Ajouté le: 3 Novembre 2015 L'heure: 15:14

Apprendre par cœur lEvangile (16)

Aujourd’hui je voudrais revenir sur le ‘prologue de saint Marc’ dans son ensemble (Mc 1, 1-13) en l’envisageant sous un angle particulier.

Saint Athanase en effet, nous a dit cette parole qui est sans cesse reprise dans l’Église : « Le Christ est devenu homme, pour que l’homme devienne Dieu. » Christ est venu pour cette union des deux natures, non seulement en lui-même mais aussi en nous, êtres humains. Et Saint Séraphim de Sarov va dans le même sens quand il nous dit que le but de l’existence humaine, c’est l’acquisition du Saint Esprit.

Oui, le Christ est venu pour des épousailles, pour épouser l’Humanité. Et effectivement, l’Église est l’Épouse du Christ. C’est ce que l’on nous enseigne.

Je me demande donc : Le ‘prologue’ de saint Marc que nous fouillons depuis plusieurs mois, laisse-t-il entrevoir que l’Évangile raconte une histoire d’épousailles ?

Nous y trouvons un premier indice assez clair, et il a motivé ma recherche :

A propos de la parole saint Jean Baptiste : ‘Je ne suis pas en mesure de délier le cordon de ses sandales’ (Mc 1, 7)1, j’ai dit que cette phrase, énigmatique pour nous, faisait certainement allusion à la coutume du Lévirat selon laquelle le plus proche parent d’un défunt sans enfant devait épouser la veuve et gérer les biens (Dt 25, 9-10 et Mc 12, 19). Et dans ce cas, comme on le lit au livre de Ruth 4, 7 : « c’était la coutume en Israël (…) pour valider toute affaire : l’une des parties tirait sa sandale et la donnait à l’autre. » Ce geste a lieu dans l’histoire de Ruth – laquelle est devenue du fait de ce ‘rachat’, ancêtre du Christ.

Tout cela nous parle bel et bien d’épousailles et pourrait faire écho à la prophétie d’Isaïe, chapitre 54, résumée par le verset 5 : « Ton époux ce sera ton créateur ... ton Rédempteur, ce sera le Saint d’Israël. » Dieu a le projet d’épouser son peuple.

Voyons comment cela s’articule pour les premiers versets de saint Marc.

Je vais prendre pour canevas ce que je sais du mariage juif traditionnel.2

- Avant tout mariage, il y a d’abord un ‘arrangement’ entre les familles qui choisissent, qui un époux pour sa fille, qui une épouse pour son fils. Les jeunes gens sont justes pubères. Autour de 14 et 12 ans. Le choix peut être confié à un tiers. Par exemple en Genèse 24, Abraham charge Eliezer, son plus ancien et fidèle serviteur, de se rendre en Mésopotamie sur le lieu d’origine d’Abraham, et d’y découvrir la jeune fille qui conviendra pour Isaac. Eliezer s’exécute, et arrivé là, il prie Dieu de lui montrer cette jeune fille. Dieu alors, fait sortir Rébecca, la propre nièce d’Abraham.3 Conclusion : c’est Dieu qui préside au choix.

- Puis il y a des cadeaux : du jeune homme aux parents de la jeune fille pour les dédommager et les remercier de l’avoir élevée ; du jeune homme à la jeune fille, pour lui dire combien il l’apprécie et l’estime – il peut donner beaucoup : le Christ donnera sa vie ; du père de la jeune fille à sa fille pour qu’elle puisse se parer, paraître belle et plaire à son futur.

La jeune fille est la seule qui ne fasse pas de cadeau à ce moment-là : plus tard, avec le mariage même, elle fera l’offrande de toute elle-même.

- Et il y a un contrat de mariage qui, s’il est approuvé par chacun des deux jeunes, rend les fiançailles officielles et définitives. En guise d’assentiment, chacun des deux boit une coupe de vin. Si la jeune fille refuse de boire, son geste met fin aux fiançailles.

- Les fiançailles durent au moins un an, souvent deux ou plus. Pendant ce temps, les fiancés se préparent.

Lui, sous la conduite de son père construit une maison pour son couple,

et aménage, dans la maison de ses parents la chambre où le mariage sera consommé. Cela se passera sous un dais, car le mariage comporte un caractère sacré.

