Ajouté le: 19 Décembre 2021 L'heure: 15:14

Quel est le plus grand livre de théologie ?

Puisque le monde est créé à partir de rien, tout ce qui est apparu par la volonté de Dieu a son fondement en Lui. Chaque chose ou être vivant parmi tout ce qui existe reflète quelque chose de Sa sagesse, Sa magnificence et Sa bonté. De telle sorte, toute l’existence, le mouvement, la diversité ou la position de ce qui nous entoure se dévoilent comme autant d’aspects qui comprennent et reflètent la structure de la Création, et peut révéler des sens sur l’œuvre du Créateur. Mais à travers cette approche, la réflexion patristique comprend toute la sphère de la réflexion philosophique et tout l’espace d’investigation des sciences, et annonce que tout cache des sens édifiants.

Réflexions métaphysiques et patristiques sur ce qui existe

La réflexion philosophique se réfère souvent à l’idée que la réalité peut être classifiée. Aristote, dans ses Catégories, offre une première analyse attentive montrant comment on peut opérer des distinctions dans ce qui existe. Constantin Noica remarque, dans son commentaire à cette œuvre, qu’Aristote prend comme point de départ les modèles de notre expression portant sur le monde et ses choses. La sémantique et la syntaxe sont empreintes d’une certaine stratification de la réalité, qui se retrouve aussi dans la manière dont nous utilisons les mots.

En bref, Aristote propose dix catégories : la substance, la qualité, la quantité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l’action et la passivité. Prenant comme point de départ les observations sur les choses créées, et utilisant ces repères de la réflexion philosophique, Saint Maxime le Confesseur dresse une classification similaire. Il invoque cependant cinq raisons générales, ou catégories dans le langage aristotélicien. Ce sont : l’être (la substance, gr. ousia), le mouvement (gr. kinesis), la différence (la distinction gr. diafora), l’union (la combinaison, la synthèse, le mélange, gr. krasis) et la position (la stabilité, gr. thesis)1. Le père Stăniloae dresse une brève correspondance entre les dix catégories d’Aristote et les cinq proposées par Saint Maxime : « Sont identiques la substance, la position et (sous un nom différent) le mouvement (chez Aristote, l’action). La relation est devenue chez Saint Maxime synthèse. La différence, qui est propre à Saint Maxime, est chez Aristote l’expression générale de la différence des catégories. Le lieu est impliqué, chez Saint Maxime, dans la position ; le temps, dans le mouvement ; la quantité dans l’être ; la qualité, dans la différence ; la possession dans la relation »2.

Certes, les deux approches distinctes ouvrent un champ de travail intéressant, situé à la frontière entre la théologie et la philosophie. Ce n’est pas ici que l’on pourra faire une telle analyse. Nous mentionnons simplement que ceci rend possibles, par la contemplation naturelle, une certaine connaissance de Dieu et de Ses rapports avec le monde et avec l’homme. Saint Maxime le Confesseur dévoile des aspects importants qui concernent les rapports de l’homme avec le monde. Puisque le monde est créé à partir de rien, tout ce qui est apparu par la volonté de Dieu a son fondement en Lui. Toutes les choses qui existent sont utilisées par Saint Maxime comme « objets de la contemplation et modèles de l’élévation spirituelle de l’homme vers Dieu »3.

Toute l’existence enseigne la théologie

La substance (gr. ousia) est l’être de la création, toutes les autres catégories étant ses prédicats. La substance est, « celle qui enseigne la théologie », parce que, dit-il, en partant des choses, l’homme peut constater l’existence d’une cause. Mais sur ce qu’est cette cause selon son être, Saint Maxime le Confesseur dit que les choses « n’en donnent aucun signe »4. En d’autres termes, l’être-même a un caractère révélateur, parce que son existence engendre des questions concernant la cause, ce qui a rendu possible son existence, sa Cause suprême. Mais puisque entre « l’être causé et l’être cause il y a une discontinuité de pouvoir »5, et le monde ne tient pas par lui-même mais par le pouvoir de Dieu, nous ne pouvons pas connaître ce qu’est en soi cet être.

