Publication de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale
Revue de spiritualité et d'information orthodoxe
Le camp a été organisé avec la bénédiction de son éminence notre métropolite Joseph, et il a été envisagé cette année pour des jeunes entre 18 et 23 ans1.
Pour moi, ce camp est une occasion unique dans l’année. C’est le moment où je m’éloigne d’une certaine façon de mes soucis afin de pouvoir trouver une vraie solution par l’amitié et la prière. J’écris ces quelques lignes lors du dernier jour du camp, sur le mont Ceahlău, en attendant le lever du soleil. Et vu que c’est la fin de ce camp, ce lever est un nouveau départ pour une vie pleine de nouveaux amis, animée par un désir encore plus fort de changer.
Le 22 juillet je suis montée dans un car avec des gens que je ne connaissais pas; aujourd’hui je partirai avec le même car, mais en compagnie de personnes pour lesquelles j’éprouve une affection profonde, de personnes avec lesquelles j’ai lié en peu de temps une amitié sincère. Cela me rappelle un dicton que j’aime bien: « Il n’y a pas d’étrangers, juste des amis qu’on n’a pas encore rencontrés ».
Pendant les trois premiers jours mère Sofronia nous a donné l’occasion de mieux nous connaître les uns les autres, et surtout d’apprendre à mieux nous connaître nous-mêmes. Le thème principal était la communication, avec nous, avec les autres et avec Dieu. Nous avons pris conscience du fait qu’on porte en nous un trésor inestimable: le souffle de Dieu. Mais souvent ce trésor est fermé à clé et poussiéreux, non seulement à cause de nos chutes, mais aussi à cause d’autres gens qui ont oublié qu’eux aussi avaient ce trésor. Mère Sofronia nous a dit que, pour pouvoir ouvrir le coffre, nous avons besoin de deux clés: « Seigneur, pardonne-moi et guéris-moi ! » et « Seigneur, pardonne-leur ! ». Pour multiplier le trésor il y a une autre clé: « Merci, Seigneur ! ».
Nous avons eu la joie d’écouter mère Siluana qui nous a parlé de la recherche du sens de l’existence qui préoccupe tous les jeunes. Ce débat nous a beaucoup appris. Le plus important pour moi a été de prendre conscience du fait que si nous n’avons pas la force de nous réjouir lorsque nous sommes dans le chagrin, alors tout n’est que mensonge.
Les trois jours suivants nous les avons passés dans la clairière de Nemțisor. Ici, en compagnie de 300 autres jeunes de Moldavie et de leurs accompagnateurs, nous avons essayé de redécouvrir le sens de la confession, qui est en quelque sorte devenue un médicament oublié. Organisés en groupes en fonction de l’âge, nous avons réalisé différentes activités grâce auxquelles nous avons pu connaître nos nouveaux camarades, pour pouvoir ensuite aborder le thème en question. Nous avons compris que la confession n’est pas qu’un simple dialogue avec quelqu’un d’autre « comme moi », mais qu’il s’agit d’un mystère, d’un moment où, grâce au père spirituel, nous sortons du temps pour nous mettre devant le Christ – Qui, à Son tour, attend avec impatience notre retour. Etant loin de nous, Il court à notre encontre pour nous prendre dans Ses bras.
Différentes rencontres sportives en plein air ont été organisées à Nemțișor : du foot, du volley-ball, du badminton et des échecs. Nous avons aussi fait des randonnées, nous avons chanté, nous avons dansé des rondes. Tout cela dans une atmosphère incroyable d’amitié, une atmosphère qui nous fait sentir que nous sommes compris, acceptés et appréciés pour ce que l’on est, pouvant penser et nous exprimer librement. Notre but était de nous réjouir de tout cela, et cette joie nous l’avons trouvée dans la communion. Nous n’avons pas eu peur de dépoussiérer nos trésors, de les ouvrir et de les partager avec les autres.
Le dernier soir nous avons fait un feu de camp. Il avait cinq mètres de haut, et les étincelles flottaient dans les airs en se confondant avec les étoiles. En regardant toute cette beauté et cette joie autour de moi j’ai souhaité que tous les jeunes puissent connaître cela. J’ai souhaité que tous les jeunes sachent que dans cette vie agitée que l’on mène, avec les problèmes spécifiques de notre âge, il y a des gens qui nous comprennent, qui s’intéressent à nous et qui peuvent nous aider concrètement.
Si un jeune me demandait comment tout ce que j’ai évoqué est arrivé, je ne saurais pas lui décrire cela, car je porte tout ça dans mon cœur. Je lui dirais seulement: « Viens et vois ! ».
1. Les camps pour enfants de cet été ont eu lieu à : Bușteni (25 juillet – 5 août) et Tismana (10 – 19 août).
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