N’est-ce pas l’un des grands miracles de Dieu : que les hommes, non au désert mais en ville, et de plus dans une cité idolâtre et dissolue, soient des saints ? Les hommes mariés devraient être des saints, des hommes qui ont des enfants, qui travaillent et font du négoce. Ainsi en était-il en vérité, des premiers Chrétiens. Leur manière de se vouer à la Foi, leur fidélité et leur zèle, aussi bien que leur sainteté et leur pureté de vie, leur donnaient le droit d’être appelés saints. Si les saints sont devenus l’exception en ces derniers temps, l’absence de sainteté en était l’exception lors de ces premiers jours du Christianisme. Les saints étaient la norme. Par conséquent, nous ne devons pas être surpris que l’Apôtre appelle toutes les âmes baptisées à Éphèse « saintes » – et il y a cependant un nom plus sublime pour tous les Chrétiens : celui de fils, fils de Dieu (Gal. IV, 6). Le Seigneur Christ Lui-même nous a donné le droit de nous appeler comme tels, quand Il nous appris à nous adresser à Dieu comme à « Notre Père ».

Oh, mes Frères, ne disons-nous pas chaque jour « Dieu Saint » ? N’appelons-nous pas les anges « saints » ? N’appelons-nous pas la Mère de Dieu « sainte » ? Et les prophètes et les apôtres, et les martyrs et les justes ? N’appelons-nous pas le ciel, et le Royaume des Cieux « saint » ? Si nous espérons le salut, nous espérons aussi la sainteté.

Ô Dieu Saint, qui habite les saintes demeures et reposes parmi les saints, appelant à Toi les saints et leur accordant Ta miséricorde, aide-nous aussi à être sanctifiés en pensée, en parole et en acte – à Ta gloire et pour notre salut. 

A Toi la gloire et la louange à jamais. Amen.

Trad. de la version anglaise de Mother Maria, A. Monney