Elle, désire son époux et se prépare à tout recevoir de lui, son amour et même sa vie. Elle prend un bain de purification et se fait la plus belle possible, sur le plan physique comme sur le plan spirituel.

- Quand le père du marié estime que les préparatifs ont abouti et que son fils est prêt pour l’état d’époux et de bientôt père, il donne le feu vert.

Et le marié, aidé par deux ou trois amis, vient enlever sa fiancée pendant la nuit : c’est un ‘rapt’. Tout est convenu, mais la date n’est pas connue et le fiancé doit ne pas prévenir. La jeune fille quant à elle, doit s’être tenue prête depuis des semaines. Son trousseau emballé et sa lampe soigneusement remplie d’huile, le moment venu elle sort à la rencontre de son époux.

D’où ce chant : « C’est minuit, le fiancé arrive … » (Offices des premiers jours de la Grande Semaine) et dans l’Évangile, la parabole des vierges folles et des vierges sages (Matthieu 25, 6 sq) : il fallait avoir bien préparé l’huile pour sa lampe, car tout à coup on crie : Voilà l’époux ! … Et il faut y aller.

C’était concret : c’était le rituel de mariage. Tout le monde vivait cela.

Alors le marié emmène sa promise dans la maison de ses parents, où ils sont salués comme des rois puis consomment le mariage sous le dais préparé. Les noces durent huit jours, pendant lesquels le père offre à sa parenté et à ses amis de quoi festoyer et se réjouir. Le père invite, et le fils offre le vêtement de noce aux invités.

D’où les nombreux repas de noce dans les Évangiles. Conformément à la coutume juive de l’époque, le Père invite aux noces de son Fils.

Et dans le prologue de saint Marc ?

-Au verset 1, on nous présente le fiancé.4 C’est un beau parti, jugez-en :

Il va re-créer, faire du nouveau (on le sait à cause du mot « commencement », mot qui vient en tête du scénario de création – cf Genèse 1) ; il est roi (on le sait à cause de « l’annonce heureuse » : expression employée traditionnellement pour annoncer la mort du roi et l’avènement du nouveau roi), son nom est Sauveur (c’est le sens du mot « Yéshoua’ ») ; il est « Messie » (c’est à dire revêtu de la puissance de Dieu, que lui a conférée l’onction) et « Fils de Dieu » (ce qui signifie que, en relation de filiation avec Dieu il est porteur de la Parole et de la volonté mêmes de Dieu.)

Il apporte au peuple l’immense espoir d’être celui qui mettra fin au règne du Prince de ce monde.

- Puis avec les versets 2 et 3 de saint Marc, viennent les trois prophéties amalgamées, d’Exode 23, 20-23, Malachie 3, 1 et Isaïe 40, 3 qui nous parlent de la préparation de la fiancée, c’est à dire du peuple élu.

Cette fiancée n’est pas une vierge pure, il lui est arrivé de s’unir à beaucoup d’idoles. Le Seigneur le sait : ce n’est pas un mariage de première main !

Saint Marc rappelle ici les paroles que Dieu adresse au peuple par la bouche du prophète Moïse dans l’Exode : ‘J’envoie mon messager au devant de toi : ne lui désobéis pas et je serai l’ennemi de tes ennemis : je les exterminerai ; je te sauve et te délivre des passions, de l’influence mauvaise et des idoles.’

Avec Malachie : ‘Sois prête : soudain il viendra le Messager de l’Alliance que vous désirez’. C’est soudain, et c’est pour une alliance, un mariage.

Avec le prophète Isaïe : ’Préparez la route, faites droits ses sentiers : luttez contre les passions, bannissez le désespoir, renoncez à l’orgueil, à la vanité, ayez le cœur sincère, et aussi, accueillez vos frères, partagez vos richesses avec eux.’

- Agent de cette préparation, voilà saint Jean-Baptiste (versets 4 à 8)

Ici, j’ai été inspirée par le livre de Sandrine Caneri : ‘Rencontre de Rébecca au puits.’ Édition du Cerf, Paris, 2014. Je recommande chaleureusement ce livre passionnant.5

Dans l’introduction, j’ai cité Genèse 24, qui raconte l’histoire du mariage d’Isaac. (Histoire à lire ou relire.)

