Ajouté le: 4 Novembre 2015 L'heure: 15:14

Sur l’ingratitude humaine, inconnue chez les animaux

Le Prologue d’Ochrid, par saint Nikolaï de Zica

A considérer : la puissance de la prière

Valérien commence ainsi la vie de son ami Pontius : « Qui peut croire sinon par la grâce de Dieu ? Qui peut s’engager dans l’effort spirituel sinon avec l’aide de Dieu ? Qui peut recevoir la couronne (du martyre) sinon donnée par le Christ ? » Dieu désire, et peut accomplir, tout ce qui est nécessaire au salut de l’homme, mais seulement si celui-ci le Lui demande.

Par ses prières, sainte Nonna (fêtée le 5 août)a amené son mari Grégoire et son filsGrégoire le Théologien à la foi chrétienne. Par ses prières, sainte Monique a ramené Augustin d’une vie sans but à la voie de la vertu et de la foi. Par ses prières, saint Basile a amené son maître Evulios au Christ. Par la prière, le roi Ezékias, prolongea sa vie de quinze ans. Par la prière, saint Syméon le Stylite s’en fit retourner les Perses et les Scythes afin que leurs armées gardées prêtes à le faire, ne frappent la terre de Grèce. Au reste, toutes les étoiles des cieux pourraient plus facilement être comptées que tous les miracles opérés dans le monde par la prière.

Trad. de la version de Mother Maria, A. Monney

Homélie : Sur l’ingratitude humaine, inconnue chez les animaux

Le Prologue d’Ochrid, par saint Nikolaï de Zica

« Un bœuf connaît son propriétaire, et un âne la mangeoire chez son maître ; Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas » (Es. I, 3)

L’ingratitude de l’homme est en terrible contraste avec la gratitude de l’animal. Lorsqu’un bœuf irrationnel connaît son maître, et un âne sait de quelle mangeoire il est nourri, comment l’homme rationnel ne peut-il connaître son Dieu, son Créateur et son Nourricier ? « Israël » signifie « celui qui voit Dieu », et chaque homme rationnel doit, selon sa capacité, être celui qui voit Dieu, connaît Dieu, sent la présence de Dieu et sert Dieu, comme dans les temps anciens, le faisait le doux et humble, merveilleux Jacob. Mais quand l’homme rationnel, dont la seule dignité est de connaître Dieu, ne Le connaît pas – ce qui veut dire que lorsque celui qui voit Dieu devient aveugle à son égard – alors le bœuf et l’âne valent mieux qu’un tel homme. Un bœuf ne manque pas de reconnaître son propriétaire, un âne ne manque pas de reconnaître celui qui le nourrit, cependant que l’homme en reste l’exception ; il y a des hommes et souvent des chefs parmi eux, qui ne connaissent pas leur Seigneur ni leur Nourricier. L’impiété est la seule et unique maladie propre à l’homme dans tout l’univers créé, car c’est seulement chez l’homme que la piété est une condition de normalité et de santé, pas chez les animaux. Par conséquent, l’impiété n’est pas une maladie que l’on trouve chez les animaux, mais chez l’homme ; une honte seulement pour les hommes, pour ceux qui ont refusé d’être des hommes qui voient Dieu et qui, quand ils perdent la piété, deviennent plus pauvres que le bœuf et l’âne.

Voilà la vision d’Esaïe, le fils d’Amos, le prophète de Dieu.

Ô Dieu du doux et humble Jacob, d’Israël, de cet homme consacré qui vit Dieu, aide-nous à maintenir notre dignité humaine, la dignité de ceux qui voient Dieu ; et accorde-nous de pouvoir, chaque jour et à chaque heure, Te connaître et T’accepter avec gratitude comme notre Seigneur et notre Nourricier.

A Toi la gloire et la louange à jamais. Amen.

Trad. de la version de Mother Maria, A. Monney

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