Ajouté le: 6 Septembre 2018 L'heure: 15:14

Action de grâces et bénédiction dans l’Épître de saint Paul aux Éphésiens en I, 3‑14

L’Épître aux Éphésiens a été écrite par le saint Apôtre des nations, lors de la première captivité romaine, entre 61 et 63, alors que l’évêque de la cité de Colosses, connu comme le fondateur de l’Église de cette ville ainsi que de celles des cités voisines de Laodicée et de Hiérapolis, toutes deux situées également dans la vallée du Lycus en Asie proconsulaire, lui rendait visite dans sa prison.

Epaphras « notre cher compagnon de service »1 puisque que c’est de lui qu’il s’agit rend visite à l’Apôtre pour lui apporter des nouvelles des Églises de l’Asie proconsulaire, rendre compte des difficultés qu’elles rencontrent et des hérésies qui commencent à surgir, à Éphèse, alors capitale de la province romaine d’Asie, comme à Colosses. Si l’on veut bien faire un bref retour en arrière avec le livre des Actes des Apôtres au chapitre 20, nous retrouvons saint Paul qui s’arrête à Milet, en route vers Jérusalem, où il espère être présent le jour de la Pentecôte. Là « il envoya chercher à Éphèse les Anciens de cette Église »2. Après s’être adressé à eux pour la dernière fois, il leur fait cette mise en garde : « Prenez‑garde à vous‑mêmes, et à tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a constitués intendants pour paître l’Église de Dieu, acquise par lui au prix de son sang. Je sais, moi, qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups redoutables qui ne ménageront pas le troupeau et que du milieu de vous se lèveront des hommes qui tiendront des discours pervers dans le but d’entraîner les disciples à leur suite. Soyez vigilants... »3.

Dans le contexte de notre Épître aux Éphésiens comme pour celle adressée aux Colossiens dont la rédaction suit de très près celle envoyée aux Éphésiens, on doit dire que la prédiction de saint Paul s’actualise puisque ces « loups redoutables » commencent à répandre leurs hérésies. C’est là l’œuvre dans le cas présent, d’un courant judaïsant qui cherchait à ébranler la confiance des fidèles dans l’enseignement apostolique et qui s’adonnait à de vaines spéculations très influencées par la philosophie hellénistique syncrétiste et relativiste et qui prétendait par ce moyen accéder à l’essence même des mystères de la foi chrétienne en décrétant qu’il y avait une connaissance plus haute que la foi et en dehors d’elle. C’était les prémices de la gnose au nom menteur qui représenta dans les premiers siècles de l’Église un danger redoutable.

Nous savons avec quelle force saint Irénée, le grand évêque de Lyon natif de Smyrne et disciple de saint Polycarpe au IIe siècle, combattit ces sectes détestables qui classaient l’humanité en trois catégories : les spirituels, les psychiques et les charnels dont seuls les premiers [c’est‑à‑dire eux les gnostiques] pouvaient être assurés de réintégrer « l’Éon d’en haut », l’essentiel des « psychiques » et la totalité des « charnels » étant promis à la destruction puisque la chair est, selon eux, l’œuvre d’un « dieu » mauvais. On sait aussi combien la prétention de ces « grands initiés » des gnoses hétérodoxes, à détenir une « connaissance » supérieure en dehors et au‑dessus de la foi s’accompagnait souvent de dépravation morale, comme chez les Valentiniens4 et il en est ainsi des gnostiques de tous les temps. Le danger venait également du fait que ces hérésies nouvelles utilisaient l’Écriture sainte et le vocabulaire de la foi pour mieux tromper les fidèles et les détourner de la Tradition du Christ transmise par les Apôtres.

Saint Paul veut donc prémunir les fidèles du Christ contre ce danger naissant, contre ces beaux‑parleurs au langage prétentieux et aux spéculations qui constituaient autant de voies de perdition, afin de fortifier la foi et le discernement des fidèles de cette jeune Église. Remarquons, à ce propos, que si notre épître s’adresse « Aux Éphésiens », elle ne fait pas appel à des circonstances particulières ni ne comporte de salutation à caractère personnel comme c’est le cas pour d’autres lettres de l’Apôtre et, pour cette raison, bon nombre de commentateurs ont vu cette épître comme une sorte de « circulaire » adressée à toutes les Églises de l’Asie proconsulaire.

