Ajouté le: 12 Décembre 2015 L'heure: 15:14

Troisième Béatitude : Bienheureux ceux qui pleurent: ils seront consolés.

Saint Grégoire de Nysse nous affirme que « nous avons déjà franchi quelques cols, mais le Verbe de Dieu nous montre une autre hauteur que nous pouvons atteindre en écartant tout obstacle et en secouant les chaînes du péché »1.

Rappelons d’entrée de jeu, afin justement de rester dans les hauteurs où nous sommes déjà parvenus, qu’on appelle l’Esprit Saint le « Consolateur ». Ainsi, ceux qui pleurent seront consolés par l’Esprit Saint ! De quelles sortes de larmes s’agit-il donc, qui peuvent attirer ainsi la troisième Personne de la Sainte Trinité ?

Saint Paul affirme qu’il n’existe pas une seule sorte de tristesse, mais une tristesse selon le monde et une tristesse selon Dieu. La première opère la mort (les pleurs de la méchanceté impuissante, les pleurs de l’orgueil rabaissé, les pleurs de la vanité insatisfaite, les pleurs de l’amour-propre blessé…), la seconde apporte le salut : « Car la tristesse selon Dieu produit un repentir qui conduit au salut et ne laisse pas de place au regret… » (II Cor. 7, 10).

Cette tristesse selon Dieu est déjà le signe d’une grande prise de conscience : c’est la prise de conscience de nos péchés, la reconnaissance de notre état de pécheur face à Dieu. C’est le signe que la lumière de Dieu est déjà entrée en nous et nous montre notre misère : « Si nous disons : nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme Il est, Il nous pardonnera nos péchés, et nous purifiera de toute iniquité. » (I Jn 1, 8-9).

« Chez l’orgueilleux, pas de larmes. De ses yeux sort un feu sec qui répand la sécheresse dans le cœur des hommes. L’orgueil pousse sur la pierre dans une terre peu profonde. Mais l’humidité se tapit dans les profondeurs. L’humilité devant Dieu ressemble au labour profond »2, celui d’un cœur broyé et humilié (Ps. 50, 19), d’où sourdent les larmes. « Les larmes évangéliques sont celles qui s’épanchent d’un cœur humble et contrit. (…) Les larmes évangéliques sont encore celles qui lavent nos offenses envers l’Amour céleste. Comme la rosée qui se forme quand se rencontrent l’air froid et l’air chaud, ainsi les larmes s’épanchent naturellement et facilement de l’homme qui a rencontré la chaleur de l’amour du Père Céleste »3

Pour donner un exemple très précis de ces larmes et de leur action en l’homme, je propose deux passages tirés d’un livre de père Sophrony, dans lesquels il nous parle de sa conversion – son retour au Christ, et du repentir qui en est résulté :

