L'amour d'une mère

Pendant l’occupation américaine des Philippines, beaucoup de soldats étaient entraînés au bord de navires de guerre pour riposter aux attaques des ennemis. L’attaque était près de commencer lorsque, tout à coup, le veston militaire d’un soldat tomba à l’eau. Le soldat demanda la permission au commandant en chef de sauter à l’eau pour récupérer son veston, mais il fut refusé. Malgré tout le soldat se jeta à l’eau. Tous pensaient qu’il allait déserter, mais après avoir retrouvé son veston, il revint au bord du navire. Là, on prit son veston et on l’envoya aux arrêts. Quelques jours plus tard, le tribunal militaire prononça l’arrêt de mort pour désertion.

Avant l’exécution, le général, qui venait de donner lecture à la sentence, lui demanda :

‑ Comment as‑tu pu faire une telle folie, rien que pour un veston tout déchiré ?

Le soldat demanda qu’on apporte son veston. Puis, sortant de la poche intérieure une photo et la montrant au général, il lui répondit :

‑ Je me suis jeté à l’eau pour cette photo qui représente ma mère.

Alors le général, très étonné, dit :

‑ S’il a mis sa vie en danger pour une photo de sa mère, alors il ne peut pas être un ennemi se son pays.

Et il le gracia.

Soyons attentifs !

Chers enfants,
Au mois de mars, le mot mère a une place d’honneur.

A l’Annonciation, nous célébrons la Journée de la Mère Chrétienne, et lors du Dimanche des Myrrhophores nous célébrons la Journée de la Femme Chrétienne.

Dans le monde froid des automates et des ordinateurs, des hypermarchés et des self‑service, les mères n’ont pas d’importance.

Dans le grand monde des hommes qui dirigent et agissent, des hommes qui règnent et font la guerre, les mères ont une situation difficile.

Pour la Journée de la Mère, cette fête du cœur, que les enfants avec leur imagination joyeuse préparent à l’honneur des mamans, c’est l’occasion de réagir à la société de gaspillage dans laquelle l’image de la femme est souvent bafouillée.