L’écrit de l’Apôtre sera donc porté par l’un de ses compagnons lors du dernier voyage à Jérusalem, du nom de Tychique5 et, un peu plus tard à Colossses6 « tout exprès pour vous donner de nos nouvelles et réconforter vos coeurs »7. Église d’Éphèse au destin singulier puisqu’elle est à nouveau mentionnée en ces termes dans l’Apocalypse de saint Jean le Théologien, dans la lettre aux sept Églises d’Asie : « La constance aussi ne te manque pas ; n’as‑tu pas souffert pour mon Nom, sans te lasser ? Mais j’ai contre toi que tu as perdu ton amour d’antan. Allons ! Rappelle‑toi d’où tu es tombé, repens‑toi, reprends ta conduite première... »8.

L’Épître comporte essentiellement deux grandes parties reliés entre elles par des paroles de l’Apôtre sur son propre ministère, lui l’homme du mystère du Christ, et une ardente prière qu’il adresse au Seigneur (ch. 3). La première partie est concernée par les deux premiers chapitres et s’ouvre par une grande et magnifique prière d’action de grâces énoncée comme une formule de bénédiction. Ce sont les versets 3 à 14 du premier chapitre à regarder comme un ensemble dont on ne peut rien retrancher, ensemble comme sortit d’un seul jet de la bouche et du cœur priant du saint Apôtre. Nous allons y revenir puisque c’est sur cette bénédiction que porte essentiellement cet article. Action de grâces, bénédiction pleine de louange, de force, de fermeté dans la foi, émerveillement devant le caractère inouï du dessein de Dieu en faveur du salut des hommes, accompli par Son Christ, le Dieu‑Homme qui s’est abaissé jusqu’à nous, saisissement devant Ses hauts faits, Sa libéralité, Sa miséricorde, devant le Don de la Grâce imméritée et de celui de l’Esprit Saint « qui constitue les arrhes de notre héritage »9.

La gloire du Seigneur est évoquée dans cette première partie, et avec quelle sublime élévation dogmatique, dans cette hymne vibrante de nature à fortifier la foi des fidèles de cette Église face à ceux qui en son sein veulent la détourner de l’unique Vérité qu’est la personne du Christ. L’Apôtre révèle la mission du Sauveur et la destinée de l’Église qui est son Corps dans lequel est brisé le mur de séparation entre les Juifs et les Gentils, Corps qui doit rassembler tous les peuples afin que le Christ soit tout en tous. « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’a fait qu’un peuple, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine. Cette Loi des préceptes avec ses ordonnances, pour créer en sa personne les deux en un seul Homme nouveau, faire la paix, et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul Corps, par la croix : en sa personne il a tué la Haine […] par lui nous avons en effet, tous deux en un seul Esprit, accès auprès du Père »10.

La seconde partie concerne la vie nouvelle dans le Christ et les recommandations et conseils qu’adresse l’Apôtre aux Éphésiens pour mener le combat spirituel dans les diverses circonstances de la vie chrétienne, « avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l’Évangile de la paix » et il ajoute : « ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l ‘Esprit c’est‑à‑dire la parole de Dieu »11. Le vocabulaire militaire est là pour montrer l’âpreté du combat spirituel, l’effort viril qu’il suppose pour, qu’avec l’aide de Dieu, nous puissions triompher de l’esprit des ténèbres qui cherche toujours à nous faire chuter.

Entrons maintenant plus avant dans ces versets 3 à 14 du premier chapitre, véritable prière d’actions de grâces énoncée sous la forme d’une bénédiction, hymne jubilatoire jaillit de l’émerveillement face à la Révélation de la puissance de Dieu, de sa prodigalité en faveur de l’homme prisonnier de la nature déchue. D’où l’emploi abondant de superlatifs. En même temps nous sommes ici en présence d’un enseignement dogmatique des plus élevés, auprès duquel les spéculations et les tromperies des « loups redoutables » malgré les dangers qu’elles représentaient n’étaient que des errements de la raison déchue, perdue dans de vains raisonnements.

Il est nécessaire de comprendre d’abord que dans l’Écriture sainte la bénédiction met en pleine lumière la surabondance de la libéralité de Dieu et devant les bienfaits reçus du Seigneur, reconnus dans la foi, comment elle suscite l’action de grâces du croyant qui fait mémoire, dans cette prière, des dons divins, des hauts faits passés ou présents en faveur du salut des hommes, mais qui, en même temps, sont porteurs d’une plénitude à venir devant être pleinement manifestée selon le kaïros de Dieu. Toutes ces formules de bénédiction et d’action de grâces sont, dans l’Écriture sainte, construites sur le même schéma, dans le Nouveau Testament comme dans l’Ancien12. Il en est de même dans les prières d’action de grâces qui ouvrent les Anaphores eucharistiques de saint Jean Chrysostome et de saint Basile le Grand.

