Le Monastère de Caraiman est un endroit d’une ébouissante beauté, qui se trouve dans une clairière sous les crêtes abruptes des Bucegi et sous la protection de la grandiose Croix du sommet de Caraiman. Un jour pendant le camp, nous sommes montés en funiculaire du monastère jusqu’en haut où commencent les plateaux alpins, où il y a les formations rocheuses appelées Babele « les Vieilles Femmes » et Sfinxul « le Sphynx », un monument naturel millénaire si étroitement lié à notre pérénité de successeurs des daces dans ces contrées, et ensuite plus haut vers le sommet Omu (2504 m), le deuxième plus haut sommet montagneux de Roumanie. C’est de là qu’on peut également aller à la Grotte Ialomicioara, connue par sa beauté et son unicité, par l’eau « vive » qui s’écoule de ses parois depuis des millénaires. Les paysages qui nous ont entourés chaque jour, en haut de la montagne ou bien au sein du monastère sont inoubliables, le ciel si limpide, les forêts qui s’étendent jusqu’à l’horizon, tout cela est merveilleusement complété par la présence de la belle église dédiée à la Transfiguration de notre Sauveur et par l’amour avec lequel nous avons été accueillis par les moines et tous ceux qui travaillent au monastère, tous aimant beaucoup les enfants. C’est le père higoumène David Petrovici qui nous a particulièrement impressionnés par sa présence infatigable parmi nous, par son don de soi ; le révérend père était toujours le premier aux saints offices, et ensuite, en entrant dans le réfectoire, nous le retrouvions déjà, ceint d’un tablier, prêt à servir le repas pour nous à la tête de ceux qui travaillaient dans la cuisine.

Cette année encore, les enfants ont pu s’inscrire à l’un des ateliers proposés : l’atelier de communication, l’atelier de peinture d’icônes, les ateliers de création – travail manuel. L’année 2018 étant l’année centenaire de la Grande Union, on a proposé un atelier spécial qui a eu lieu chaque après-midi et auquel ont participé tous les enfants du camp : l’Atelier d’Histoire et de chants qui ont accompagné notre histoire. 

Le premier dimanche du camp, nous avons eu la joie d’avoir à nos côtés notre père Métropolite Joseph, qui nous a entourés de beaucoup d’amour comme il nous a habitués à chaque fois que nous le rencontrons, mettant toujours les enfants et les jeunes au centre de l’attention, de la préoccupation, et de notre existence-même.

Le camp a pris fin le 6 août, à l’occasion de la fête de la Transfiguration de notre Sauveur, fête patronale du monastère de Caraiman, après la belle liturgie pontificale célébrée par Son Excellence Jérôme de Sinaïa, vicaire partriarcal. Pour chaque Divine Liturgie ayant eu lieu durant le camp, les enfants se sont préparés par la confession et ont communié au Corps et au Sang du Seigneur.