Ajouté le: 16 Septembre 2014 L'heure: 15:14

Impressions sur Tismana 2014

Je commence cette aventure en traînant les pieds, dans l’appréhension de rencontrer soixante enfants à la fois – cela aurait rebuté même le vaillant petit tailleur ! Je cache à peine une inquiétude, parfaitement fondée – de celle qui vous fait constater dix fois par jour votre échec en tant que parents et reconnaître autant de fois, malgré une sévérité incontestable, votre impuissance en face des deux de votre propre foyer.

Je scrute donc avec méfiance les sourires larges et chaleureux du début (ils ne présagent rien de bon !), sans me douter que je vais bientôt succomber, voire fondre complètement ; que je vais perdre toute résistance saine et sensée devant le charme, les embrassades, les facéties des enfants.

Bastion conquis, je rentre, enfin, en vacances. En contemplant les métamorphoses de ces lieux. En m’émerveillant de ce que tout autour se réveille et se remplit de joie. En regardant se déployer en tout lieu – à l’exception seulement de la cuisine, où jamais vivant n’a pu en goûter (elles n’y entrant pas, par peur, probablement, de se voir écraser d’un coup de balai) – l’imagination et la fantaisie, qui s’instillent doucement, subtilement, dans tous les coins et recoins, notamment

dans les dortoirs
dans la salle qui se mue, à tour de rôle, en espace de prière, de communication, de répétitions ou de visionnage
sur la scène éphémère
dans le lieu de réunions à l’allure d’un cénacle nocturne
sous les petits doigts maculés de peinture
parmi les boutons vifs et les perles capricieuses
perdues dans la marée d’enveloppes blanches
ou qui se glissent au cœur des rythmes de guitare au parfum d’évasion et d’ailleurs,
s’épanouissant au crépuscule dans les cabines de douche, lieu favori de création et d’affirmation pour les talents les plus secrets.

Le risque primordial est la contagion : la joie t’arrache à la solitude et au confinement, l’enthousiasme (em)porte tout et le jeu captive autant, que, dans son emprise, on peut ne plus se reconnaître. On se sent à la fois le même et tellement différent.

La grande surprise : on arrive inquiet de devoir (se) donner, avec tous les risques et périls qu’on entraperçoit prudemment, égoïstement, et en fait on repart humble – et heureux ! d’avoir reçu ce que l’on ne pouvait pas donner, et de se voir enrichi avant même de toucher à son capital d’amour.

Pour un cœur apeuré d’animateur, en quête de courage, ce chemin de soleil et d’épreuves parcouru avec des amis revêt, sans nul doute, tout un sens initiatique. À la fin… que ce soit le Sage d’Oz qui apprécie lui-même, car c’est à lui seul qu’il appartient de récompenser – par des diplômes et des médailles – la persévérance des héros, petits et grands, de notre conte de Tismana.

* * *

Le camp de Tismana 2014 était génial ! C'est la quatrième année que je viens et c'est toujours aussi beau ! Retrouver ses amis après une année scolaire chargée, c'est une sensation très agréable ! J'ai beaucoup aimé les animateurs, les ateliers et les excursions que nous avons faits ! Et même si la gym du matin n'était pas très agréable (comme toujours), j'ai quand même beaucoup aimé. La seule chose qui me gêne, c'est que nous faisons les mêmes sorties et ateliers chaque année.

Les animations que j'ai le plus aimées : la chasse au trésor et le feu de camp.

Sofia Soare

J’ai beaucoup aimé la colonie de Tismana parce que nous avons fait tout le temps plein d’activités, mes préférées ont été la visite de la grotte aux chauves-souris et la chasse au trésor. J’ai aussi aimé le fait que mère Anastasia se soit occupée de mon groupe parce que mon deuxième prénom est Nastasia. C’est presque pareil...


Emma, 7 ans – France

À Tismana j'ai beaucoup aimé le fait de pouvoir rencontrer des enfants roumains venant d'autres pays. Nous avons partagé des expériences agréables et désagréables des endroits d'où nous venons. Par ailleurs, tous les enfants ont pu faire la preuve de leurs talents lors des expositions, des championnats, des pièces et des spectacles. J'ai pu ainsi remarquer que les apparences étaient trompeuses, dans le cas de beaucoup d'enfants. Si cette colonie avait été différente, je ne me serais pas fait autant d'amis.

Ioan, 12 ans – Roumanie

C'était ma première fois à Tismana. J'ai aimé la visite à l'élevage de truites. J'ai aussi aimé la visite de la « Grotte des femmes » (Pestera Muierilor). Mais, j'ai surtout aimé la chasse au trésor. J'ai également aimé le feu de camp. C'est bien d'avoir pu me faire des amis. Vivement la prochaine colo !

Maria, 7 ans – Roumanie

Mes enfants ont participé à plusieurs colonies de vacances, choisies par nous avec beaucoup de soin. Nous en avons organisé quelques-unes nous-mêmes, grâce auxquelles nous avons appris la difficulté d’être hôte, et combien d’efforts et de soucis cela présuppose de notre part afin que les enfants puissent bénéficier d’un emploi du temps agréable, tout en étant également édifiant et nourrissant pour leurs cœurs. Mais la colonie de Tismana a eu l’écho le plus durable chez mes enfants. Ils en parlent et en reparlent encore, comme s’ils étaient revenus hier : les amis, les animateurs, les ateliers, les lieux... Cela signifie que les impressions de leur vécu à Tismana sont bien gravées dans leurs âmes, et qu’elles sont positives. Ils chantent les chansons apprises, nous les chantons désormais ensemble. Nous attendons déjà avec impatience la colo de l’année prochaine !

Adriana, maman de Ioan, Tecla et Maria Scripcariu

Lorsqu’une nouvelle journée commençait à Tismana, je sortais dans le jardin afin de regarder les autres enfants rire, ou jouer, ou chanter.  Depuis le sentier qui mène vers le skite, il me semblait que le ruisseau coulait doucement, comme les ailes des feuilles qui s’envolent. Et j’ai tant aimé la façon dont la moniale du monastère de Tismana nous a raconté la vie de Saint Nicodème ! Il y avait là aussi une machine extraordinaire, car on appuyait sur des boutons et elle brodait le mot qu’on voulait ! Et voilà que, à peine commencée, la colonie était déjà finie…

Maria, 8 ans, France

À Tismana, mon endroit préféré était la rivière. J’y jetais des feuilles, car je voulais qu’elles soient des bateaux ! On leur faisait faire la course, et elles allaient loin, jusqu’au monastère. Et elles se faisaient une aventure roumaine…

Vasile, 6 ans, France

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