Deuxièmement, il est certain que Dieu, le Saint‑Béni‑soit‑Il, pour reprendre une très belle expression de la prière juive, possède la bénédiction en plénitude, si bien que lorsque nous disons :« Béni soit notre Dieu... » ou« Béni soit le Royaume... » au commencement de la Divine Liturgie, nous n’ajoutons rien à ce qu’Il possède en perfection. Mais la bénédiction que nous prononçons est pour nous une confession publique, liturgique, de l’intelligence, du cœur et de la bouche, de l’infinie puissance divine Source de toute vie et de tout bien et une action de grâces pour son amour miséricordieux et sa prodigalité.

Dans cette action de grâces en forme de bénédiction saint Paul nous enseigne plusieurs choses essentielles : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » Dieu est Père de toute éternité. Il ne fut pas un temps où Il ne l’était pas comme le prétendaient les ariens. Il « nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ ». Notation très importante car elle nous renvoie à notre propre finalité, laquelle rejoint notre origine ; « C’est ainsi qu’Il nous a élus en Lui, dés avant la création du monde pour être saints et immaculés en sa présence... »13, le Christ étant le Fils dans le sein du Père, de toute éternité. C’est la promesse de la réalité de l’union avec le Christ puisque Dieu le Père a déterminé d’avance « que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ » selon « le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien‑Aimé ».

Ces biens spirituels et célestes, ces fils adoptifs en jouissent dans l’Église, le Corps divino‑humain, car, « C’est ainsi que dans le Dieu‑homme ressuscité et monté aux cieux est réalisé le plan pré‑éternel de la Divinité trois fois sainte : « réunir toutes choses dans le Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (Éph. I, 10), ce qui est réalisé dans le Corps divino‑humain de l’Église. Par celle‑ci, qui est son Corps divino‑humain, le Seigneur a uni en un seul organisme vivant éternellement tous les êtres angéliques, les hommes et toutes les créatures de Dieu »14. Car c’est dans l’union avec le Christ Tête de l’Église que Dieu le Père considère ceux qu’Il a élus avant la création du monde. C’est en Lui, le Christ, qu’Il les a prédestinés, qu’Il les a justifiés par sa grâce et qu’Il leur a donné la Vie incorruptible : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ, – c’est par grâce que vous êtes sauvés ! – avec Lui, Il nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux, dans le Christ Jésus »15.

Pour bien comprendre les motifs de la bénédiction qui concerne les bienfaits divins accordés, il convient de s’arrêter brièvement sur les termes employés dans ces versets du premier chapitre et d’abord les verbes employés qui décrivent l’action de Dieu. « Eύλογητός, εύλοήσας, εύλογία » trois emplois du verbe bénir – εύλογέω – au verset 3, έξελέξατο exelexato, choisir au verset 4, προοριας proorisas, prédestiner au verset 5, έχαριττωσεν echaritôsen, gratifier au verset 6, έπερίσσευσεν eperisseusen, faire abonder au verset 8, γνωρίσας gnôrisas, faire connaître au verset 9, προέθετο proetheto, proposer au verset 9. Tous ces verbes marquent l’initiative de Dieu le Père en Christ. À propos de l’emploi du verbe prédestiner, il faut ici rappeler que l’idée d’une élection individuelle et fixée d’avance est étrangère à la pensée paulinienne.

Notre hymne de 1, 3‑14 est à la fois orientée vers le « Père de notre Seigneur Jésus Christ » (v.3) et les hommes par l’emploi de deux pronoms : le « nous » ήμᾱς, neuf fois ; « En lui nous avons reçu notre part [littéralement : nous avons été tirés au sort έκληρωθημεν eklêrothêmen]» et le « vous » ύμεῑς deux fois. « En lui nous trouvons la rédemption άπολύτρωσιν, apolutrôsin, par son sang , la rémission des fautes selon la richesse de sa grâce... » (v. 7). Il est évident que dans les derniers versets il est fait clairement allusion par le « vous » aux païens, à ceux qui ayant entendu et adhéré à la Parole de vie ont été « marqués d’un sceau par l’Esprit de la promesse » (v. 13b) c’est‑à‑dire ceux qui ont reçu le saint baptême avec la réception (chrismation) du sceau du don du Saint Esprit. Ce sceau nous renvoie également à ceux qui sont marqués du signe de l’appartenance à l’Agneau triomphant, face à ceux qui portent le signe de la Bête dans l’Apocalypse. Ne négligeons pas non plus l’emploi de deux prépositions présentes dans le texte : έν, en/dans employée quinze fois et appliquée onze fois au Christ en qui tout le dessein de Dieu, le dessein bienveillant qu’Il a proposé dans le Christ, s’accomplit depuis l’origine jusqu’à son terme. Et είς, eis vers, qui indique une direction, une finalité. Autre verbe très important : άνακεϕαλαιώσασθαι anakephalaiôsasthai, récapituler : « en vue l’économie de la plénitude des temps [autre traduction : pour mener les temps à leur accomplissement] récapituler la totalité [ou toutes choses] en Christ » (v. 10).