« Moi-même, j’ai vécu mon abandon du Christ comme un crime odieux contre son amour. J’avais connu cet amour dans ma tendre enfance : le Christ m’avait donné de le vivre. (…) Je fus spirituellement aveugle pendant une période assez longue : je ne voyais pas de péché dans l’abandon du Dieu de mon enfance. J’agissais par ignorance (I Tim. 1, 13). (…) Mais lorsque j’eus pris conscience de l’horreur de ma chute, je me livrais à des lamentations désespérées et je répandis d’amères et brûlantes larmes : le Seigneur m’avait donné le désespoir qui nait de la grâce [du repentir]. Et alors que je pleurais sur moi-même comme sur un mort en versant d’abondantes larmes sans oser élever mes pensées vers Lui, Il m’apparut dans sa lumière. C’est ainsi qu’Il marqua le commencement de ma vie nouvelle après m’avoir fait renaître dans les larmes du repentir »4. Et un peu plus loin, il parle à nouveau de cette époque : « Après ma redécouverte du Christ, mon expérience ‘orientale’ qui avait duré environ 7 ou 8 ans m’apparut comme une transgression des plus terribles à l’égard de l’amour du Dieu que mon âme connaissait depuis ma tendre enfance. Je fus saisi d’une sorte d’effroi sacré en prenant conscience que j’étais un infidèle et un apostat, et à la pensée que je resterais à tout jamais indigne d’un tel Dieu. Ce n’est pas sans douleur que je me souviens de cette époque à la fois terrible et en même temps merveilleuse. Je priais alors comme un fou, je versais des torrents de larmes à en broyer mes propres os. Durant cette prière, je ressentais au-dedans de moi un feu qui, me semblait-il, brûlait tout en moi. Je ne sais comment j’ai survécu. Jamais je ne pourrai rendre par la parole le ‘feu’ et le désespoir par lesquels je passais alors, ni la force qui me maintint pendant des années dans une prière incessante d’une extrême intensité. Sur le moment, je ne comprenais rien, mais maintenant je ne sais comment exprimer à Dieu ma reconnaissance pour la forte ‘poigne’ du saint Sculpteur, et pourtant ce ne fut ni facile ni agréable : je souffrais vraiment sur tous les plans de mon être. Je suis dans l’émerveillement devant Lui : Il changea mon abomination et mon ignominie en quelque chose de moins éloigné de son ineffable Lumière5. »

« Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions » (Ps. 136, 1). A l’image des juifs prisonniers du roi de Babylone Nabuchodonosor, nous sommes les prisonniers spirituels du diable ; les fleuves de Babylone représentent les passions pécheresses, les pleurs des enfants d’Israël représentent les pleurs sur l’esclavage spirituel du péché des enfants du nouvel Israël, les Chrétiens. « Comment l’âme pourrait-elle ne pas pleurer, à l’écoute du chant de lamentations, ne pas se réveiller du sommeil du péché ? Comment pourrait-elle ne pas sentir sa captivité du diable, … chaque jour davantage retenue par lui dans les raies du péché, les habitudes pécheresses et les passions ? Voilà pourquoi, sentant et endurant tout cela, notre âme envoie vers le Seigneur de profonds soupirs de repentir sur ses péchés et sanglote profondément et amèrement. O fleuves de Babylone ! O passions séductrices ! Où nous menez-vous ? ‘Nous nous sommes assis sur le bord des fleuves de Babylone, et là, nous avons pleuré’. Que faire, si ce n’est pleurer, dans la conscience et la vue de notre malheur, de notre condition pécheresse, de notre abomination, de notre absolue incapacité à nous défaire du péché et du malheur ? … Nous, enfants prodigues du Père céleste, lorsque nous tombons dans le malheur, par ignorance ou par maligne inclination au péché, sous les calomnies et les attaques du diable, nous devons verser des larmes de repentir sur nos péchés, des larmes d’impuissance, en demandant humblement miséricorde, aide et pardon. (…) Nous devons pleurer longtemps et beaucoup et ne pas attendre le salut de ces larmes, mais de la miséricorde de Dieu, de la grâce de Jésus-Christ, Qui Lui-même pleurait sur nous de nos propres larmes et Qui promet la libération du péché et la consolation, dans ce temps et dans l’éternité, à ceux qui pleurent. Bienheureux ceux qui pleurent : ils seront consolés … Si quelqu’un d’entre vous a reçu le don des larmes sur ses péchés il sait d’expérience le bonheur qu’il y a de pleurer sur ses péchés ou ceux des autres6. »