Plusieurs Pères de l’Église ont vu en Eliézer-le-serviteur, le ‘typos’ de saint Jean-Baptiste : tous deux sont serviteurs du père de la noce, envoyés en avant, en précurseurs, pour rencontrer la fiancée et la préparer, comme le fait clairement le serviteur d’Abraham : Veux-tu être l’épouse de mon Maître ? Je peux te mener vers lui. Et il se charge d’offrir des cadeaux, et de conclure avec elle et sa famille la partie du contrat qui la concerne.

Avec l’Évangile, on n’a plus affaire à la pure Rébecca, qui venait au puits chercher l’eau de la Sagesse, comme le dit Origène,6 et 7 et en abreuvait généreusement les assoiffés. Non, maintenant la fiancée est souillée ; il faut lui dire : repens-toi, et la laver, la purifier. C’est ce que fait saint Jean Baptiste en proposant l’ ‘immersion de repentir pour la rémission des péchés’.

Le même, en parlant de cordon de sandale à délier, fait allusion à un contrat à conclure. Le Canon de la Théophanie nous le dit : « Le Précurseur nous enseigne qu’il ne peut délier la courroie du Christ, c’est à dire l’union du Verbe et de notre nature. »8 Comme on le voit, le livre de prière fait bien le lien entre le cordon-courroie de sandale et l’union divino-humaine, le ‘mariage’.

La jeune fille acceptera-t-elle la demande en mariage ? C’est une bonne question.

Tous ne viennent pas se préparer auprès de saint Jean-Baptiste …

Parlons maintenant de la préparation du fiancé et de ses cadeaux

- La jeune fille quant à elle, n’a pas de cadeau à faire, elle n’a qu’à accepter l’union, et à s’y préparer personnellement.

- Notons à la suite des Pères, que traditionnellement la rencontre entre les futurs a lieu au bord de l’eau.

Selon Origène et les autres Pères après lui, il y a un lien entre les eaux et les épousailles. Car dans l’Ancien Testament, plusieurs, et non des moindres, trouvent leurs épouses auprès d’un puits : Isaac par l’intermédiaire du serviteur, et lui-même accueillera ensuite Rébecca auprès d’un autre puits (Gn 24, 62-65) ; de même, Jacob rencontre Rachel au puits (Gn 29, 1-21) ; et Moïse lui aussi rencontre Sipphora au puits (Ex 2, 16-21.) Or les trois sont des ‘typos’ du Christ.9

Saint Jean-Baptiste lui, rencontre donc le peuple élu au bord de l’eau, au Jourdain, et le Christ aussi vient au bord de l’eau, au Jourdain. Puits ou source ou fleuve, il semble que ce soit égal. L’eau c’est aussi l’Esprit Saint, la Présence, nous le savons.

-Ce fiancé qui arrive au bord de l’eau, que nous dit-on de lui ?

Il vient comme Moïse (à cause des mots ‘Il est advenu en ces jours-là’) le saint prophète Moïse qui fut l’agent de la première alliance de Dieu avec son peuple, alliance dont le contrat fut énoncé et approuvé oralement, puis confirmé par aspersion de sang. (Ex 24, 3 et 8)

Il vient ‘de Nazareth de Galilée’. Galilée des nations … Le Christ est ainsi associé aux nations. Il vient avec elles, il les associe à sa mission dès le 9e verset de l’Évangile. Et nous savons que plus tard il enverra ses apôtres auprès de toutes les nations, pour qu’elles participent au Baptême et à l’héritage du Royaume. Ce sont les nations qui constituent l’Église, la fiancée. Et « l’Église, c’est dans le bain de l’eau qu’elle s’unit au Christ.10 » Un autre Père, Jacques de Saroug,11 remarque : « La fiancée qu’Eliézer, le vieux serviteur présenta comme épouse à Isaac, représente l’Église des nations. »12

Le Christ vient donc bien, et pour le peuple élu, et pour les nations.

Et ses cadeaux, quels sont-ils ?

-‘Il a été immergé (…) dans le Jourdain’. Cette eau dans laquelle il descend, il la purifie et la sanctifie, et « confère au genre humain par cette eau même sa propre pureté. »13

Saint Césaire d’Arles14 dit : « Le Christ ne trouve l’Église, et l’Église ne trouve le Christ que dans le sacrement du Baptême. »15 C’est un cadeau : Le Christ offre à la fiancée l’eau qui va la rendre apte à ces noces divines.