Dans une perspective scientifique, selon les données actuelles, dans l’immensité de l’espace cosmique il y a plus de cent milliards de galaxies, chacune ayant plus de cent milliards d’étoiles. S’il fallait tenir compte de l’âge et de l’étendue de l’Univers proposés par la science, on pourrait dire que la contemplation de l’être inspire non seulement l’idée de l’existence d’une cause suprême, mais aussi Sa puissance et Son éternité. D’autre part, la physique dévoile aujourd’hui aussi le fait que la matière est de l’énergie, et qu’elle possède une constitution duelle, onde et corpuscule, ce qui suggère qu’elle peut être pénétrée des énergies incréées de Dieu, et qu’elle peut être transfigurée en dernière instance en eschaton. Dans une perspective théologique, on pourrait dire que tout ce qui existe, la substance dans ses formes diverses et dans ses structures intimes, n’est pas complètement affectée par la chute de l’homme, n’est pas « grossie » jusqu’à une opacité complète, mais elle montre encore en quelque sorte quelque chose du plan de Dieu par rapport au monde, autrement dit « l’ombre de ce qui va venir »6.

Dans la diversité du monde...

La différence (gr. diafora) porte sur les distinctions qui existent entre les natures et les formes de la substance de la création, qui assurent la diversité. Cela aussi est en relation avec Dieu. « La différence entre les créatures [...] nous montre Dieu comme Celui qui a distribué en elles une variété harmonieuse et non confondue de raisons, qui les guident et les maintiennent. La différence des créatures nous montre la raison distinctive et unificatrice de Dieu dans le cadre de l’Univers. Celle-ci est indissoluble de l’acte initial de la création et de l’action continuelle de la Providence. Car Dieu a créé les choses selon des raisons distinctes et harmonieuses et les maintient comme telles dans leur mouvement continuel »7.

Les données des sciences de la nature dévoilent l’extrême complexité et diversité de la Création. Il y a une variété de particules dans le monde quantique et de substances chimiques simples, mais aussi diverses espèces vivantes selon les différents règnes. Ce monde nous montre, selon l’interprétation du Père Stăniloae, la générosité de Dieu, la bonté par laquelle il nous a offert toute la nature comme une école, où nous puissions aiguiser nos sens, élargir l’horizon de notre entendement, les rendant plus sensibles aux choses spirituelles, afin de pouvoir découvrir Sa magnificence et Sa sagesse, qui sont cachées en elle. Mais la diversité du monde physique, tel qu’elle est mise en valeur par les sciences de la nature, suggère aussi la puissance de Dieu, Qui peut distribuer à chaque espèce vivante parmi les millions qui existent, et à chaque type de substance, un rôle dans cette extrême diversité, de sorte qu’elles n’empiètent pas les unes sur les autres d’une manière destructrice, et gardent un sens particulier pour la vie. Dieu n’a pas seulement amené à l’existence la matière du monde, mais Il a mis la diversité de ses éléments dans une existence riche, où les parties sont liées entre elles, pouvant incorporer des œuvres plus grandes. De même, Dieu n’a pas amené les espèces vivantes à une vie pauvre, mais à une vie bonne, où chaque espèce participe par sa vie et son travail, et peut contribuer à un but plus élevé. Par conséquent, Dieu ne leur a pas seulement donné la vie, mais aussi la diversité. C’est Lui aussi qui les garde dans l’unité, les forces créées et les espèces formant un milieu de vie à la mesure des besoins de l’homme. Même dans une perspective scientifique, la manière dont sont réglées toutes ces caractéristiques du monde mettent en évidence le fait que tout le cosmos est biophile, une sorte d’habitat8 préparé pour la vie et pour l’homme.

