril 2018 L'heure: 15:14

Apprendre par cœur l'Evangile (37)

 La Guérison du Lépreux – Marc 1, 40-45

Cet épisode de la guérison du lépreux est raconté aussi, et par Saint Matthieu (8, 2-4) et par Saint Luc (5, 12-16). On retrouve les mêmes mots chez les trois synoptiques.

Pourtant Saint Marc se différencie largement des deux autres et nous pose question : d’abord au verset 41 notre Évangéliste est le seul à dire que le Christ est pris de compassion, ému aux entrailles, puis qu’il menace le lépreux : il frémit contre lui – jusqu’à le jeter dehors (verset 43), et enfin Marc a ajouté une chute à l’histoire qui semble signifier que le lépreux n’a pas respecté les consignes : il a péroré, au lieu d’aller témoigner devant le prêtre, d’où il découle que chacun des deux prend la place de l’autre : le lépreux prêche la Parole, et le Christ est exclu, relégué au désert !

Je vais disposer le texte sous forme de CHIASME, mettant au centre ce qui apparaît comme le cœur de l’histoire, et mettant en parallèle les divers éléments de la composition. Car une telle disposition est éclairante.

A – 40. Et vient auprès de lui un lépreux –           Déplacement.
B – le suppliant, et tombant à genoux
et en lui disant :
si tu veux tu peux me rendre pur –                        Œuvre du lépreux : demander.
C– 41. Et pris de compassion1,
étendant la main, il l’a touché
 et lui dit : Je le veux, sois rendu pur –          Œuvre  du Christ : guérir.
D– 42. Et aussitôt la lèpre
s’en est allée de lui,                         C’est le Paradis en quelque sorte . La 
     et il a été rendu pur –                      demande est exaucée. Guérison.
 
X –  43. ET AYANT            C’est le centre, les deux protagonistes
      FREMI CONTRE LUI–        interagissent : l’un est sujet et l’autre complément du même verbe.
 
D’–  aussitôt il l’a jeté dehors         Le Paradis, c’est terminé.
C’ – 44. et lui dit                                
Vois, ne dis rien à personne,                       
mais pars, montre-toi au prêtre,                     Réaction du Christ, son ordonnance :
et apporte pour ta purification                         « Vois, … pars, … apporte ... » :
ce que Moshé a prescrit,                                 ne rien dire,
en témoignage devant eux. –                           et respecter la Loi de Moïse.
B’– 45. Lui, étant sorti a commencé                           Réaction du lépreux :
à clamer beaucoup et à répandre la Parole–             Il se démarque de la prescription.
A’de sorte que lui (Jésus) ne pouvait plus entrer
ouvertement dans une ville                                          Déplacements ou non-déplacement,
mais il était dehors, en des lieux déserts,                   relatifs aux guérisons
et on venait auprès de lui de toute part. –                   et à la nouvelle situation du Christ

Au début de l’Évangile de Saint Marc, dans ce que Bernard Frinking appelle la Première Étape, le Christ se révèle sous divers aspects2, et aussi comme médecin.

Disons-le tout de suite : toutes les guérisons concernent l’Homme total, c’est-à-dire chacun d’entre nous. Il y a 12 guérisons plus une, chez Marc. Ce qui veut dire que l’homme n’est pas guéri en une fois, mais qu’il y a des degrés, jusqu’à parvenir à la treizième guérison, figurée par celle de Bartimaï, l’aveugle de Jéricho, qui lui, voit – ‘lève le regard’ comme traduit Bernard Frinking. Illuminé par la vraie connaissance, lui dont le nom signifie ‘fils de l’impur’, se trouve aussitôt capable de suivre le Christ vers Jérusalem et la Passion. C’est l’ultime guérison dans le chemin spirituel, celle qui ouvre la participation à la gloire de Dieu, à l’amour fou de Dieu.3

GUÉRIR L’HOMME DE LA CHUTE

Lors de la première étape, à laquelle nous nous intéressons aujourd’hui, il s’agit d’abord de guérir ‘l’homme de la chute’, tel que l’a laissé le serpent après leur dialogue dans le Jardin (Genèse, chapitre 3) et tel que le trouve le Christ en venant au monde. Ce rétablissement sera opéré en cinq guérisons.

