L’échelle qui mène au royaume est cachée dans ton âme (Saint Isaac le Syrien – « Discours ascétiques »)
12 Janvier 2023

L’échelle qui mène au royaume est cachée dans ton âme (Saint Isaac le Syrien – « Discours ascétiques »)

En notre cœur, il y a des profondeurs insondables. (…) Ce n’est qu’un petit récipient ; pourtant on y voit des dragons, des lions, des créatures à venin et les trésors du mal. On y voit des sentiers escarpés, cahoteux, et des gouffres béants. Mais Dieu y est aussi. Il y a les anges, il y a la vie et le Royaume, il y a la lumière, les apôtres, les cités célestes et les trésors de la grâce : toute chose y est présente. Saint Macaire, « Homélies spirituelles »

Contrairement aux animaux, dotées d’une âme collective qui correspond à leur apparence extérieure – un chat a une âme de chat, un loup une âme de loup etc. –, l’être humain est une créature dédoublée : il possède une anatomie semblable à celle des autres animaux mais il est doté d’une âme... Lisez l'article

Cet enfant, le Christ, est le sauveur du monde (Saint Théophane le Reclus – « Nativité  de notre Seigneur Jésus-Christ »)
16 Décembre 2022

Cet enfant, le Christ, est le sauveur du monde (Saint Théophane le Reclus – « Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ »)

Moi aussi je proclamerai la grandeur de cette journée : l’immatériel s’incarne, le Verbe se fait chair ; l’invisible se fait voir, l’impalpable peut être touché, l’intemporel commence, le Fils de Dieu devient le Fils de l’homme : c’est Jésus-Christ, toujours le même, hier, aujourd’hui et dans les siècles. (…) Voilà la solennité que nous célébrons aujourd’hui : l’arrivée de Dieu chez les hommes, pour que nous allions à Dieu ou plutôt – ce qui est plus exact – pour que nous revenions à lui ; afin que dépouillant le vieil homme, nous revêtions le nouveau, et que, de même que nous sommes morts en Adam, ainsi nous vivions dans le Christ, nous naissions avec lui, nous ressuscitions avec lui. (…) Révère la Nativité qui te délivre des liens du mal. Saint Grégoire de Nazianze, « Discours 38, pour la Noël »

La naissance d’un être vivant est un miracle et un mystère. Comment deux cellules microscopiques savent-elle construire un cœur, un cerveau, des yeux, des muscles, et les autres milliers d’éléments qui constituent un organisme vivant ? D’où leur vient ce savoir, cette intelligence et cette mémoire, sans lesquelles il serait impossible de réaliser une... Lisez l'article

Ta foi t’a sauvé
7 Novembre 2022

Ta foi t’a sauvé

La science impose sa vision des choses visibles, vérifiables, et m’oblige à l’accepter. Je ne peux pas nier l’existence d’un ver de terre ni d’un virus, mais je peux nier l’existence de Dieu. C’est que « la foi, selon saint Paul (Héb. 11, 1), est la vision des choses qu’on ne voit pas ». Elle transcende l’ordre des nécessités. « Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » veut dire ceux qui ont cru sans y être obligés, forcés, contraints. La foi apparaît ainsi comme un dépassement de la raison, commandé par la raison elle-même, dès qu’elle touche à sa limite. La foi dit : « Donne ta petite raison et reçois le Logos ». Elle est une transcendance vers les évidences, vers la réalité cachée qui se révèle. (…) Elle supprime toute démonstration, toute médiation, toute notion abstraite de Dieu et rend immédiatement présent ce Quelqu’un qui est le plus intimement connu. Pavel Evdokimov, « Les âges de la vie spirituelle »

La foi en Dieu, lorsqu’elle est profondément enracinée dans notre âme, est une énergie vitale qui nous donne en toute circonstance la force, la patience et le courage d’affronter les vicissitudes et les épreuves de la vie : « Ceux qui se confient en l’Éternel / Sont comme la montagne de Sion : / elle ne chancelle point, / Elle est affermie pour toujours... Lisez l'article

Si dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Rom. 8, 31)
11 Octobre 2022

Si dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Rom. 8, 31)

Le Seigneur est ma vie. Le Seigneur est ma délivrance de la mort éternelle. Le Seigneur est ma vie éternelle ; le Seigneur est ma purification, l’affranchissement de mes iniquités sans nombre et ma sanctification. Le Seigneur est ma force dans la faiblesse, ma liberté dans ma sujétion, ma confiance, dans la crainte et le découragement. Le Seigneur est un feu vivifiant dans ma froideur ; le Seigneur est ma clarté dans les ténèbres, ma paix dans le trouble ; le Seigneur est mon défenseur dans les tentations ; il est ma pensée, mon désir, mon activité ; il est la lumière de mon corps et de mon âme, ma nourriture, ma boisson et mon vêtement, mes armes et mon bouclier. Le Seigneur est tout pour moi  Saint Jean de Cronstadt, « Ma vie en Christ »

