Ajouté le: 20 Septembre 2013 L'heure: 15:14

Témoignages sur le camp de tradition et spiritualité orthodoxe Tismana 2013

Entourés par les collines et les montagnes où des gens aimés de Dieu ont œuvré pour leur salut, avec la bénédiction et en la présence de son Eminence notre père en Dieu le Métropolite Joseph, les cœurs en éveil, nous avons pris part, cette année encore, au camp de Tismana (cette édition était la 8ème, la première ayant eu lieu en 2006), du 9 au 18 août 2013.

Pendant les dix jours, les enfants ont appris à prier, à peindre, à tricoter, à chanter, à danser et à être tout simplement avec les autres. Ce qui plus est, ils ont eu également du temps rien que pour eux, ainsi qu’un endroit rien qu’à eux, voire une pièce de théâtre dans laquelle ils étaient les personnages principaux.

A travers toutes les activités, à travers les Divines Liturgies et les prières du soir et du matin, par le jeu et les histoires du soir, les enfants ont pu se réjouir pleinement et ils ont pu voir que cette joie est d’autant plus grande si elle est vécue dans le Christ Dieu.

Les grands ont pu participer à un atelier de communication pendant lequel ils ont eu l’opportunité de s’exprimer, de mieux se connaître eux-mêmes et de créer de forts liens d’amitié. Au début de l’atelier, quand chacun écrivait ses attentes sur une feuille, l’un des enfants a écrit quelque chose de très beau et très profond: « Je désire connaître le mystère qui est en moi. » Je crois sincèrement que le camp était justement cela, une tentative de découvrir notre propre mystère ainsi que celui du prochain. Nous, les animateurs, nous avons été comblés par le mystère recelé par les âmes des enfants que Dieu nous a confiés le temps de ces quelques jours. Quant à eux, les enfants ont pu se réjouir du mystère qui est en eux, du mystère de l’enfance, que nous, les grands, désirons si ardemment...

Les derniers jours, quand la joie était à son apogée, j’ai pensé avec tristesse que les enfants qui ont pris part au camp ne représentaient qu’une petite partie des enfants roumains habitant à l’étranger et qui se seraient eux aussi réjouis de participer à cette colonie. J’aimerais tant que ces colonies soient connues parmi toutes les familles de roumains vivant en Occident, j’aimerais qu’on en organise dans plusieurs endroits, peut-être même dans les pays d’où viennent les enfants, car ce sont là des occasions de planter la bonne graine dans leurs cœurs innocents. Quant à nous, nous témoignons que les fruits se voient dès le début du camp et nous prions afin qu’ils continuent de grandir dans les âmes des enfants.

Benedict Both, animateur Lisbonne, Portugal

 

Chers amis,

Le jour où vous avez tous quitté le camp, je suis allée, pleine de nostalgie, m’assoir seule à la table du silence, afin de repenser à tout ce qu’on avait vécu... Dans le parc il faisait frais, il faisait bon, et j’ai passé ma journée en pensant à vous tous, animateurs et enfants...

Je voulais dire à vous tous que tout ce que vous avez fait dans ce camp m’a semblé incroyable. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vécu une période aussi insouciante. Nous avons tous des vies compliquées, surtout à cause de nos pensées... c’est nous-mêmes qui nous compliquons la vie et ce séjour à Tismana a été si intense pour moi, je l’ai vécu dans un étonnement total, que maintenant je suis en train d’essayer de me rendre compte de ce qui est arrivé, surtout grâce à l’étonnement d’après-coup, comme dirait Eliade.A vrai dire, je ne suis pas quelqu’un d’exalté, mais ce temps que j’ai vécu à Tismana m’a semblé béni...

Ce n’est pas pour vous flatter que j’écris ces quelques lignes, je l’ai fait car je ressentais le besoin de vous envoyer un feedback...

Pour moi, travailler avec des enfants me semble extrêmement difficile, surtout si ce sont des grands, des adolescents; les petits me désarment avec leurs répliques, leurs regards, leur manière d’aborder tout de manière si directe, avec leur passage des pleurs à la joie en une seconde, avec leur implication totale et sérieuse dans les jeux, avec leur manière de ne pas comprendre les compromis et surtout avec leur générosité totalement gratuite. Chaque enfant a une leçon à nous apprendre. Je ne peux pas oublier Damian, qui, en voyant Marin malade, au lit, sans envie de rien, lui a demandé sérieusement: „Marin, que puis-je faire pour toi afin que tu te sentes mieux? Je vais faire tout ce que tu veux. Dis-moi, tu veux que je fasse une acrobatie?”