La première, nous l’avons vu, celle de l’homme en souffle impur à la synagogue, montre l’homme habité par le démon et inconscient de la situation. Le cœur de l’homme est double. L’homme se montre pieux, mais le démon est tapi dans son cœur sans bruit,  le dirigeant sans même qu’il s’en aperçoive. L’arrivée du Christ démasque la situation4.

Deuxième guérison, figurée par la belle-mère de Pierre. Cette femme a la fièvre, ce qui signifie qu’elle est en révolte contre Dieu5.

Ayant donc démasqué le démon et guéri la révolte, le Christ maintenant fait face au lépreux, et il va lui dire : Vois ! guérissant un premier niveau de la vue. Puis au paralysé, dont la guérison suit immédiatement celle du lépreux, il dira : marche ! Et enfin, à l’homme à la main desséchée, il dira : Étends ta main ! non plus pour t’emparer de ce qui est défendu, mais pour ‘faire’ l’œuvre de Dieu : témoigner, en l’occurrence.

En cinq guérisons, Jésus a rétabli tous ces membres, les délivrant de leur stérilité, de leur incapacité à participer à l’œuvre de Dieu. Et la première étape se termine là-dessus.

Quel rapport avec la chute ?

Essentiel ! Si nous nous rappelons qu’au milieu de l’Évangile, en Marc 9, 43-47, le Christ dit : et si ta main te fait tomber, coupe-la (…) et si ton pied te fait tomber, coupe-le (…) et si ton œil te fait tomber, jette-le dehors (…)

Main, pied, œil.

Bernard Frinking explique, après les Pères, que dans le Jardin, lorsqu’Ève a parlé avec le serpent, elle est tombée sous influence et son jugement a été égaré : elle a vu le fruit défendu, et l’a trouvé désirable ; puis sa démarche s’est mise au service de la concupiscence qui l’avait envahie : son pied l’a amenée près du fruit désiré, et enfin, avec sa main, elle s’en est emparée !

Ces trois outils de la chute doivent être restaurés, dans l’ordre : œil, pied, main.

ENTRONS DANS LE TEXTE

Et vient auprès de lui …

Ici, il faut dire un mot du scénario des guérisons. La Tradition Orale a des canevas, des modèles pour raconter les évènements.

Pour une guérison : scénario en quatre temps :

1/ Il y a un déplacement : un déplacement physique dans l’espace et dans le temps,

soit de la part du Christ – qui a opéré un déplacement fondamental en  descendant du ciel et en s’incarnant, et souvent se déplace aussi physiquement,

soit de la part de celui qui va être guéri. Ayant pris conscience de sa maladie, celui-ci se déplace ; la perception qu’il a de lui-même est en train de changer ;

soit des deux.

2/ Entre ces deux personnes il y a rencontre, et une parole sort.

3/ Alors le médecin intervient : par le geste, ou par la parole ; ou par l’un et l’autre.

4/ Il y a réaction, du malade ou des assistants, ou du Christ, comme ici : Il frémit. Pourquoi ? Le fait que ce ‘frémissement’ soit le centre du chiasme nous montre qu’il est essentiel.

… un lépreux …

* Qu’est-ce que la lèpre dans l’Ancien Testament ?

La Loi de Moïse en parle longuement, au livre du Lévitique, chapitres 13 et 14.

1/ Le chapitre 13 décrit diverses maladies de peau, mais pas vraiment la lèpre telle que nous l’entendons à l’heure actuelle6.