Saint Paul, avec cette formule de bénédiction rend grâce pour le mystère du salut qui est un tout dont on ne peut rien séparer et il convient surtout de ne pas « isoler » la rédemption de l’ensemble de ce mystère : l’élection antérieure à la création, autrement dit qui est de toute éternité dans le dessein du Dieu‑Trois‑fois‑Saint, élection qui a pour objet l’acquisition de la sainteté en la présence de la Majesté divine, l’adoption filiale à laquelle nous sommes prédestinés à cause de l’amour divin qui est sans mesure, dans et par le Christ Fils de Dieu afin d’être rendus « participants de la nature divine »16, la manifestation de la gloire divine étant le but de toute son œuvre et la libre volonté du Père étant la source de ce dessein accomplit dans et par le Fils son Bien‑aimé. Le don inestimable de cette énergie divine incréée qu’est la grâce déifiante, le sacrifice vivifiant du Dieu‑homme qui nous libère de l’esclavage du péché par l’effusion de son sang et la victoire sur la mort au matin de Pâques.

La révélation du mystère de sa volonté qu’il nous a fait connaître, l’accomplissement de l’économie divine dans le Christ et la récapitulation en Lui de toutes choses, le sceau de l’Esprit Saint et les arrhes de notre héritage, le rassemblement, l’union en un seul peuple dans l’Église‑Corps du Christ de tous, Juifs ou païens, de tous ceux qui ont cru, croient et croiront en la Parole de vie, l’Évangile éternel, dont le centre est la personne même de l’Un de la Sainte Trinité, Lui à qui le Père a donné la Souveraineté, la Suprématie sur tout « le ressuscitant d’entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux, bien au‑dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle‑ci, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et l’a constitué au sommet de tout, pour Tête à l’Église qui est son corps, la plénitude de celui qui est rempli totalement en toutes choses »17.

Dieu tout en tous par la récapitulation de toutes choses en Christ. Voilà le sublime message plein de foi et d’espérance, de l’hymne qui ouvre l’Épître aux Éphésiens.

Notes :


1. Col. 1, 7a.
2. Ac. 20, 17.
3. Ac. 20, 28‑31a.
4. Saint Irénée de Lyon : Contre les hérésies : Réfutation de la gnose au nom menteur. Voir en particulier le chapitre sur les doctrines gnostiques. Cerf. Sources Chrétiennes.
5. Ac. 20, 43.
6. Col. 4, 7‑9.
7. Éph. 6, 22.
8. Apoc. 2, 3‑5a.
9. Éph. 1, 14b.
10. Éph. 2, 14‑18.
11. Éph. 6, 1‑17.
12. Gn. 14, 19‑29 ; Ex. 18 ; III Rg. 8, 15 et ss ; Lc. 1, 68‑69.
13. Voici ce que dit saint Jean Chrysostome à propos du verset : « pour être saints et immaculés » : « Dans quel but avons‑nous été choisis ? "Pour être saints et immaculés en sa présence”. Pour que ce mot d’élection ne vous donne pas à penser que la foi seule suffit, il ajoute la nécessité des œuvres, le caractère de la vie. Dieu nous a choisis, dit‑il, sans doute, mais pour que nous soyons saints et immaculés. Il avait bien aussi choisi les Juifs à une autre époque. Comment ? En les distinguant au milieu des nations. Si les hommes qui choisissent prennent ce qu’il y a de meilleur, à plus forte raison Dieu fera‑t‑il de même. Ce choix dont on est l’objet atteste en même temps la bonté de Dieu et la vertu de l’homme. Dieu choisit ceux qui sont éprouvés, il nous a fait saints mais nous devons nous maintenir dans la sainteté. Or celui‑là est saint qui joint à l’intégrité de la foi une vie pure et sans reproche. Dieu veut de plus que cette irréprochable sainteté se montre telle à ses propres yeux ». Saint Jean Chrysostome : œuvres complètes. Tome 18 de l’édition bilingue grec‑français de J. Bareille. Paris 1865 : Homélie I sur l’Épître aux Éphésiens, page 174.
14. Saint Justin de Tchélié : « L’enseignement orthodoxe sur l’Église ». Texte publié dans le livre biographique du saint par Bernard Le Caro, page 174. L’Âge d’Homme. Lausanne 2017.
15. Éph. 2, 4‑5.
16. II Pi. 1, 4.
17. Éph. 2, 20b‑23.

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