Parole de l’évêque Silouane

La période des quarante jours de Pâques, jusqu’à la veille de l’Ascension, qui la clôt, représente un temps béni pendant lequel les chrétiens, à l’exemple des apôtres et de ceux qui avaient cru au Seigneur Jésus, se réjouissent de sa présence remplie de Grâce, de lumière et de paix. La Divine Liturgie est par excellence le lieu et le temps, à la fois, où nous rencontrons le Christ Dieu, crucifié, mis au tombeau et ressuscité des morts, Corps et Sang, et nous nous réjouissons en entendant sa voix dans le Saint Évangile et en voyant son visage lumineux et transfiguré, dans l’icône de sa Résurrection.

Tels ses disciples, Luc et Cléophas, en route sur le chemin vers Emmaüs, nous avons aussi le privilège d’avoir le Christ Ressuscité avec nous, à chaque Divine Liturgie à laquelle nous participons. Nous devenons ainsi témoins de sa mort et de sa résurrection, dans le monde où nous vivons, prolongeant et transmettant aux enfants et aux jeunes cette foi et ce mandat, pour être vécus et poursuivis, par eux et par leur postérité, jusqu’au jour où le Seigneur reviendra¹ dans la gloire².

La période de quarante jours de la fête de la Résurrection du Seigneur prend fin le mercredi avant la fête de son Ascension aux Cieux, par une Divine Liturgie identique à celle de Pâques. Nous avons ensuite la joie de recevoir, le jour de la fête de son Ascension aux Cieux, tels les disciples du Seigneur, la bénédiction qu’Il donne à tous ceux qui Le suivent, en leur promettant de leur envoyer le Saint Esprit.

L’Ascension du Seigneur se superpose cette année à la fête des Saints Empereurs égaux aux apôtres, Constantin et sa mère Hélène, grands promoteurs et défenseurs de la foi, dont l’impact dans l’histoire est semblable à celui des Saints Apôtres.

Par la même occasion, notre Église commémore et honore également les héros qui sont tombés au long des siècles, sur tous les champs de bataille, pour la défense de la patrie et de la foi de nos ancêtres. Nous aussi, dans les éparchies de notre Métropole, nous honorons nos frères tombés pendant la première guerre mondiale, à Soulzmatt (en France) ou à Montepiana et Palmanuova, en Italie, et qui ont sacrifié leur vie pour l’accomplissement de la grande union de 1918. Que leur mémoire soit éternelle, de génération en génération !

Si l’Ascension du Seigneur situe la nature humaine au sein de la Sainte Trinité, à droite du Père, (c’est-à-dire dans le même honneur et la même gloire que Lui), la descente du Saint Esprit, que nous commémorons le dernier jour de ce mois, représente, elle, l’accomplissement de l’œuvre salvatrice du Fils de Dieu. Celui-ci en envoyant le Saint Esprit sur ses apôtres, et par eux, sur toute âme qui aura aimé son avènement³spiderman dating zendayadating agency hinckleyhttps://apostolia.eu/index.php/florida-statute-for-dating/. Cf. 1 Cor. 11, 26.