Les descriptions y sont compliquées.  La lèpre peut atteindre les êtres humains, mais aussi les vêtements, les cuirs, les maisons …

La lèpre peut se manifester comme séquelle de furoncles7 et sur bien des fresques les lépreux sont représentés comme des hommes couverts de pustules. Les furoncles font allusion à la sixième plaie d’Égypte, et désignent donc bien le lépreux comme un impie révolté, à ranger du côté des ‘pharaons’ spirituels. Plus qu’une maladie physique, c’est clairement une maladie spirituelle.

2/ La lèpre est constatée par le prêtre, et fait de l’homme un paria, un banni.

Il est déclaré ‘impur’, ne peut plus participer au culte, ni à aucune forme de vie sociale. Le  toucher revient à se rendre impur soi-même – ce qui nécessitera des rites de purification. Nota – Il ne s’agit pas de contagion, mais d’impureté rituelle, comme  c’était le cas si on touchait un mort ou une femme en période de menstruation.

Il est vêtu comme un endeuillé, vêtements déchirés, sans couvre-chef, mais bas du visage couvert et doit crier ‘Impur ! Impur !’ pour que tout le monde sache bien qu’il faut s’éloigner de lui. Il habite à part, établissant sa demeure hors de la ville8.

Coupé du monde des vivants, il est comme un mort en sursis – prototype en  quelque sorte de l’Adam déchu, spirituellement mort. Coupé de Dieu, coupé des hommes, sa situation est tragique et pitoyable.

3/ En cas de guérison, elle doit être constatée par le prêtre, et déclenchera tout un rituel compliqué, au terme duquel le lépreux sera déclaré officiellement guéri, et pourra ré-intégrer la communauté.

* Pourquoi devient-on lépreux ? Qui sont les lépreux de l’Ancien Testament ?

1/ De façon surprenante, le premier est Moïse : lorsque Dieu veut l’envoyer vers le peuple en vue de conduire la sortie d’Égypte (Exode, chapitre 3), Moïse rechigne, doute et argue : Ils ne me croiront pas. Par cette parole même, il médit du peuple ; et Dieu utilise ce doute pour le convaincre de sa propre puissance : entre autres signes, Dieu rend lépreuse la main de Moïse, puis aussitôt la guérit. (Exode 4, 1-7)

2/ Myriam la sœur de Moïse : Le livre des Nombres, au chapitre 12 raconte qu’elle avait médit de Moïse, à propos de la femme de ce dernier, et pour cela le Seigneur la rendit lépreuse. Le Seigneur aime Moïse, car Moïse était un homme très humble, plus qu’aucun homme de la terre, nous dit le texte. Moïse intercéda et le Seigneur imposa à la médisante une exclusion du camp pendant sept jours, après quoi elle put reprendre sa place. (Nb 12, 1, 3 et 10-16)

3/ Naaman le lépreux9, on va en parler ensuite

4/ Ghéazi, le serviteur d’Élisée. Alors qu’Élisée vient de guérir Naaman gratuitement, Ghéazi lui, (2 Rois 5, 20-27)en cachette de son maître, court après Naaman et ment pour se justifier de lui demander une partie de l’immense cadeau qu’Élisée vient de refuser. En suite de quoi Élisée dit à son serviteur : « La lèpre de Naaman va s’attacher à toi et à ta descendance pour toujours. » Ghéazi quitta Élisée : il était lépreux et blanc comme la neige » – cette blancheur est caractéristique de la lèpre dans l’AT. Lui n’a pas médit, mais menti, et monnayé le don de Dieu.

5/ Enfin, le roi Ozias. Dieu l’a rendu fort et il ne se sent plus de limite, jusqu’à officier, lui le roi, dans le Temple comme un prêtre, s’emparant de l’encensoir, et ce malgré les remontrances du prêtre. Dieu le frappe de lèpre pour le restant de ses jours. Il vit seul à l’écart. Son fils gouverne10. Il est sorti de sa place. Il a mis à mal l’ordre social établi par Dieu, rôle du roi, rôle des prêtres, rôle des prophètes, et rôle du peuple.