La foi n’est pas une théorie métaphysique, ni une attitude philosophique, ni un mystère, un objet de connaissance et d’étude, mais un mode de vie, qui englobe toute notre existence et notre être tout entier, comme la vie elle-même. Car Dieu est Vie, et par le simple fait de vivre, « nous savons ce qu’est Dieu. Nous ne le savons pas par notre pensée... Lisez l'article

9 Septembre 2022

Le bien est toujours plus fort que le mal (Saint Grégoire de Nysse)

« La force du mal n’est pas telle, qu’elle puisse l’emporter sur la puissance du bien : l’inconstance de notre nature n’est pas d’une stabilité plus puissante que la sagesse de Dieu. Ce qui est soumis au changement et à l’altération ne peut avoir une stabilité plus puissante que ce qui demeure éternellement identique, et fermement établi dans le bien. Ainsi le dessein de Dieu garde toujours et partout son caractère immuable, tandis que notre nature changeante ne peut se fixer même dans le mal. Le mal étant l’imperfection même, il ne peut être que fini, dans la mesure où l’infini est une qualité de la perfection. Saint Grégoire de Nysse, La création de l’homme

En observant les phénomènes naturels, nous pouvons mieux comprendre le rapport entre le bien et le mal, car « par le moyen des choses naturelles nous pouvons recevoir des enseignements très clairs sur toutes les choses spirituelles. » (Saint Jean Climaque, « L’Échelle sainte »). Le mal est comparable aux nuages qui glissent dans le ciel et couvrent par moments la... Lisez l'article

8 Juillet 2022

Quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais (Jean 11, 26)

Il faut croire en l’autre vie, en la vie éternelle au-delà du tombeau, et en une vie individuelle et personnelle, en une vie où chacun de nous sente sa conscience et la sente s’unir, sans se confondre, avec toutes les autres consciences, dans la Conscience Suprême, en Dieu ; il faut croire en l’autre vie pour pouvoir vivre celle-ci et la supporter et lui donner un sens et une finalité. Miguel de Unamuno, « Le sentiment tragique de la vie »

L’écrivain espagnol Miguel de Unamuno (1864-1936) – romancier, essayiste, poète – exprime le désir fondamental que tout être humain porte au fond de son cœur, lorsqu’il écrit : « Je ne veux pas mourir, non, je ne veux pas, ni ne veux le vouloir ; je veux vivre toujours, toujours ; et vivre moi, ce pauvre moi que je suis et que je me sens être... Lisez l'article

14 Juin 2022

Celui qui n’a pas l’humilité ne comprend rien (Saint Isaac le Syrien – « Discours ascétiques »)

Tu dis : « Ma vie est pleine de souffrances. » Mais je te réponds, ou plutôt c’est le Seigneur lui-même qui te dit : « Humilie-toi, et tu verras que tes épreuves se changeront en repos » (…).  Maintenant tu es heureux parce que tu es devenu humble et que la grâce divine est venue ; maintenant, quand bien même tu serais seul dans la pauvreté, la joie ne te quitterait pas, car tu as dans l’âme cette paix dont le Seigneur a dit : « Je vous donne ma paix ». C’est ainsi que le Seigneur donne la paix à toute âme humble.  L’âme de l’homme humble est comme la mer ; si l’on jette une pierre dans la mer, elle trouble pour un instant la surface des eaux, puis s’enfonce dans les profondeurs.  Ainsi sont englouties les peines dans le cœur de l’homme humble, car la force du Seigneur est avec lui. Saint Silouane, « De l’humilité »

Pour un homme rationnel et lucide, qui connaît ses limites et sa nature mortelle, l’humilité est la seule attitude logique et raisonnable que l’on peut avoir face au mystère insondable de la vie, de l’univers et de notre propre âme. Car devant l’infini de l’espace et du temps, notre savoir, notre intelligence, nos forces et la durée de notre vie sont aussi... Lisez l'article

12 Mai 2022

À celui qui se connaît lui-même est donnée la connaissance de tout (Saint Isaac le Syrien, « Discours ascétiques »)

Dans notre vie spirituelle, il n’y a peut-être pas de tâche plus urgente que celle-ci : renouveler notre crainte et notre étonnement devant le miracle et le mystère de notre propre personne. Le mot mystère, en particulier, doit être souligné : qui suis-je ? que suis-je ? La réponse n’est en rien évidente. Car je ne connais qu’une part infime de moi-même. Les limites de la personne humaine sont extrêmement larges. Elles s’étendent très loin dans l’espace et hors de l’espace, jusqu’à l’infini ; elles reculent et avancent dans le temps, et hors du temps, dans l’éternité. Il y a à l’intérieur de moi-même des profondeurs cachées, inexplorées, qui dépassent mon entendement. Mgr. Kallistos Ware, « Le royaume intérieur »