Mais on peut aussi considérer cette immersion du fiancé comme sa préparation à lui, car ce faisant, il construit la maison du futur couple. En effet, chacun de ceux qui seront baptisés dans cette eau purifiée est appelé à devenir ‘Temple du Saint Esprit’. Chaque baptisé constitue une pierre destinée à « la construction qui s’ajuste et grandit en un Temple Saint dans le Seigneur », et chacun a pour vocation personnelle d’être « intégré à la construction pour devenir demeure de Dieu dans l’Esprit.16 » (Eph 2, 20-22)

- ‘Il a vu les cieux se déchirer, et le Souffle comme une colombe descendre en lui. Et une voix est advenue hors des cieux : Toi, tu es mon Fils le bien-aimé, en toi je me plais.’

La famille divine est là pour ces fiançailles, et il est appelé ‘Fils bienaimé’ – comme Isaac (Gn 22, 2). Ce qui signifie qu’il est prêt à donner sa vie. Dès ici, dès le verset 11, Marc annonce que ce fiancé donne jusqu’à sa vie pour racheter la fiancée. Tant il l’aime, et tant elle a de prix à ses yeux. C’est indéniablement un cadeau. Insigne cadeau.

C’est intéressant, parce que ce geste comble le Père des Cieux qui dit : ‘En toi je me plais.’ Ce mariage relève du projet et de la volonté du Père. Et il y met le prix : il donne son Fils Unique, son Bien-aimé. Quelle générosité !

- Mais notons que le Christ par ce sang versé, paye et rachète la fiancée à un autre père, à l’usurpateur, celui qui nous tient en son pouvoir. Saint Césaire d’Arles le souligne en rappelant la parole de l’Apôtre Pierre : « Car vous n’avez pas été rachetés par de l’or ou de l’argent, mais par un sang précieux, comme d’un agneau sans tache. » (1 Pi 1, 18-19) Et d’ajouter : « L’Église reçoit à présent comme arrhes précieuses le sang de son époux, elle qui doit recevoir plus tard en dot, son royaume. »17

- Et justement, l’usurpateur se présente au verset sur-suivant, il vient éprouver le Christ : ‘éprouvé par Satan’. Verset 13, dernier du ‘prologue’.

Christ lui laissera prendre sa vie terrestre, et sera ainsi à même de pénétrer sa maison, et d’y perpétrer le rapt, pour de bon cette fois, sans accord préalable et sans prévenir, de la fiancée prisonnière. C’est ce que nous montre l’icône de l’Anastasis.

- Et nous faisons mémoire des Épousailles sous le dais, lors des Matines du Samedi Saint, lorsque nous couchons l’Epitaphion18 sous un baldaquin installé dans l’église, car Dieu a épousé la condition humaine jusque dans la mort.

Gloire à Dieu.

Conclusion

En définitive, il apparaît que cette lecture du ‘prologue’ selon le schéma du mariage juif traditionnel est grandement porteuse et fructueuse. Elle enrichit notre méditation de l’Évangile, ainsi que notre participation pendant la Liturgie et la prière.

Saint Paul résume ainsi notre situation de fiancée-Église-Demeure :

« Votre corps est un sanctuaire du Souffle Saint qui est en vous, et que vous tenez de Dieu » … c’est à dire : le corps charnel est la demeure de la vie commune, le lieu de la Rencontre, car Dieu s’offre à nous aujourd’hui, alors que nous sommes vivants sur la terre ;

« Vous n’êtes pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix » … Lui le Bien-aimé, Il a donné sa vie pour nous racheter à l’usurpateur, et c’est au Bien-aimé que nous appartenons, dès notre Baptême ;

« Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Co 6, 19-20)19 N’attendez pas !

On vit dans la foi sur deux plans :

Le plan eschatologique de la Victoire finale et de l’Avènement du Huitième Jour, où auront lieu les noces de l’Agneau et de l’enlise ;

Et le plan de la vie quotidienne, pour laquelle le Christ a dit : « Le Règne de Dieu est au-dedans de vous » (Luc 17, 21), et où nous pouvons choisir de nous donner au Christ.

Puissions-nous le choisir. En tant que fiancé, il a fait tout ce qu’il avait à faire, il a achevé son œuvre glorieuse. A nous maintenant, fiancée, de répondre, d’accepter cette demande en mariage et de nous laisser faire.

