Ajouté le: 21 Septembre 2016 L'heure: 15:14

Le camp Tismana 2

Témoignages

Du 21 au 30 juillet, cinquante enfants de 7 à 14 ans ont investi pour la seconde fois cet été l’espace du camp de Tismana, pour une nouvelle rencontre organisée par notre Métropole. Colorée, vivante, joyeuse et spontanée, l’enfance est revenue dans ce lieu boisé, bordé par le ruban de la petite rivière, qui nous est déjà si familière.

Comme à chaque fois, les enfants se sont adonnés aux jeux et aux multiples occupations, animés par une équipe douée et enthousiaste. Tour à tour, ils ont : fait du sport, pris part aux divers championnats, peint des icônes et des croix sur verre, appris l’histoire de l’argile dans le village des potiers de Horezu, rencontré les princes martyrs Brancovan sur les fresques du monastère de Hurezi, pris des leçons de pantomime, redonné vie à des personnages de contes dans leurs spectacles de théâtre, fabriqué des papillons et d’autres merveilles … Ils ont cherché fébrilement le trésor du camp et, habillés avec (ledit trésor étant un lot de t-shirts rouges), ils se sont réchauffés au feu en chantant…

Et nous, nous sommes restés à l’ombre de leurs pensées, en apprenant d’eux tant de manières d’être présents et de déborder de vie ; nous avons éprouvé chaque émotion avec eux ; nous les avons vu chuter et tant de fois se relever, de l’asphalte ou du chagrin ; nous avons vu chacun d’entre eux devenir un ange gardien et déployer ses ailes pour l’autre. Jusqu’à ce que le temps s’en aille, laissant s'achever ses jours de douceur. Cependant, quelque chose de nous-mêmes reste là, au camp. Retrouvez en vous ce chemin insouciant de l’enfance et vous verrez qu’il passe également par là. Attardons-nous un peu en bordure de ce chemin et autour de nous il sera présent à nouveau.

Tismana.

Andreea Ionescu

J’ai participé au camp de Tismana cette année, cette fois-ci comme animateur. Si au cours des trois années passées j’ai seulement éprouvé l’effet de ces merveilleuses journées sur mes enfants, cette fois-ci je me suis prise au jeu du camp et j’ai mieux compris. Mes enfants me disent y aimer leurs copains, les animateurs et les amitiés qui se nouent entre tous. Les conditions d’hébergement sont simples, mais finalement cela n’a guère d’importance. Cet été j’y ai organisé, avec le père Razvan Gasca, un atelier d’icônes sur verre, qui pour moi a été le plus fécond de tous. Nous avons peint les icônes ensemble : petits et grands, animateurs, accompagnateurs. L’atelier était ouvert tout au long de la journée, de 10 heures du matin jusqu’à 21 heures. Sans horaires imposés. Tout un chacun y passait à tour de rôle, suivant son temps libre. Comment pourrais-je vous aider ? Ce fut la question la plus entendue et celle qui m’était la plus agréable. Oui, tu peux cerner les silhouettes sur verre avec un stylet, le petit à côté de toi n’y arrivera pas. Oui, remets une nouvelle couche de couleur, ton camarade est las. Oui, s’il te plaît, peins le cadre, du mieux que tu peux. Au bout de quelques jours, de 80 mains et de 40 âmes sont nées une trentaine d’icônes qui sont déjà installées dans les maisons des enfants. De là, ils raconteront, au fil des ans, l’histoire du camp de Tismana 2016.  

Adriana Scripcariu

Au retour des vacances et même après la rentrée, je me souviens toujours de la joie que m’a donnée Théodora en me disant que le camp de Tismana était excellent et qu’elle aimerait de tout cœur y retourner l’année prochaine.

Afin que vous compreniez mieux ma joie, je dois préciser que c’était la première fois qu’elle participait à un camp organisé par notre Métropole. Avant le départ, j’avais prévenu Théodora qu’il n’y aurait ni internet, ni télé, ni réseau téléphonique. En entendant cela, elle a perdu de son enthousiasme. Mais au retour, elle m’a dit : j’ai connu des personnes spéciales, je crois que jamais je n'en retrouverais de semblables ; au bout de deux jours, on avait l’impression de se connaître depuis toujours. Même avec mes amies du collège je n’ai pas retrouvé la même complicité, joie et sincérité.

Elle a été également touchée par l’attachement envers elle d’enfants plus jeunes.

J’ai voulu savoir comment était le feu de camp final : un peu triste, car elle savait que la séparation était proche. Je l’ai sentie revenir du camp avec davantage de courage, d’optimisme et de joie.

Je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour nos enfants et je vous assure qu’ils ont senti l’affection véritable des gens chaleureux qui les entouraient.

Cornelia Morris

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