...on voit le Jugement distinctif et unificateur de Dieu

Dans une perspective théologique, il convient de mettre en évidence le fait que cette extrême diversité de substances, particules, puissances ou espèces ne faiblit pas l’unité du monde. Tout est créé dans une sorte d’étreinte, de solidarité qui est en fin de compte l’image de la communion Trinitaire, gravée dans la Création. Plus encore, le fait que tout cela converge dans l’homme, et le fait que chacune de ces existences œuvre comme une partie du monde, en lien avec d’autres parties du monde, montre que l’homme aussi devrait vivre en s’orientant vers un but plus élevé, vers l’unification de la diversité du monde avec le plan spirituel de la vie, partant de l’existence, à travers une existence bonne, vers l’existence bienheureuse.

On voit dans tout cela la puissance unificatrice du Logos et la diversité de Ses raisons, la profondeur de la sagesse et l’infinie richesse du Dieu infiniment généreux Qui oriente l’homme vers Lui à travers toute chose. « À proprement parler, il s’agit d’une seule et même Raison, qui par son infinité et sa transcendance est en soi et pour soi ineffable et insaisissable, étant au-delà de toute la création et de la différence et la variété qui existe et est conçue en elle, se montrant et se multipliant par bonté en tout ce qui existe en elle, à la mesure de chaque chose et en récapitulant (ramenant) tout en soi »9.

L’unité du monde s’accomplit par la communion avec Dieu

L’union (la combinaison, la synthèse, le mélange, gr. krasis) représente l’attribut de la substance par lequel les éléments peuvent être « associés », formant d’autres éléments composés, distincts et stables. La science présente beaucoup d’aspects qui concernent la combinaison des éléments du monde physique. Elle montre que les lois simples qui gouvernent les rapports entre les particules élémentaires rendent possible la constitution des atomes, les diverses combinaisons d’atomes ou mollécules dans les réactions chimiques, sur lesquelles se fondent les technologies actuelles. La science montre que les processus de la nature se déroulent sur la base des mêmes mécanismes, dans l’eau ou dans le sol, dans le magma terrestre ou dans les tissus vivants. Toute la diversité du monde sensible, les corps physiques et les millions d’espèces, mais aussi tout ce que l’homme construit, les formes et les structures que la matière reçoit par les technologies, les milliers de textures, tout s’appuie sur l’immense capacité d’association, de combinaison des atomes.

Dans une perspective théologique, on peut dire que le corps est « l’appareil d’une sensibilité et d’une expressivité inépuisables », par lequel « l’homme se situe comme un facteur qui interrompt les liens des processus de la nature, en établissant d’autres liens voulus, spirituels-naturels »10. Par cela, l’homme pénètre plus en profondeur et comprend plus solidement la structure de la matière, et la manière dont sont formées les choses du monde créé.

Enfin, par les technologies, l’homme s’offre un appui dans la vie et aide les autres dans leur vie quotidienne. Il peut le faire non seulement à des fins matérielles, mais aussi pour le progrès spirituel, par les sens spirituels de la Création, en solidarité avec ses semblables. C’est pourquoi, en dernière instance, dans une perspective théologique, l’attribut de la substance de subir la combinaison a pour finalité la rencontre de l’homme avec le mystère de la Création, avec ses semblables et la possibilité de s’approcher de Dieu.

Dans la vision de Saint Maxime le Confesseur, l’ouvrage des mains dans les choses sensibles et le travail de l’esprit avec les choses intelligibles sont des voies de développement des vertus, et la connaissance de la rationalité de la création affermit dans l’homme l’idée qu’il y détient un rôle créateur. Le monde de la matière ouvre ainsi la vie de l’homme vers ses semblables et le sollicite pour la cultivation des vertus.

Les lois du monde environnant – une exhortation vers la stabilité dans le bien

La position se réfère à la stabilité, selon le gr. thesis. À ce propos on peut dire que, selon les données scientifiques, la matière a des structures stables et tout l’univers semble gouverné partout par les mêmes lois. Les processus physiques se comportent de la même manière dans des conditions similaires. La stabilité des structures et des formes de la matière a rendu possible non seulement la civilisation, qui s’appuie sur des matériaux, des textures et des substances, mais la vie, les étoiles, les planètes n’auraient pas été possibles non plus, dans la situation où la nature n’aurait pas gardé les lois connues aujourd’hui. Les cycles de la nature, les saisons, les mécanismes de la vie respectent certains rythmes qui se sont avérés essentiels dans la stabilité de la vie.