* Que nous apprennent-ils ?

1/La tradition juive nous a transmis que le lépreux est un médisant et un menteur.

Il pèche par sa langue, ce tout petit organe qui peut causer de si grands ravages.

Comme le dit l’apôtre Jacques dans son épître catholique, (Ja 3, 6) : La langue est un feu, le monde du mal ; la langue est installée parmi nos membres, elle qui souille le corps entier, enflammée qu’elle est par la Géhenne. Et au verset 8 : La langue, personne ne peut la dompter. C’est un fléau sans repos, plein d’un poison mortel ! Ouf ! Quelle responsabilité pèse sur le médisant …

2/La guérison de la lèpre est occasion pour Dieu de manifester sa puissance.

Seule la puissance divine peut délivrer de la lèpre :

-Quand Naaman le lépreux – chef des armées du roi d’Aram, rival d’Israël, sur le dire d’une petite esclave israélite vantant la puissance du ‘prophète de Samarie’, lequel n’est rien moins que le prophète Élisée – vint auprès du roi d’Israël demander sa guérison, celui-ci craignant une provocation belliqueuse, répondit furieux : Suis-je Dieu, capable de faire mourir ou de faire vivre  (pour que quelqu’un me demande de le) délivrer de sa lèpre ? Mais Élisée, au nom du Dieu d’Israël opèrera cette guérison, et Naaman en sera converti. (2 Rois 5, 1-19)

-Dans les Évangiles, la guérison des lépreux est donnée parmi les signes messianiques, annonciateurs de la nouvelle création :

Ainsi, en Matthieu 11, le Christ dit : Allez dire à Jean que je suis bien le Messie, puisque 5. les aveugles retrouvent la vue et les boiteux marchent droit, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.[11]

Nous allons nous arrêter là pour aujourd’hui, mais il y aura une suite.

Concluons :

Par la chute, l’homme s’est coupé de Dieu pour se joindre au Serpent et ‘à toute sa pompe’ – ce qui fait de lui un idolâtre, un impur par essence, impropre à fréquenter Dieu qui le brûlerait.

Cet homme déchu, créature de Dieu falsifiée, rendu inapte pour Dieu, se trouve aussi inapte pour autrui :

Mon œil déformé ne sait plus voir autrui que déformé, et je nuis à mon prochain : je médis de lui, je le domine et le manipule par ma langue, cet organe relié à la Géhenne comme le dit l’apôtre Jacques.

Cette ‘mauvaiseté’ va transparaître et se voir là où je me donne à voir : sur ma peau. La relation à autrui est malade : ce qui se voit est malade, la peau est malade.

Guérir sera un effet de la puissance et de la bonté divines.

Notes :