Je voudrais citer ici l’histoire que rapporte le métropolite Antoine Bloom d’un jeune moine, disciple d’un starets, « qui priait Dieu de lui ouvrir les yeux sur le mal tapi en tout homme qu’il rencontrerait, pour être capable de lui venir en aide. Et lorsque le Seigneur exauça sa prière, elle excéda ses forces, parce qu’il voyait bienle mal, mais à cause de son immaturité spirituelle, ce mal le remplissait d’horreur, il en éprouvait du dégoût, il se détournait des hommes. Un jour arriva un homme qui demanda une entrevue avec le starets. Le jeune moine, voyant à quel point l’autre était corrompu, profondément dépravé, lui dit : « Comment oses-tu, tel que tu es, te présenter devant le starets, tu l’avilirais par ta présence ! » L’homme s’en alla. Le starets appela son disciple et lui demanda si un certain homme n’était pas venu. « Si. – Pourquoi n’est-il pas ici ? – Je l’ai chassé…»  Le starets le regarda et dit : « Ne penses-tu pas que c’était peut-être sa dernière chance ? » Le jeune moine, rempli d’effroi, demanda au starets de supplier Dieu de lui ôter ce don de clairvoyance qu’il avait reçu. Mais le starets répondit : « Non, Dieu ne reprend pas ce qu’il a donné. Mais je Lui demanderai que, lorsque tu verras le mal dans un homme, tu en fasses l’expérience comme si c’était le tien propre, parce que lui et toi êtes les membres de l’unique corps qu’est l’humanité…» Plus loin on raconte comment ce jeune moine, au cours de ses pérégrinations après la mort de son starets, arriva devant une maison où il demanda le gîte, ou plus précisément qu’on le laisse entrer et qu’on lui donne quelque réduit où il pourrait faire ses prières. Il ne sollicitait pas le gîte et le couvert, seulement le droit de faire ses prières. Le maître de maison fut surpris, et lorsque son hôte, après être entré dans un réduit, se mit à prier, il tendit l’oreille. C’était un homme méchant, chargé de nombreux péchés ; soudain il entendit le moine prier dans les larmes et confesser à Dieu tous les péchés du maître de maison comme s’ils avaient été commis par lui-même. Tout en écoutant il se vit soudain tel qu’il était à travers les yeux de cet homme juste ; sa conduite le remplit d’horreur, il se mit à se repentir et à pleurer. Lorsque le jeune moine eut achevé sa confession, l’homme était guéri »7. Voilà l’exemple que nous donne le métropolite Antoine sur la façon dont nous pouvons pleurer, non seulement sur nos propres péchés, mais aussi sur ceux des autres. Cet exemple met l’accent sur ce fait essentiel que nous sommes tous liés les uns aux autres car nous partageons tous la même nature humaine.

Saint Jean de Kronstadt nous dit : « En premier lieu, pleure, parce que par ton péché, tu profanes constamment l’image de Dieu qui est en toi. (…) En deuxième lieu, pleure, parce que tu n’es chrétien que par le nom, (…) que tu vis en païen, attaché à la terre, (…) que tu restes étranger à l’esprit du Christ, ne t’y conformes en rien, tu n’imites pas sa vie… En troisième lieu, pleure parce que ton cœur s’efforce sans cesse d’accomplir tout ce qui est désagréable au Seigneur… [Enfin,] pleure sur tes péchés, mais aussi sur ceux des autres… Tu diras : en quoi mes larmes sont-elles utiles ? D’une manière générale, tu accompliras le commandement de l’amour envers ton prochain, or toute la loi est contenue dans l’amour8. »

Les pleurs sur nos péchés, sur notre asservissement aux passions, les pleurs de repentir, sont donc une première sorte de pleurs qui nous attirent la grâce et la consolation. Mais il existe une deuxième cause de larmes, que nous allons comprendre avec l’intégralité du verset 1 du psaume 136 : « Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, au souvenir de Sion ». Sion est la Jérusalem céleste, notre vraie patrie.