Lorsque Moïse demanda à l’Éternel son nom, Celui-ci répondit : « Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « Je suis », m’a envoyé vers vous » (Exode 3, 14).  Nous disons tous « je suis », affirmation qui constitue le fondement de... Lisez l'article

7 Avril 2022

« Voici l’agneau de dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1, 29)

C’est seulement par sa glorieuse Résurrection que notre merveilleux Seigneur et Dieu nous a libérés de l’absurdité et du désespoir. Car sans la Résurrection, il n’est, ni dans le ciel ni sous le ciel, chose plus absurde que ce monde, il n’est chose plus désespérante que cette vie privée d’immortalité. C’est pourquoi il n’y a pas, dans tous les mondes, d’existence plus infortunée que celle de l’homme qui ne croit pas à la Résurrection du Christ et dans la Résurrection de morts. « Il eût été meilleur pour cet homme de n’être point né » (Mat. 26, 24). Saint Justin Popovitch, « L’homme et le Dieu-Homme »

Lorsque Jean-Baptiste appelle Jésus l’Agneau de Dieu, il annonce le sacrifice du Christ, qui pur de tout péché, nous a fait don de sa chair et de son sang pour nous délivrer de l’esclavage du péché et de la mort et nous ouvrir par sa Résurrection la voie vers la vie éternelle : « Par sa mort, Jésus Christ, notre Sauveur, a vaincu notre mort,... Lisez l'article

10 Mars 2022

Tout ce qui ne résulte pas de la foi est péché

Que ton âme soit unie à Dieu par une foi profonde, et tout te deviendra possible. Des ennemis puissants, invisibles, toujours en alerte, te font la guerre ? Tu les vaincras. Ce sont des ennemis visibles, extérieurs ? Tu les vaincras également. Les passions te déchirent ? Tu les dompteras. Tu es accablé de peines ? Tu les surmonteras. Tu es tombé dans le découragement ? Tu reprendras courage. Avec la foi, tu peux tout vaincre, le Royaume des cieux même t’appartient. La foi est le but suprême de la vie ; elle unit l’homme à Dieu, en Dieu elle le rend fort et victorieux. « Celui qui s’unit au Seigneur est un seul esprit avec lui » (1 Cor. 6,17). Saint Jean de Cronstadt, « Ma vie en Christ »

Nous traversons depuis deux ans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire récente, une pandémie mondiale et une dictature sanitaire où, comme le constate le professeur Didier Raoult, « le vaccin est devenu une religion ». Mais la véritable pandémie qui sévit à la surface de la planète est la perte de la foi en Dieu, sans... Lisez l'article

19 Janvier 2022

Sans Dieu la vie n’existe pas

Si nous ne nous unissons pas à la Source de vie, il n’y a pas de vie pour nous : quelles que soient nos consolations terrestres, quelles que soient nos bonnes conditions d’existence, tout alors est souffrance pour l’esprit. Seul l’amour est en mesure d’apporter la joie et la consolation à tous. (…) Mais quelles que soient les personnes à qui nous offrons notre vie sur cette terre, qu’il s’agisse de nos parents, frère, sœur, épouse ou mari, tous sont susceptibles de nous dédaigner et nous rejeter. Pourquoi ? Parce que tous sont limités dans le temps et l’espace. (…) Tout ce qui est limité ne peut nous contenter ; or bien que nous soyons des êtres petits, nous sommes en quête de l’infini, de l’immuable. Seul Dieu, qui assouvit le cœur des anges et des saints, répond aux attentes de notre cœur. (…) Il est Celui qui déclenche la vie et qui vit au centre de tout être vivant, dans son cœur. Starets Thaddée, « Paix et joie dans le Saint-Esprit »

Notre existence sur terre n’est qu’une moitié de vie car dès notre naissance, notre vie s’entrelace avec la mort : « Qu’est-ce que la vie sinon une succession de minutes qui s’interpénètrent, c’est-à-dire l’un naît de la mort de l’autre ? Par conséquent, l’homme commence à mourir dès qu’il... Lisez l'article

13 Décembre 2021

La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous (Jean 1, 14)