Notes :

1. Article n°11, Apostolia de mai 2015.
2. Enseignement de Bernard Frinking, en 2006. Bernard Frinking, fondateur et animateur de la Fraternité Saint Marc.
3. Si vous ne l’avez pas présent à l’esprit, lisez ou relisez cette histoire fabuleuse.
4. Ici, je vais vite. Pour un meilleur développement de la démonstration, se reporter aux parutions précédentes d’Apostolia : n° 84 de mars 2015, pour l’article IX, sur Mc 1, 1 Commencement de l’Annonce / n° 85 d’avril, pour l’article X, sur Mc 1, 2-3 Les prophéties / n° 86 de mai, pour l’article XI sur Mc 1, 4-8 saint Jean-Baptiste / n° 87 de juin, pour l’article XII sur Mc 1, 9 Baptême1 / n° 88-89 de juillet-août, article XIII sur Mc 1, 10-11 Baptême 2 / n° 90 de septembre, article XIV sur Mc 1, 12-13 Tentation au désert.
5. Sandrine Caneri, est orthodoxe et bibliste. Elle est actuellement chargée par l’Assemblée des Évêques Orthodoxes de France (AEOF) des relations entre orthodoxie et judaïsme. Elle est Docteur en théologie, et a participé à l’Université d’été de notre Métropole, en 2011, où elle avait présenté une communication intitulée : ‘Place de la Bible dans la vie de l’Église Orthodoxe et la vie du Chrétien’.
6. Origène, Homélies sur la Genèse, 10. Cité par Sandrine Caneri, opus cité, pages 91 et 99.
7. Origène. L’un des tout premiers exégètes chrétiens. Il fonde une école de Théologie à Alexandrie, puis émigre à Césarée de Palestine et y fonde de nouveau une école de théologie. Il meurt en 252. Il a introduit l’allégorie comme mode d’exégèse, et a eu une influence considérable sur ses successeurs. Ses ‘Homélies sur la Genèse’ sont universellement appréciées.
Il n’est pas reconnu comme saint, car dans son ‘Livre des principes’, il a défendu l’apocatastase, ou théorie de la certitude du salut universel : anges, démons et humains, tous seront automatiquement sauvés.
Cette théorie fut condamnée par le Concile de Constantinople en 543, et par le Concile Œcuménique de Constantinople en 553, car en rendant le salut automatique, l’apocatastase nie la liberté de l’homme, liberté qui lui est conférée en tant qu’il est image de Dieu. (D’après le cours de Propédeutique du père Razvan Ionescu 2014-2015, et l’article d’Olivier Clément et Mircea Eliade ‘Enfers et Paradis’ de l’Encyclopédia Universalis en ligne.)
8. Ménées de janvier / Théophanie / Matines / Ode 6 / 1er Canon / 1ère Strophe.
9. Saint Ephrem le Syrien, Commentaire de l’Évangile concordant ou Diatessaron/ Le Cerf, Sources chrétiennes, 1966, cité par Sandrine Caneri, in ‘Rencontre de Rébecca au puits’ page 131.
10. Origène, Homélies sur la Genèse 10, 5 ; cité par Sandrine Caneri, page 131.
11. Jacques de Saroug, 450-521. Jacques, évêque de Saroug en Syrie. Il est considéré comme un saint et par l’Église Orthodoxe Syriaque, et par l’Église Maronite. Il était surnommé ‘la flûte du Saint Esprit’. L’essentiel de son œuvre consiste en un ensemble de 763 homélies versifiées.
12. Jacques de Saroug, Homélie sur les fiançailles de Rébecca ; cité par Sandrine Caneri, page 131.
13. Ménées de Janvier / Théophanie / Vêpres / 3e strophe de Litie).
14. Saint Césaire d’Arles, en Gaule. 470-542. Évêque à partir de 512. Grand prédicateur, on a conservé de lui 238 sermons. Il a combattu les hérésies d’Arius et de Pélage.
15. Césaire d’Arles. Sermon 85, 3.4 ; cité par Sandrine Caneri, page 133.
16. Récitatif du Père Pierre Scheffer.
17. Césaire d’Arles, Sermon 85. Cité par Sandrine Caneri. Opus cité, page 133.
18. L’Epitaphion est ce linge peint ou brodé, qui représente le corps du Christ dans son repos. Il est utilisé à partir du Samedi Saint et jouera un rôle liturgique, d’abord dans la nef puis sur l’autel pendant tout le Temps Pascal.
19. Récitatif de Louise Bisson. Association Canadienne du Récitatif Biblique (ACBR).

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