1. En gras, ce qui est propre à Marc.
2. Bernard Frinking, à la suite de plusieurs chercheurs, comme Jean Delorme par exemple (1920 – 2005), a dégagé dans l’Évangile de Marc une structure en plusieurs étapes. Au fil de ces huit étapes, le Christ révèle par degrés, et sa Personne et sa mission ; et par sa pédagogie progressive, il rend ses disciples capables de porter cette révélation, portage qui ne deviendra effectif qu’après la descente de l’Esprit Saint, cinquante jours après la Résurrection. Car notre Dieu est Trinitaire, et aucune des Personnes n’achève quoi que ce soit sans la participation des Deux Autres.
Quant à l’homme lui-même, il ne peut recevoir l’EspritSaint que s’il est purifié. C’est pourquoi le Christ tout au long de l’Évangile, travaille à la purification des disciples. Et chacun d’entre nous baptisés, est disciple. Cela nous concerne.
Durant la première étape (qui va de Marc 1, 1 à Marc 3, 12) notre Seigneur est révélé d’abord comme celui qui achève la grande lignée prophétique qui l’avait annoncé, Moïse, Isaïe, Malachie et Jean-Baptiste (Marc 1, 2-3 ; voir Apostolia n° 85, d’avril 2015) ; et aussi comme le Fils de Dieu (Marc 1, 11 – par la voix du Père au Baptême ; Voir Apostolia n° 88-89, de juillet-août 2015) ; puis comme le Maître des disciples, qu’il choisit lui-même avec pour objectif de faire d’eux des « pêcheurs d’hommes », des missionnaires ; enfin comme Médecin.
3. Cet enseignement original vient de Bernard Frinking. Architecte de formation et de profession, B. Frinking cherchait derrière les récits la structure du texte : comment est-ce construit ?
Et moi, j’imagine l’Évangile de Marc comme un palais dont le cœur, la salle du trône – et la salle des noces – est le lieu de la réconciliation totale Homme-Dieu. Pour y accéder, on traverse un certain nombre de salles. Lors de cette progression de pièce en pièce a lieu la purification de l’impétrant. Au début de l’Évangile, (notre première étape) on peut imaginer qu’on se trouve dans un grand péristyle d’accueil. On le traverse en empruntant un dédale de cinq cabinets indissociables qui y ont été aménagés. Celui qui entre est l’Adam déchu. Il passera par ces cinq cabinets, allant jusqu’au bout malgré ses trébuchements. Et pourra ensuite pénétrer plus avant dans le palais du Grand Roi, prêt pour découvrir la suite.
4. Voir Apostolia n° 98 de mai 2016.
5. Voir Apostolia n° 99, de juin 2016. Rappel : Lévitique 26, 3 (… si vous m’obéissez, tout ira bien pour vous, mais) Lv 26,14 … si vous ne m’écoutez pas (…) si vous méprisez mes statuts, (…) je donnerai sur vous la frayeur, la consomption et la fièvre qui consumeront vos yeux et feront défaillir votre âme. Avertissement repris en Deutéronome 28.
6. D’ailleurs, dans la ‘Septante, Bible d’Alexandrie’, Volume 3, ‘Lévitique’, on peut lire dans l’Introduction, page 45  ceci : Le grec ‘lepra’ traduit un mot hébreu qui désigne une desquamation de la peau, et par extension de la moisissure sur un mur, un tissu, un cuir.
1. Le Journal of the Royal Society of Medecine, d’août 1987, dans un article traitant de ‘la lèpre dans la Bible’, signale que ce que nous appelons lèpre aujourd’hui, ou maladie de Hansen, comporte des manifestations cutanées, et aussi des déformations anatomiques ; 2. que cette maladie ne s’est répandue dans le bassin méditerranéen qu’à la fin du IVè siècle avant JC, lorsque les armées d’Alexandre le Grand revinrent d’Inde, c’est-à-dire au moins deux siècles après la rédaction du Lévitique hébreu, qui ne peut donc pas en parler. Cette nouvelle maladie est alors nommée ‘éléphantiasis’, à cause des déformations corporelles qu’elle provoque, justement ; 3.Le mot ‘lepra’ désignait jusqu’alors une affection cutanée citée dans les traités de médecine (Hypocrate) dans la catégorie des lichen, dartre, gale … 4. Une assimilation entre ’lepra’-desquamation de la peau et ‘éléphantiasis’ s’est produite après le IIIè siècle avant JC, créant des difficultés de compréhension de ce qu’était ‘lepra’, et de ce dont parle le Lévitique.
7. Lévitique 13, 18-23.
8. Lévitique 13, 45.
9. 2 Rois 5, 1-19.
10. Rois 15, 2 et surtout 2 Chroniques 26, 16.
11. De même en Luc 7, 22 : les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, et en Matthieu 10, 8 - le Christ donne mission à ses disciples leur disant : guérissez les malades, ressuscitez les morts,purifiez les lépreux.

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