Par l’incarnation du Dieu-Verbe, ont pénétré dans la nature humaine la toute parfaite Sagesse divine, la toute parfaite Raison Divine, le tout parfait Intellect divin. « Le Verbe s’est fait chair » (Jean 1, 14), cela signifie que toutes les valeurs transcendantes divines ont pénétré et se sont unifiées intérieurement (sont devenues immanentes) à la nature humaine, parce qu’elles ont la même origine que l’essence « à l’image de Dieu » de l’âme humaine. Toutes ces valeurs divines incarnées en l’homme, se sont parfaitement unies en une valeur incommensurable et insurpassable : le Dieu-Homme, le Christ. C’est pourquoi le Dieu-Homme est la valeur primordiale, la plus grande, la plus fondamentale et la plus ultime dans le monde humain. Saint Justin Popovitch, « L’homme et le Dieu-Homme »

Pour l’homme rationnel du XXe siècle, qui n’admet que les vérités scientifiques, il n’y a aucune raison réelle de fêter Noël, puisque tout ce que cette fête représente pour les croyants est impossible aux yeux de la raison et de la science. Comment admettre qu’une vierge ait pu donner naissance à un enfant ? Comment concevoir que Dieu se... Lisez l'article

15 Novembre 2021

Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6, 7)

L’état moral et spirituel de l’humanité se reflète dans le système social et les événements politiques. Les événements historiques visibles sont les symptômes de la santé ou de la maladie spirituelle, autrement dit, la projection ou le reflet de ce qui se passe spirituellement dans le monde. C’est pourquoi, il est tout à fait naturel pour les chrétiens de servir l’humanité avant tout sur le plan spirituel. Par la guérison spirituelle des hommes, nous apportons le bon ordre et la paix sur le plan familial, social et politique . Saint Sophrony, « Le mystère de la vie chrétienne »

Vivre c’est être en relation et en interaction avec le monde et avec les autres êtres. Aucun homme ne peut exister et vivre de manière parfaitement indépendante. La seule existence entièrement autonome, qui ne dépend de rien ni de personne c’est l’Être éternel de Dieu. Selon l’anthropologie chrétienne, l’homme étant fait... Lisez l'article

7 Octobre 2021

Mon Dieu viens à mon aide, hâte toi, Seigneur, de me secourir (Ps. 70, 2)

Afin de vous tenir toujours dans la pensée de Dieu, vous devez continuellement vous proposer cette formule de piété : « Mon Dieu, viens à mon aide ; hâte-toi, Seigneur de me secourir ». (…) La colère, la cupidité, la tristesse me harcèlent et me troublent (…).  De peur que le trouble de la colère n’engendre en moi l’amertume et le fiel, je gémirai du fond de l’âme : « Mon Dieu, viens à mon aide ; hâte-toi, Seigneur, de me secourir ». (…) Mon âme ressemble à un désert aride, et je me sens incapable de produire la moindre pensée spirituelle. Pour être délivré de cette désolation, d’où ni larmes ni soupirs n’ont pu me faire sortir, je pousserai nécessairement ce cri : « Mon Dieu, viens à mon aide ; hâte-toi, Seigneur, de me secourir ». (…) Ainsi, ce verset doit être notre constante prière : dans l’adversité, pour en être délivrés, et dans la prospérité, pour y être maintenus, et préservés de l’orgueil   Saint Jean Cassien, « La vie spirituelle à l’école des Pères du désert »

Le Christ définit en quelques mots la relation entre l’homme et Dieu, entre la créature et son Créateur,  lorsqu’il dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) : « Si l’Eternel ne bâtit la maison, / Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; / Si l’Eternel ne garde la ville, / Celui qui la garde veille en vain » (Ps.... Lisez l'article

11 Septembre 2021

Il faut accepter les épreuves avec reconnaissance (Saint Silouane – « Écrits »)

Le fondement de la vie d’ascèse en vue du salut est la patience. La patience, dans son expression la plus vraie, n’est ébranlée par aucune adversité. Elle ressemble à l’acier trempé, au diamant, à un rocher qui se dresse au-dessus des vagues. Mais pour qu’elle devienne ainsi, elle doit être précédée par la mort intérieure à l’égard de tout, sauf de Dieu et des choses divines. (…)  Comme un enfant nouveau-né, au début elle est faible mais elle grandit au fur et à mesure que progresse l’orientation vers le bien de nos habitudes. En même temps que celle-ci, grandissent les épreuves, et grandit aussi la patience. Par conséquent, la patience ne devient pas tout de suite un diamant. Elle est précédée quelquefois d’une longue période de croissance, où la patience est accompagnée de peine, de chagrin, de souffrance de l’âme plus ou moins intense. Saint Théophane le Reclus, « Réponses aux questions des intellectuels »

L’impatience est l’une des caractéristiques principales de notre époque. L’homme moderne est un homme pressé. Il veut s’enrichir vite, avoir du succès vite et par n’importe quel moyen, il se marie vite, fait des enfants vite, divorce vite, se remarie vite, et sa vie passe si vite qu’à la fin il a l’impression de n’avoir pas vécu du... Lisez l'article

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