Dans ces cycles, chaque existence est liée dans des formes diverses avec d’autres existences qui à leur tour sont liées par d’autres modalités avec d’autres existences, de sorte que chacune s’avère nécessaire pour beaucoup d’autres. De cette manière, toutes les existences, qu’elles soient des forces créées, des choses ou des êtres vivants, contribuent à assurer les conditions de vie pour les millions d’espèces, se liant entre elles, dans une dépendance étroite, où la vie et le travail de chacune dépend de la vie et du travail de toutes, et de la stabilité de chacune dans les limites de son travail et dans la solidarité11.

Dans une perspective théologique, la position stable des forces, des espèces et des hypostases dans le monde nous enseigne à rester fermes dans la position du bien, en refusant la tentation du changement vers le mal. La manière dont chaque partie de la nature (en y incluant aussi les interactions qui forment le monde) complète le travail des autres, et la manière dont chaque espèce vivante, par ses forces et son travail, délimite le travail des autres, selon leurs lois particulières, contribuent à garder l’harmonie de la Création. Dans leur conformité on voit la bonne loi que Dieu a mise en elles. Par conséquent, par leur stabilité, dans la solidarité et le bon travail, dans leur loi, elles peuvent guider l’esprit de l’homme vers la vertu, dans la mesure du possible. D’un point de vue théologique, selon Saint Maxime le Confesseur, toutes ces situations de stabilité des parties de la Création vers le bien commun, appellent aussi ceux qui y réfléchissent à un bien commun, dans la forme d’une vie bonne et dans des œuvres en solidarité avec les semblables pour la cultivation des vertus. Cette stabilité est «celle qui enseigne la moralité volontaire, qui doit rester ferme dans la bonne décision contre ce qui l’empêche de persister dans le bien, refusant de s’écarter du fondement raisonnable à travers ce qu’elle rencontre»12.

Tout l’Univers et la vie de l’homme sont en mouvement...

Enfin, le mouvement (gr. kinesis) est l’attribut qui confère aux éléments de la substance le pouvoir de s’associer dans des combinaisons nouvelles. J’ai déjà écrit dans les pages de cette publication des contributions concernant le mouvement. Les données de la science montrent que, quelle que soit l’échelle de l’observation, dans la nature il y a du mouvement. La terre se trouve dans un mouvement permanent de rotation autour de son axe propre et aussi dans une rotation autour du Soleil, avec une vitesse de 30 kilomètres par seconde. D’autre part, le Soleil est en mouvement circulaire autour du centre galactique, et la Voie Lactée se rapproche avec 90 kilomètres par seconde de son accompagnatrice, Andromède. Mais le mouvement est aussi présent dans le monde des petites dimensions. Pratiquement, il n’y a nulle part dans les étoiles, dans l’espace, sur la Terre ou à l’intérieur de l’atome, quelque chose qui reste pétrifié. L’univers entier est traversé par des pulsations d’énergie, par un tumulte continuel. Le mouvement est aussi présent à l’échelle naturelle. Le sol terrestre bouge, parce que les plaques tectoniques glissent sans cesse. Sous l’écorce, au milieu de la Terre, un noyau incandescent agite un magma métallique brûlant. Mais le mouvement est présent partout dans la vie des organismes, dans une multitude de processus, où se fait l’échange de matière et d’information. Des populations entières de mammifères, d’oiseaux, de poissons ou d’insectes migrent le long de l’année, entre divers endroits sur le globe terrestre, certaines faisant des voyages impressionnants, de quelques milliers de kilomètres, afin de se fixer dans des régions favorables.