Saint Grégoire de Nysse nous donne l’exemple de deux aveugles, l’un l’est de naissance, l’autre par accident. Le premier n’a pas conscience de ce qui lui manque, le second si. « Ce ne sont pas les larmes que le Verbe appelle bienheureuses mais la connaissance du bien et la douleur de se savoir privé de ce qu’on cherche. (…) Ce bien qui dépasse tout entendement, nous l’avons autrefois possédé, et il était si grand en nous que l’humanité, réplique exacte du modèle divin, semble avoir subi une mutilation9. »

« Mes larmes ont été mon pain jour et nuit » (Ps. 41, 4), dit le roi David, terriblement conscient de son exclusion de la demeure de Dieu [on pourrait lire à ce sujet tout le psaume 41, d’ailleurs]. « Les larmes évangéliques sont bien les larmes pour le Paradis perdu »10, nous dit le saint évêque Nicolas Vélimirovitch. C’est de cette sorte que sont les larmes de ceux qui pleurent la perte d’une grande grâce, surtout la grâce qui leur a « fait connaître Dieu par le Saint-Esprit », comme dit saint Silouane : « Mon âme languit après le Seigneur, et je Le cherche avec des larmes. Comment pourrais-je ne pas Te chercher ? Toi, le premier, Tu m’as trouvé. Tu m’as donné de vivre la douceur de ton Saint-Esprit, et mon âme T’a aimé »11.

Ainsi, saint Silouane compare la douleur de l’âme qui a connu Dieu et son amour et s’en trouve privée, à la douleur d’Adam chassé du paradis :

« Mon âme languit après le Seigneur, et je Le cherche avec des larmes. Comment ne Le chercherais-je pas ? Quand j’étais avec Lui, mon âme était joyeuse et sereine, et l’Ennemi n’avait point d’accès auprès de moi ; Mais à présent, l’esprit mauvais a pris pouvoir sur moi, agite et fait souffrir mon âme. C’est pourquoi mon âme désire à en mourir le Seigneur ; mon esprit s’élance vers Dieu, et rien sur terre ne peut me réjouir. Rien ne peut consoler mon âme. (…) O amour du Seigneur ! Celui qui t’a connu, sans se lasser, te cherche jour et nuit, et s’écrie : je Te désire, Seigneur, et je Te cherche avec des larmes. (…) Toute âme qui a connu le Seigneur languit après Lui et s’écrit : ‘Où es-Tu, Seigneur ? Où es-Tu, ma Lumière ? Pourquoi m’as-Tu caché Ton visage ? Depuis longtemps mon âme ne Te voit plus ; elle aspire à Toi et Te cherche en pleurant. Où est mon Seigneur ? Pourquoi mon âme ne Le voit-elle plus ? Qu’est-ce qui L’empêche de vivre en moi ? Voici : je n’ai pas l’humilité du Christ, ni l’amour des ennemis’. »

Dieu est Amour infini, Amour impossible à décrire»12

Il existe enfin une troisième sorte de larmes, sur laquelle je ne m’étendrai pas : ce sont celles qui viennent de la contemplation de Dieu. « Ce sont des larmes silencieuses et paisibles, (…) qui témoignent de la transfiguration des profondeurs de l’âme et de l’être tout entier par la grâce. Baptême dans l’Esprit-Saint, qui n’est pas un doublet charismatique du sacrement, mais qui donne l’assurance expérimentale de la pleine purification intérieure et manifeste le plein épanouissement des réalités divines dont le baptême sacramentel présentait l’image et conférait le germe »13.

Bienheureux ceux qui pleurent : ils seront consolés.

« Dieu donne toujours à nos travaux de plus grandes récompenses qu’ils ne méritent. Cette promesse qu’Il fait ici en est une preuve. Quand Il appelle heureux ceux qui pleurent, ce bonheur n’est point un bonheur proportionné au mérite de celui qui le reçoit, mais à la bonté de Dieu qui le donne. (…) Comme l’amour de Dieu envers nous n’a point de bornes, Il ne le termine pas à nous pardonner nos péchés ou à nous délivrer des peines qu’ils méritaient, mais de plus il nous rend heureux et nous comble de ses consolations divines »14.

Le véritable consolateur est Dieu, et déjà et avant tout l’Esprit Saint, puisque c’est le nom que le Christ lui donne (Jn 14, 16.26).