Les enfants sont comme ça, mais ce qui m’a semblé extraordinaire c’est que Dieu les a ramenés de différents endroits de la terre, pour les réunir dans ce lieu béni, à Tismana, où la Mère de Dieu et Saint Nicodème les ont tenus dans leurs bras... Je ne peux que me réjouir de tout mon cœur en voyant cette graine plantée dans cette bonne terre, et, comme rien n’arrive par hasard, je pense que tout cela est œuvre de la Providence Divine qui a un plan pour ces enfants éparpillés de par le monde.

Et pour finir sur la même note nostalgique qu’au début, j’aimerais vous faire repenser à des moments de pur bonheur: le jour du départ nous sommes tous allés aux balancelles afin que les petits jouent une dernière fois... Monsieur Ricu était là lui aussi... seul avec les montagnes et la forêt... Les enfants ont fait encore une fois de la balancelle en donnant vie à tous ces jeux en plein air ; ils n’avaient pas du tout envie de partir, on avait l’impression que l’aire de jeu se réjouissait elle aussi de toute cette joie, de tous ces rires francs... Monsieur Ricu nous racontait qu’à minuit la lune est parfaitement ronde et qu’elle est exactement au-dessus du monastère... Je me suis mise alors à penser à cet homme, que j’avais à peine remarqué pendant le camp – puisqu’il accomplissait son devoir avec une grande discrétion -, j’ai vu qu’il se dégageait de lui une telle paix et qu’il parlait avec un naturel incroyable de la beauté de Tismana, du poète Coşbuc et de son beau-frère qui avait une maison un peu plus haut sur les collines, du peintre Grigorescu; tous ces gens avaient eux aussi aimé le lever et le coucher du soleil à Tismana...

Tous ces souvenirs restent encrés dans ma mémoire et je rends grâce à Dieu ainsi qu’à tous ceux qui ont fait de leur mieux afin que moi aussi je puisse communier à Sa Lumière...

Je vous embrasse tous,

Alina Tiron (médecin) Bruxelles, Belgique

Un soir j’ai réussi à parler avec quelques-uns des enfants. J’ai fait la connaissance de Stefano, 12 ans, qui est né en Italie. Sa maman est roumaine, son papa italien. C’était la première fois qu’il venait dans le camp, mais il avait réussi à se faire plein d’amis, même s’il ne parle pas très bien le roumain, qu’il a appris surtout de sa mamie. « Ici j’ai pu ouvrir mon cœur. J’ai beaucoup aimé l’office de la mise au tombeau de la Mère de Dieu, car pendant cet office j’ai senti Dieu entrer dans mon âme », m’a confié Stefano.

Laureline, neuf ans, était elle aussi ravie par cette expérience. Née en France, cette jeune fille parle très bien le roumain. « L’année dernière aussi je suis venue dans ce camp. Ce que j’ai aimé le plus, c’est que le père nous a expliqué certaines choses. Par exemple, je ne savais pas ce que les prêtres font des pains à la fin de l’office; maintenant je sais qu’ils les bénissent. J’ai également appris quelques prières que je récite ici, mais que je vais réciter en France également, quand j’irai à l’église avec ma maman. » Sofia a 10 ans, elle vit en France, et c’est la troisième fois qu’elle participe au camp de Tismana. « J’aime bien le fait que de nombreux enfants d’autres pays viennent ici. J’ai de la chance de pouvoir faire leur connaissance. Je suis contente qu’on nous apprenne plein de choses sur Dieu et qu’on s’approche davantage de Lui. »

Les sourires des enfants, ainsi que l’éclat de leur innocence m’ont comblée! J’ai quitté Tismana ravie qu’ils puissent passer quelque temps en Roumanie, où ils ont pu parler de Dieu en toute simplicité, pouvant Lui raconter les amitiés qu’ils ont liées dans le camp ainsi que leur joie d’y avoir goûté à l’Orthodoxie.

Ecaterina Luţişina, journaliste

Je vous remercie pour ce camp, puisque pour moi, en tant que mère, celui-ci représente une alternative et une réponse saines dont j’avais besoin pour mon enfant, dans ce monde où la société n’offre que des alternatives négatives. C’est génial d’être là avec des enfants qui ont les mêmes idéaux, de se faire des amis sincères!

La maman de S.

Chers amis, je vous écris afin de vous féliciter encore une fois pour les camps que vous organisez. Depuis qu’elle a quitté Tismana, E. parle presque tout le temps de ce qu’elle y a fait en me disant combien elle a apprécié tout ce qu’elle a fait. Le privilège d’avoir participé tant au camp de Tismana, qu’à celui de Caraiman a été une vraie consolation pour nous, qui venons de sortir d’une période difficile. Ce serait fantastique si E. pourrait garder le contact avec les animateurs qui lui ont tant appris et qu’elle aime tant. Je prie Dieu pour qu’il vous protège et vous aide dans tout ce que vous faites. A bientôt! Affectueusement.

La maman de E.

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