... de l’existence, par l’existence bonne, vers l’existence bienheureuse

La théologie patristique n’a pas méprisé le mouvement du monde, mais elle le met en lien avec une bonne finalité. Le Père Stăniloae écrit qu’un monde « fait pour bouger purement et simplement vers n’importe où et sans fin, est un monde dépourvu de sens, dépourvu de raison »13. Le mouvement n’est pas une conséquence de la chute, mais au contraire, c’est le signe que la personne humaine et la Création sont appelées à un mouvement dirigé vers Dieu. Saint Maxime le Confesseur écrit que « les êtres bougent vers l’existence bienheureuse qu’elles n’ont pas encore, à la différence de Dieu, qui est Celui même qui donne l’existence bienheureuse »14. Ceci signifie que « rien de ce qui est créé n’est sa propre finalité, du moment qu’il n’est pas sa propre cause, car sinon le créé serait incréé, sans commencement et sans mouvement, comme quelque chose qui ne devrait se déplacer vers rien »15. La théologie voit donc dans tout le mouvement du monde le signe que son état actuel n’est pas achevé, mais qu’on lui a donné la possibilité du mouvement pour faire l’ascension vers l’existence bienheureuse. Mais de cette manière, le monde et le mouvement des choses qu’il contient peuvent aussi faire bouger les pensées de l’homme vers l’idée que les choses et le monde ne sont pas parfaits, et que le repos parfait est seulement en communion avec Celui qui nous a donné la possibilité du mouvement à travers le monde pour que nous puissions arriver à Lui.

On peut donc voir que la théologie orthodoxe considère le mouvement du monde, de la vie et de l’homme comme la conséquence d’un manque de perfection et reflétant l’imperfection de ceux qui cherchent la perfection en Dieu, Qui ne se meut pas parce qu’Il est parfait »16. Dans l’ensemble, l’être, le mouvement et tout le reste « nous guident vers la connaissance de Dieu comme Créateur, Providence et Juge, c’est-à-dire vers la connaissance de ce qu’Il a fait et de ce qu’Il fait », orientant l’homme vers l’œuvre d’acquisition de la vertu, pour s’approcher de Lui17, de sorte qu’on pourrait dire que l’Univers entier est un immense livre de théologie.

Archidiac. Adrian Sorin Mihalache

Notes :


1. Pr. D. Stăniloae, „Introducere” (Introduction) in Saint Maxime le Confesseur, Ambigua, Éditions IBMBOR, Bucarest, 2006, p. 39.
2. v. Note 155, dans Saint Maxime le Confesseur, op. cit., p. 206.
3Ibidem.
4op. cit., & 10.
5. Pr. D. Stăniloae, note 145, in Saint Maxime le Confesseur, op. cit., p. 198.
6. Pr. D. Stăniloae, Teologie Dogmatică Ortodoxă (Théologie Dogmatique Orthodoxe), vol. II., Éditions IBMBOR, p. 15.
7. Idem, note 147, in Saint Maxime le Confesseur, op. cit., p. 200.
8. v. Martin Rees, Our cosmic habitat, Orion Publishing Co, 2003.
9. Saint Maxime le Confesseur, op. cit., 7d.
10. Pr. D. Stăniloae, Teologia Dogmatică Ortodoxă (Théologie Dogmatique Orthodoxe), vol. I, Éditions IBMBOR, p. 262.
11. David J. Stevenson, “A planetary perspective on the deep Earth”, in rev. Nature, vol. 451, 17 janvier (2008), pp. 261-265.
12Saint Maxime le Confesseur, op. cit., & 28.
13. note 90, in Saint Athanase le Grand, Cuvânt împotriva elinilor – Parole contre les hellènes, & XL, in PSB, vol. 15, p. 76.
14Ibidem, p. 73-74.
15Ibidem, p. 71.
16. Pr. D. Stăniloae, „Introducere” (Introduction) in Saint Maxime le Confesseur, op. cit., p. 57.
17. Pr. D. Stăniloae, note 144 in Saint Maxime le Confesseur, op. cit., p. 198.

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