Mais le Fils fut le premier consolateur, dans la mesure où Il vint accomplir cette prophétie des Écritures : « L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi. Le Seigneur a fait de moi un messie, il m’a envoyé porter joyeux message aux humiliés, panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs l’évasion, aux prisonniers l’éblouissement, proclamer l’année de la faveur du Seigneur, le jour de la vengeance de notre Dieu, réconforter tous les endeuillés… »15

Mais je crois qu’on peut dire que le Père aussi est consolateur, même s’Il agit par l’intermédiaire de ses deux mains que sont le Fils et l’Esprit Saint. Dans plusieurs textes magnifiques, il est spécifié sans autre précision que Dieu essuiera toutes les larmes. Ainsi dans Isaïe 25, 6-8 : « Le Seigneur de l’univers va donner sur cette montagne un festin pour tous les peuples, (…). Il fera disparaître la mort pour toujours. Il essuiera les larmes sur tous les visages et dans tout le pays Il enlèvera la honte de son peuple. Il l’a dit, lui, le Seigneur ». Aussi, dans deux textes de l’Apocalypse : « Celui qui siège sur le trône les abritera sous sa tente… car l’agneau qui se tient au milieu du trône sera leur berger, il les conduira vers des sources d’eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux (Ap. 7, 15-17) ». [Il s’agit de la foule immense des martyrs qui se tient debout devant le trône et devant l’agneau, ceux qui sont vêtus de robes blanches et des palmes à la main, qui ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’agneau…] Quelques chapitres plus loin, on trouve encore, à propos de la Jérusalem céleste : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes, ils seront ses peuples et Lui sera le Dieu qui est avec euxIl essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus » (Ap. 21, 3-4).

Donc, des prophètes de l’Ancien Testament au livre de la Révélation qui a été donnée à saint Jean, le disciple bien-aimé, le Seigneur Dieu annonce la Bonne Nouvelle de la Jérusalem céleste et de la fin des larmes dans son Royaume.

À suivre …

Marie-Thérèse GOURDIER, Catéchèse donnée en l’église Saint Séraphin à Paris, 2012

Notes :

1. Grégoire de Nysse, Les Béatitudes, Ed. Migne, coll. Les Pères dans la foi, p. 47.
2. Mgr Nicolas Vélimirovitch, La foi et la vie selon l’Évangile, Ed. L'Âge d'Homme, p.140.
3. Mgr Nicolas Vélimirovitch, La foi et la vie selon l’Évangile, Ed. L'Âge d'Homme, p.141.
4. Archimandrite Sophrony, Voir Dieu tel qu’Il est, Labor et Fides, p. 31-34.
5. Archimandrite Sophrony, Voir Dieu tel qu’Il est, Labor et Fides, p. 40.
6. Saint Jean de Kronstadt, Dix homélies sur les béatitudes, La Pierre angulaire, p. 10-11.
7. Antoine Bloom, Le sacrement de la guérison, Ed. du Cerf, p. 24-25.
8. Saint Jean de Kronstadt, Dix homélies sur les béatitudes, La Pierre angulaire, p. 12-13.
9. Grégoire de Nysse, Les Béatitudes, Ed. Migne, coll. Les Pères dans la foi, p. 51-52.
10. Mgr Nicolas Vélimirovitch, La foi et la vie selon l’Evangile, p.141.
11. Archimandrite Sophrony, Saint Silouane l’Athonite, Ed. du Cerf, p. 263.
12. Archimandrite Sophrony, Saint Silouane l’Athonite, Ed. du Cerf, p. 425, 427.
13. Archimandrite Placide Deseille, L’échelle de Jacob et la vision de Dieu, Monastère Saint-Antoine-le-Grand, p. 44.
14. Saint Jean Chrysostome, Œuvres complètes, tome VII, Commentaires sur l’Évangile selon saint Matthieu, Homélie XV, Ed. Bar-le-Duc, L. Guérin et C., p. 114.
15. Is. 61, 1-2.

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